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mardi 17 mars 2020

Élections municipales à Argenteuil : remerciement à nos électeurs d’Argenteuil


Le camp des travailleurs, l'affirmation d'un courant minoritaire certes mais bien vivant



Nous remercions les 318 électeurs qui ont voté pour notre liste « Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs » à Argenteuil
         En votant pour les listes Lutte ouvrière, ces électrices et les électeurs du monde du travail ont pu exprimer leur rejet des partis au gouvernement et leur refus des partis d’opposition qui convoitent leur place.
         Le vote des électeurs de Lutte ouvrière est un geste politique important pour l’avenir. Il témoigne de la présence, dans un certain nombre de villes, d’un courant politique qui conteste la dictature du grand capital et qui est convaincu qu’il est nécessaire de la renverser. Ce courant reste modeste, mais sa présence est un gage pour la renaissance d’un mouvement ouvrier révolutionnaire.
         Le seul moyen d’empêcher le capitalisme en crise d’entraîner toute la société dans sa faillite est que renaisse le mouvement ouvrier révolutionnaire, pour combattre jusqu’au bout le pouvoir de la grande bourgeoisie et de son État. La société ne peut pas éviter la plongée dans la barbarie en continuant à être guidée par la course au profit des plus riches, qui s’oppose aux intérêts les plus élémentaires de la collectivité.
         Nous nous attachons localement à participer à la reconstruction de ce mouvement ouvrier révolutionnaire. Nos résultats sont électoralement modestes aujourd’hui, mais notre présence constante prépare l’avenir par l’expression sans concession de nos convictions et par un engagement continu.



mardi 10 mars 2020

Liste candidate aux élections municipales à Argenteuil « Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs » conduite par Dominique MARIETTE


" Je milite depuis les années 1968 à Lutte ouvrière. En 1975, je suis revenu à Argenteuil pour y occuper un poste d’instituteur. Cinq ans plus tard, j’intégrai la cité Joliot-Curie en occupant un logement de fonction d’enseignant. J’allais y rester 40 ans.
         Avec des camarades, ouvriers à la SNECMA, nous avons commencé à créer notre réseau sur Argenteuil. Nous avons présenté une liste aux élections municipales dès 1983 pour populariser notre programme. Nous n’avons plus cessé depuis. En 1989, nous organisions notre premier banquet.
         À la mesure de nos forces, nous avons été de tous les combats, diffusant les informations que nous apprenions sur les mauvais coups subis par la population. Nous avons cherché à mobiliser, chaque fois où cela fut possible. Et la liste est longue de nos combats. Ces dernières années, la défense de la Maison des femmes, des repas des anciens, de la boucherie Bernard, de la salle des fêtes communale Jean Vilar, sans parler des multiples combats que nous menâmes aux côté des enseignants et des parents d’élèves, et de nombreux travailleurs d’Argenteuil.
       L’élection d’élus Lutte ouvrière nous donnerait quelques moyens supplémentaires pour informer, mobiliser, lutter aux côtés de la population. Ce ne serait qu’un petit plus, mais un petit plus tout de même. Mais cela traduirait surtout la progression de nos idées ". DM

lundi 9 mars 2020

Argenteuil : votez et faites voter pour la liste « Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs », c’est voter aussi pour une travailleuse, Valérie SUAREZ, qui la conduit avec Dominique MARIETTE


Une rencontre emblématique de ce que nous voulons faire

  
                                                            

Ma rencontre avec Valérie SUAREZ est très intéressante, et même emblématique de ce que nous aimerions systématiser dans les temps qui viennent, par la reconstruction dans les quartiers populaires d’un parti des travailleurs, communiste et révolutionnaire, pour laquelle nous agissons.
         Valérie, maman de deux enfants, a 47 ans. Elle est employée, actuellement en poste, après avoir connu les aléas de bien des travailleuses confrontées au chômage.

         Il y a quelques années, je l’ai rencontrée alors que des problèmes importants se posaient dans l’école primaire du groupe scolaire classé ZEP où ses enfants étaient scolarisés. Avec mes camarades de Lutte ouvrière, nous sommes systématiquement attentifs aux problèmes du monde du travail qui se posent dans les entreprises ou dans les quartiers populaires. Je me suis donc rendu à cette école. Il y avait alors un problème de turn-over au niveau de la direction de l’école, et cela entraînait bien des difficultés supplémentaires. Je me souviens de la manifestation que nous avions organisée de l’école à la mairie d’Argenteuil… C’est à cette occasion-là que les liens entre nous ont commencé à se nouer.

         Valérie avait déjà l’habitude de venir à notre fête annuelle de Presles. Elle savait donc ce que nous étions et ce que nous voulions. Petit à petit, ses liens avec Lutte ouvrière se sont approfondis. Elle a rejoint il y a trois ans notre groupe sur Argenteuil. Elle conduit en toute logique conjointement avec moi-même notre liste « Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs ».

         Cet itinéraire est emblématique de ce que nous voulons faire. L’élection d’élus des travailleurs, de conseillères et conseillers municipaux en l’occurrence, permettrait de renforcer les points d’appui à toutes les luttes nées dans les quartiers populaires pour résoudre les problèmes rencontrés par le monde du travail. Une dynamique se développerait, retissant les réseaux du parti ouvrier qui manquent cruellement aujourd’hui dans ces quartiers. Dominique MARIETTE

dimanche 8 mars 2020

Argenteuil, élargir la présence des idées et de la présence militante d’un parti des travailleurs, communiste et révolutionnaires


Comme si la crise, le grand patronat, et Macron n’étaient pas là…

 
Hier, salle de la Mutualité, meeting des listes d'Ile de France

Nous le disons et le répétons, il n’y a pas d’oasis locale. Les énormes contraintes qui pèsent sur les communes rendent illusoires les meilleures promesses électorales.
         Il est notable que toutes les listes sauf la nôtre, au-delà des différences d’inflexion et des militants qui la composent, se situent pourtant sur ce même terrain de jolis programmes électoraux. Il est ainsi notable que la situation actuelle, l’offensive Macron, la grève contre la réforme des retraites, la crise du capitalisme, y soient totalement absentes chez les unes comme chez les autres.
         Chacun l’aura remarqué, notre liste se situe a contrario sur ce terrain général-là qui a, comme de bien entendu, une dimension et des exigences locales, mais d’un tout autre niveau.
         Nous parlons dans ces élections de politique de classe, de conscience de classe, d’organisation collectives des travailleurs.
         Il est urgent que se redéveloppe dans le pays un parti des travailleurs. Un parti qui ne peut être que communiste et révolutionnaire. Communiste car face à la propriété privée des moyens de production qui mène l’humanité à la catastrophe, il faudra imposer la propriété collective des moyens de production, gérée démocratiquement et avec conscience, et cela à l’échelle de la planète entière. Révolutionnaire, car cela ne pourra se faire que si les travailleurs prennent véritablement le pouvoir, et ce n’est pas par les élections qu’ils pourront le faire.
         La reconstruction de ce parti passe par la réimplantation des idées communistes révolutionnaires dans les entreprises et les quartiers populaires, par la présence de militants défendant ces perspectives, à la manière de ce qui exista naguère, autour en particulier du parti socialiste à ses origines, puis avec le développement du PCF. C’est ce que nous à Lutte ouvrière nous visons à reconstruire. Si les élections, y compris les élections municipales, ne permettront jamais de changer la vie, ces élections peuvent contribuer à cette reconstruction et à cette réimplantation des réseaux militants ouvriers. Dominique M.

vendredi 6 mars 2020

Argenteuil, Liste « Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs ». Tract de campagne du 5.3.20.




LUTTE OUVRIERE-ARGENTEUIL

                                                                                                 Le 5.03.20.

Votez pour la liste « Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs » conduite par Dominique MARIETTE et Valérie SUAREZ : dire sa révolte contre la politique de Macron et le capitalisme !

Le gouvernement a décidé d’utiliser l’article 49.3 de la Constitution pour imposer la retraite par points sans vote au Parlement. Il a pourtant une confortable majorité à l’Assemblée, mais il est simplement pressé d’en finir au plus vite avec une réforme qui ne passe pas dans le monde ouvrier.

         Pour Macron, comme pour ses députés, prêts à voter cette loi des deux mains, seuls comptent les intérêts des plus riches de ce pays. L’âge de la retraite sera repoussé et les pensions seront diminuées parce que le grand patronat veut payer de moins en moins.

         Bien des travailleurs souhaitent rejeter les candidats de Macron aux élections municipales sans avoir à voter pour d’autres politiciens qui ne valent pas mieux. C’est pourquoi Lutte ouvrière présente ses propres listes dans la mesure de ses forces. Nous sommes loin de couvrir toutes les villes, mais LO sera présente dans près de 240 communes, dont Argenteuil avec une liste conduite par Dominique MARIETTE et Valérie SUAREZ.

         Nos candidates et candidats sont des travailleurs, actifs, chômeurs, retraités, à l’image du monde du travail. Ils se présentent tous sous un seul et même drapeau, le camp des travailleurs.

         La lutte de classe de la bourgeoisie creuse le fossé entre riches et pauvres. Il s’agit d’un combat général qui oppose le camp des travailleurs à une poignée de multimillionnaires.

         Si la lutte de classe se déroule d’abord au sein des entreprises entre le grand patronat et les salariés, elle se poursuit certes aussi à l’échelle locale où vivent les travailleurs, mais il est impossible de changer les choses petit bout par petit bout à l’échelle d’une municipalité.

         Même avec la meilleure volonté du monde, aucun maire ne peut, à lui seul, compenser les dégâts engendrés par la société capitaliste, en prenant des mesures favorables à la population. Rien ne peut empêcher les ravages engendrés par les licenciements, le chômage, les bas salaires, les horaires de travail infernaux, les cadences qui usent et tuent, la dégradation des services publics utiles à la population.

         Aucune équipe municipale ne peut nous protéger de la crise économique qui peut s’aggraver du jour au lendemain et menace tout l’édifice de s’écrouler. Alors, contrairement aux autres candidats, ceux de Lutte ouvrière ne feront pas de promesses électoralistes. Ils diront que les travailleurs n’obtiendront rien d’essentiel sans imposer un certain rapport de force avec la classe capitaliste qui exerce une dictature sur la société.

         Si des candidats de Lutte ouvrière sont élus, ils seront du côté des salariés en grève contre leurs patrons, du côté des habitants menacés par les spéculateurs… Et surtout, ils œuvreront auprès des travailleurs pour qu’ils prennent conscience qu’il leur appartient de changer le monde.

         Avec les candidats de Lutte ouvrière, rejetez les notables et les politiciens et placez-vous dans le camp des travailleurs conscients et combatifs. Affirmez que vous ne vous résignez ni à l’exploitation, ni au capitalisme !

         Voilà nos objectifs, et c’est sur la base de ces derniers, que nous vous appelons à voter et à faire voter pour les listes « Lutte ouvrière –Faire entendre le camp des travailleurs ». Vous pouvez rallier à ce vote en discutant autour de vous, en diffusant nos objectifs. C’est la meilleure des campagnes électorales.

         À Argenteuil, votez et faites voter pour la liste conduite par Dominique MARIETTE, enseignant retraité, et Valérie SUAREZ, employée.


Pour tout contact : MDommarie@aol.com


Lisez le blog « lo argenteuil »

FR3 débat sur les élections municipales à Argenteuil : nous n’avons été ni prévenu ni invité


Service public ? Pas pour le public des travailleurs !


Par hasard, nous avons su samedi dernier qu’un débat était organisé hier sur FR3 Ile de France portant sur les élections municipales à Argenteuil. Cela nous a ensuite été confirmé. Mais nous n’avons été ni averti ni informé, en tout cas, nous n’avons nullement été avertis pour quelles raisons nous n’étions pas invité. Nous avons interrogé là-dessus le responsable. Nous attendons toujours sa réponse…
         Bien évidemment, cela ne nous étonne pas. Si l’accès aux médias était égal pour tous, cela se saurait.
         Il paraît que la question centrale abordée concernait le projet Cap Héloïse et la question du réaménagement des berges. Si cela avait vraiment intéressé les responsables de l’émission, ils auraient appris que moi-même, tête de liste de notre liste « Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs » s’était beaucoup impliqué dès 2016 sur cette affaire, qu’il avait mobilisé (certes avec d’autres) pour informer la population, connaître son avis, et la mobiliser. Bref, à l’image de la politique que nous défendons dans ces élections : des conseillers municipaux Lutte ouvrière, points d'appui aux luttes de la population.
         À ceux qui n’ont pas été très délicats dans cette affaire, j’offre, pour réfléchir, ce petit dessin de 1968 ! DM


mardi 3 mars 2020

Argenteuil : liste « Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs ». Le discours samedi à l’occasion du banquet (2)


Reconstruire un parti des travailleurs, communiste et révolutionnaire



Nous présentons un nombre de listes en nette augmentation par rapport à 2014, dans les villes, grandes mais aussi moyennes du pays, et qui portent toutes le même intitulé, et c’est tout un programme : les listes « Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs ».
         Ces listes sont à l’image de notre classe, le monde du travail, le camp des travailleurs. Elles ne comportent ni notable ni apprenti notable, ni PDG ni directeur d’entreprise, ni trader ni ex-haut fonctionnaire. Elle est composée d’hommes et de femmes qui vivent la vie de tous les travailleurs, qui habitent nombreux les quartiers populaires. C’est vrai à Argenteuil comme partout. À Argenteuil, la plus jeune de nos candidates, une étudiante, a 18 ans, et la plus ancienne, une retraitée, ex institutrice d’une école de la commune, a plus de 90 ans. Notre liste est composé d’ouvriers, actifs ou retraités, de techniciens, d’ingénieurs, d’employés, de personnels de services sociaux et de santé, d’enseignants. Bien évidemment, tout cela est à mettre aussi au féminin, et pas seulement parce que la loi électorale oblige à la parité, mais parce que nous y tenons, nous qui sommes des communistes révolutionnaires et combattons pour l’égalité femmes-hommes.
                            Nous pensons qu’en présentant de telles listes sur un axe clair et net de classe, cela aidera ceux qui le souhaitent, et nous espérons qu’ils seront le plus nombreux possible, à affirmer leur conscience d’appartenir à ce monde du travail, à la classe des travailleurs.
         Cette conscience n’est pas seulement nécessaire pour modifier dans la société capitaliste actuelle le rapport des forces entre les deux principaux camps qui partagent la société, lequel rapport des forces conditionne la situation du monde du travail. Elle est aussi une nécessité pour l’avenir de la société toute entière.
         Comme nous le disons dans notre circulaire électorale que vous recevrez : « Seul un pouvoir d’État s’appuyant sur les classes laborieuses, exercé collectivement et démocratiquement, pourra exproprier la classe capitaliste et prendre en main la direction de l’économie. C’est alors seulement qu’elle pourra être organisée pour satisfaire les besoins de toute la population, et non pour qu’une minorité accumule des profits. »
         On est certes encore loin de cela, mais chaque vote « Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs » sera un geste en direction de cette transformation future.
         Ce ne sont pas les élections qui changeront la vie de la population. Les travailleurs ont continué à en faire la douloureuse expérience ces dernières décennies, mais les élections peuvent au moins permettre l’expression du « camp des travailleurs ».
         En votant pour nos listes, les électeurs affirmeront leur conscience d’appartenir à ce camp capable demain de développer son offensive contres ses exploiteurs, et, un jour, de donner une issue favorable à la crise de la société capitaliste actuelle.
           En présentant nos listes, nous voulons donner cette possibilité aux travailleurs. Un travailleur ne devrait devoir que voter pour son camp, comme naguère lorsqu’il était massivement évident de voter pour le parti ouvrier quand on est ouvrier, et que des ouvriers partaient en cortège derrière le drapeau rouge des travailleurs pour porter leurs suffrages à leur parti.
                   C’est cette conscience-là que nous voulons aider à redévelopper.
                   Pendant les dernières décennies jusqu’à aujourd’hui, la conscience collective du monde du travail n’a cessé de reculer dans le pays. Cela est lié à l’effondrement de ce que fut le PCF qui malgré ses défauts politiques maintint longtemps des réseaux collectifs basés sur une certaine conscience de classe, dans les entreprises, dans les quartiers, et plus particulièrement dans les villes qu’il dirigeait. On mesure les conséquences de tout cela ici à Argenteuil où ces réseaux collectifs se sont considérablement rétrécis. Cet effondrement du PCF fut en particulier lié à son alignement sur la politique des gouvernements dits de « gauche » tout autant liés aux groupes capitalistes et à la défense de leurs intérêts que les gouvernements dits « de droite ». À cet égard, le ralliement de l’ancien député d’Argenteuil-Bezons et ex-secrétaire général du PCF Hue à Macron est tout un symbole.

                   Le résultat de 40 ans durant lesquels les gouvernements dits de gauche ont assuré comme ceux de droite, la défense de la bourgeoisie, durant les épisodes Mitterrand, Jospin, Hollande, est terrible pour les travailleurs à qui on a demandé de soutenir sans réserve ces « camarades présidents ».
             De déception en déception, le monde du travail a perdu ses points de repère, ses réseaux d’organisation collective, bref sa conscience de classe s’est effondrée.
            C’est pourquoi les étiquettes de gauche et de droite sont aujourd’hui complètement dévalorisées, au point que ce n’est pas –on le constate bien à Argenteuil- ce que les listes mettent en avant. Elle préfère mettre en avant « Argenteuil ceci », ou « Argenteuil cela ».              Eh bien, avec nous, les choses sont claires. Avec l’intitulé de nos listes « Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs », nous affirmons les véritables références, celles de notre classe. Il s’agit à la fois d’affirmer la présence de notre parti Lutte ouvrière, et d’affirmer celle du « camp des travailleurs ».
                 Il est urgent que se redéveloppe dans le pays un parti des travailleurs. Un parti qui ne peut être que communiste et révolutionnaire. Communiste car face à la propriété privée des moyens de production qui mène l’humanité à la catastrophe, il faudra imposer la propriété collective des moyens de production, gérée démocratiquement et avec conscience, et cela à l’échelle de la planète entière. Révolutionnaire, car cela ne pourra se faire que si les travailleurs prennent véritablement le pouvoir, et ce n’est pas par les élections qu’ils pourront le faire.
            La reconstruction de ce parti passe par la réimplantation des idées communistes révolutionnaires dans les entreprises et les quartiers populaires, par la présence de militants défendant ces perspectives, à la manière de ce qui exista naguère, autour en particulier du parti socialiste à ses origines, puis avec le développement du PCF. C’est ce que nous à Lutte ouvrière nous visons à reconstruire. Mais si les élections ne permettront jamais de changer la vie, ces élections peuvent contribuer à cette reconstruction.
         À cet égard, les élections municipales ont une caractéristique particulière. Élections de listes, elles nécessitent la présentation dans les grandes villes, de listes complètes de 20,30, 40, 50, 60 candidats, et plus. Ainsi à Argenteuil, notre liste comprend 55 candidates et candidats. Pour les établir, il a fallu bien des rencontres, des discussions. De nouveaux contacts se sont faits. Ce sont plus de 12000 personnes qui se retrouvent sur nos listes à l’échelle du pays.
         L’implantation des idées communistes révolutionnaires à travers tout le pays par la présence de réseaux militants, si limités encore soient-ils, est un des éléments nécessaires pour que réapparaisse bientôt un parti ouvrier défendant les intérêts politiques du monde du travail qui lui manque tant depuis si longtemps. En tout cas, par la progression du nombre de nos listes, nous pensons que nous avons fait cette année un pas de plus sur ce chemin… (suite et fin demain)

Argenteuil, élections municipales : Conclusion de l'intervention de Dominique Mariette lors de la fête Lutte Ouvrière d'Argenteuil

samedi 29 février 2020

Argenteuil, élections municipales, la liste « Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs »


1.MARIETTE Dominique, enseignant retraité

2.SUAREZ Valérie, employée

3.GAJDOS Rémi, ouvrier de l’automobile

4.REINMANN Agnès, professeur des écoles spécialisée retraitée

5.EL MARBATI Abdelatif, aide-soignant

6.ALLANI Sonia, informaticienne

7.GRANDJEAN Thierry, technicien de l’électronique retraité

8.MARINHO Andrea, étudiante

9.BONHOMME Gilles, formateur

10.LIVET Joelle, ingénieur de l’électronique retraitée

11.FURTADO Nicolau, conducteur de bus

12.RENAULT Murielle, ouvrière retraitée

13.DUHOURCAU Christian, professeur documentaliste retraité

14.GENIPA Anne, gardienne de lycée

15.COTTENÇON Yves, ouvrier retraité

16.LAURENT Florence, accompagnatrice d’enfants

17.AUSSEL Denis, enseignant

18.SCHWARTZ Myriam, enseignante

19.LASRI Samir, employé de la grande distribution

20.LANGLOIS Sylvie, employée d’aide à la personne

21.LEBEL Hervé, informaticien

22.GOMEZ Conchita, technicienne de l’électronique retraitée

23.EL AISSAOUI Ahmed, chauffeur-livreur

24.GUIBERT Céline, éducatrice spécialisée

25. LECOMTE Michel, technicien retraité

26.PERRAUDIN Nadège, assistante sociale

27.BOHER Alain, cheminot retraité

28.DHUIN Myriam, employée aide à la personne

29. PAOLI Jean-Claude, cheminot retraité

30.SUAREZ Francine, secrétaire hospitalière retraitée

31.THERIN Jean-Marc, intermittent du spectacle

32.GRESSIER Aline, agent territorial retraitée

33. ABADIE Alex, chauffeur de taxi

34.LABAT Simone, ouvrière retraitée

35.MURET Daniel, comédien

36.CHEVALIER Martine, employée de banque retraitée

37.AGUAYO IBACETA Georges, retraité

38.LEBRUN Claire, professeure des écoles spécialisée

39.MÉLÉ Robert, agent du logement social retraité

40.MAIREY Isabelle, employée d’assurance

41. RICHEVAUX Daniel, ouvrier chimiste retraité

42.KERBRAT Régine, infirmière retraitée

43.ALLANI Naoufel, ouvrier de blanchisserie

44.PÉTÉ Solange, institutrice retraitée

45.BORGES Jean-Louis, employé des finances publiques

46.FLAMAND Martine, ouvrière retraitée

47.LE PHAT TAN Frédéric, cheminot

48.IKEROUTENE Patricia, mère au foyer

49.GUE Antoine, professeur

50.PUYAU-PUYALET Françoise, secrétaire retraitée

51. KAWA Joël, enseignant retraité

52. BEGHIN Marie-Agnès, assistante sociale retraitée

53. BIGLIA Didier, chauffeur

54.JAMME Françoise, mère au foyer

55.GOGAUL-SING -Luc, agent territorial retraité

Nos candidates et candidats sont des ouvriers, des employés, des cheminots, des manutentionnaires, des techniciens, des caissières, des auxiliaires de vie, des agents d’entretien, des hospitaliers, des enseignants… en activité, au chômage ou à la retraite. Ils se présentent tous sous un seul et même drapeau, le camp des travailleurs, car les salariés ont à se rassembler et à défendre leurs intérêts non seulement là où ils travaillent mais aussi, là où ils vivent.

vendredi 28 février 2020

Argenteuil, liste « Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs » : tract pour nos discussions avec les travailleurs


LUTTE OUVRIERE-ARGENTEUIL

                                                                                                 Le 25.02.20.

Le vote pour les listes « Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs » aux municipales : dire sa révolte contre la politique de Macron et le capitalisme !

Le gouvernement s’apprête à utiliser l’article 49.3 de la Constitution pour imposer la retraite par points sans vote au Parlement. Il a pourtant une confortable majorité à l’Assemblée, mais il est simplement pressé d’en finir au plus vite avec une réforme qui ne passe pas dans le monde ouvrier.

         Pour Macron, comme pour ses députés, prêts à voter cette loi des deux mains, seuls comptent les intérêts des plus riches de ce pays. L’âge de la retraite sera repoussé et les pensions seront diminuées parce que le grand patronat veut payer de moins en moins.

         La Macronie risque de le payer politiquement cher et très vite puisque les élections municipales auront lieu le 15 mars. Dans les grandes villes, les Municipales sont des élections politiques dans le sens où l’on vote d’abord pour un parti. Bien des travailleurs souhaitent rejeter les candidats de Macron sans avoir à voter pour d’autres politiciens qui ne valent pas mieux. C’est pourquoi Lutte ouvrière présente ses propres listes dans la mesure de ses forces. Nous sommes loin de couvrir toutes les villes, mais LO sera présente dans près de 240 communes, dont Argenteuil avec une liste conduite par Dominique MARIETTE.

         Nos candidates et candidats sont des travailleurs, actifs, chômeurs, retraités, à l’image du monde du travail. Ils se présentent tous sous un seul et même drapeau, le camp des travailleurs.

         La lutte de classe de la bourgeoisie creuse le fossé entre riches et pauvres. Il s’agit d’un combat général qui oppose le camp des travailleurs à une poignée de multimillionnaires.

         Si la lutte de classe se déroule d’abord au sein des entreprises entre le grand patronat et les salariés, elle se poursuit certes aussi à l’échelle locale où vivent les travailleurs, mais il est impossible de changer les choses petit bout par petit bout à l’échelle d’une municipalité.

         Même avec la meilleure volonté du monde, aucun maire ne peut, à lui seul, compenser les dégâts engendrés par la société capitaliste, en prenant des mesures favorables à la population. Rien ne peut empêcher les ravages engendrés par les licenciements, le chômage, les bas salaires, les horaires de travail infernaux, les cadences qui usent et tuent, la dégradation des services publics utiles à la population.

         Aucune équipe municipale ne peut nous protéger de la crise économique qui peut s’aggraver du jour au lendemain et menace tout l’édifice de s’écrouler. Alors, contrairement aux autres candidats, ceux de Lutte ouvrière ne feront pas de promesses électoralistes. Ils diront que les travailleurs n’obtiendront rien d’essentiel sans imposer un certain rapport de force avec la classe capitaliste qui exerce une dictature sur la société.

         Si des candidats de Lutte ouvrière sont élus, ils seront du côté des salariés en grève contre leurs patrons, du côté des habitants menacés par les spéculateurs… Et surtout, ils œuvreront auprès des travailleurs pour qu’ils prennent conscience qu’il leur appartient de changer le monde.

         Avec les candidats de Lutte ouvrière, rejetez les notables et les politiciens et placez-vous dans le camp des travailleurs conscients et combatifs. Affirmez que vous ne vous résignez ni à l’exploitation, ni au capitalisme !

Ce samedi 29 février a lieu la grande fête fraternelle annuelle des amis de Lutte ouvrière à Argenteuil
À 17 heures 45 : débat sur le mouvement contre la réforme des retraites et sur les élections municipales. Dominique MARIETTE y participera, puis prendra la parole dans la grande salle à 19 heures 45 (entrée libre)
Apéritif, banquet, soirée dansante : tarif adultes : 16 euros pour les adultes et 8 pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans. Réservez au 06.99.49.98.64.

vendredi 21 février 2020

Argenteuil, élections municipales de mars 2020, en réponse au journal Le Parisien-95 en guise de conclusion


Des conseillers municipaux Lutte ouvrière, pour être encore plus aux côtés des travailleurs et de la population !


Le journal Le Parisien-95 prépare un tableau comparatif sur les engagements des différentes listes d’Argenteuil si elles l’emportaient en mars prochain lors des élections municipales. La question était : quelles seraient en quelques phrases vos trois premières mesures si vous l’emportiez ?

         Pour conclure, voilà ce que j’ai répondu à propos de la dernière partie qui concernait d’ « autres » propositions :

Autres

Proposition 1 : Rénovation de la salle des fêtes communale et publique Jean Vilar. Rénovation plutôt qu'une reconstruction nettement plus coûteuse et plus longue.

Proposition 2 : Rétablissement d'une utilisation prioritaire pour les organisations syndicales de travailleurs de l'Espace Nelson Mandela, couplé avec le rétablissement d'une subvention d'aide aux organisations syndicales de travailleurs.

Proposition 3 : Retour à la situation des agents de la Ville d'Argenteuil telle qu'elle était avant le début du second mandat de Georges Mothron : temps de travail, semaine de travail n'excédant pas 35 heures, abandon de la prime dite de "présentéisme", etc.

Ces mesures que nous prendrions dès notre élection sont simplement dans la continuité des combats que Lutte ouvrière a mené depuis des années à Argenteuil : pour la défense de la salle Jean Vilar, contre le projet « Cap-Héloïse ». Quant au rétablissement des moyens dont les organisations syndicales ont été privées, ce ne serait qu’un juste retour des choses. Tout comme l’annulation des mesures prises depuis 2014 par la municipalité actuelle, à l’encontre des agents de la Ville, victime d’une municipalité sans aucune empathie avec le « camp des travailleurs » ! Dominique MARIETTE



jeudi 20 février 2020

Argenteuil, élections municipales de mars 2020, en réponse au journal le Parisien sur «la sécurité »


Pour une société plus sûre, se débarrasser du capitalisme !



Le journal Le Parisien-95 prépare un tableau comparatif sur les engagements des différentes listes d’Argenteuil si elles l’emportaient en mars prochain lors des élections municipales. La question était : quelles seraient en quelques phrases vos trois premières mesures si vous l’emportiez ?
         Pour poursuivre, voilà ce que j’ai répondu à propos de la « sécurité » :
« Sécurité »

Proposition 1 : Désarmement de la police municipale.

Proposition 2 : Embauche des éducateurs de rue nécessaires.

Proposition 3 : Restauration du rôle et des moyens de la Maison des Jeunes et de la Culture, avec développement de véritables annexes de quartier.

Ces réponses sont des réponses de bon sens. Comme si l’armement de la police municipale allait régler la question des agressions et des incivilités. Cela est largement tout aussi vrai pour la vidéosurveillance dont le bilan n’a jamais été fait, en tout cas à Argenteuil.
         Quant à la sécurité maximum de tous, il faut assurer la sécurité de l’emploi avec des salaires décents pour améliorer la situation des quartiers. Il faudrait « mettre le paquet » pour l’éducation et la culture. Mais pour cela, il faudra l’imposer à ceux qui aggravent a contrario la situation du monde du travail et par là même bien des problèmes sociétaux.

mercredi 19 février 2020

MJC d’Argenteuil : elle se redéveloppera !


Nous espérons le meilleur avenir pour la MJC




Le conseil d’administration de la Maison des Jeunes et de la Culture d’Argenteuil, de la rue des Gobelins a interrogé les différentes listes aux élections municipales sur comment elles « voient l’avenir de la MJC ».
         Nous sommes de ceux qui avons suivi de près les soucis de la MJC. Commencés sous le mandat précédent, ils ont été nettement aggravés sous le mandat actuel de Georges Mothron : réduction des moyens et réduction des locaux, perte d’identification MJC du bâtiment de la rue des Gobelins.
         Ce fut un très mauvais coup mais surtout un très mauvais calcul, car le recul de l’action envers les jeunes et la culture est un très mauvais calcul pour l’ensemble de la société, en l’occurrence pour les habitants d’Argenteuil. Mais lorsque les édiles s’attaquent à des structures parce qu’ils ne les contrôlent pas, se soucient-ils de cela, comme de bien des choses par ailleurs qui concernent directement la population ?
         En tout cas, bravo à vous qui restez debout pour la défense de la MJC.
         Et nous continuerons d’être à vos côtés, comme nous l’avons été dans le passé. Cette attitude de notre parti illustre ce que nous serions en tant que conseillers municipaux, voire en tant que municipalité des travailleurs. Etre aux côtés de tous ceux qui se battent pour les intérêts de la collectivité, comme vous le faîte pour l’Éducation populaire.
Dominique MARIETTE qui conduit la liste « Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs »

Argenteuil, élections municipales de mars 2020, en réponse au journal le Parisien sur « l’environnement »


Pour le respect de l’Environnement, viser à se débarrasser du capitalisme !


Le journal Le Parisien-95 prépare un tableau comparatif sur les engagements des différentes listes d’Argenteuil si elles l’emportaient en mars prochain lors des élections municipales. La question en l'occurrence était : quelles seraient en quelques phrases vos trois premières mesures si vous l’emportiez ?
         Pour poursuivre, voilà ce que j’ai répondu à propos de l’Environnement :        

Environnement

Proposition 1 : Abandon complet du projet Lidl de la Butte d'Orgemont.

Proposition 2 : Travail pour la reconquête des berges. Remplacement de la RD311 par une voie unique dans chaque sens, avec succession de feux synchronisés. Cela permettrait en reconquérant la voie double Bezons-Argenteuil d'établir à nouveau un bel espace de berge, avec rétablissement d'un véritable "chemin de halage" de promenade.
Proposition 3 : Respect du contrat établi avec la société gérant le "port à sable" et qui prévoyait une voie de circulation pour les piétons et les cyclistes.



Ces réponses sont des réponses de bon sens. La proposition 2 exigerait d’avoir l’argent pour le faire. Et le problème de l’environnement dépasse fondamentalement les frontières communales.
         A ce niveau, le principal danger lié à l’environnement est celui de la pollution, majeure dans la banlieue nord et nord-est de Paris. Une pollution multiple, sonore, de particules, etc. Ce sont les intérêts capitalistes qui sont là directement visés. C’est le pouvoir de cette classe qu’il faudra renverser.