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dimanche 25 avril 2021

L’Assurance-chômage, travailleurs précaires, intermittents, non à la réforme !

 

Tous concernés, développer la mobilisation

 






Les manifestations de vendredi à travers le pays ont connu -dans les conditions actuelles- un succès notable. Si la participation des intermittents du spectacle était importante, ce n’est pas la réouverture des théâtres et autres lieux culturels qui était au cœur de la mobilisation, mais la réforme de l’Assurance-chômage (voir ci-dessous) qui va aggraver un peu plus la situation de l’ensemble des chômeurs et représenter une épée de Damoclès sur l’ensemble des travailleurs. En tout cas, le succès de la journée de vendredi est de bon augure pour la mobilisation que le monde du travail doit développer afin que le gouvernement abandonne purement et simplement son projet ravageur. DM

 

Assurance chômage : appauvrissement programmé

21 Avril 2021

D’après une étude de l’Unedic, au 1er juillet, 1,1 million de nouveaux chômeurs toucheront, la première année, une allocation inférieure de 17 % à celle qu’ils auraient touchée avant la réforme de l’Assurance chômage. Mais il ne s’agit que d’une moyenne.

La cause en est le nouveau mode de calcul utilisé pour définir le montant de l’indemnisation. Il consiste à diviser les salaires des 24 derniers mois par le nombre de jours travaillés mais aussi non travaillés pour cause de chômage partiel, de congés maladie ou de maternité. Ainsi, après juillet, de deux travailleurs ayant eu le même type de parcours payé au smic, l’un pourrait toucher 650 euros, somme déjà inférieure de 30 % à ce qu’elle aurait été avant la réforme, tandis que l’autre, ayant été au chômage partiel, en toucherait 440. De deux travailleuses, dont l’une ayant eu six mois de congé maladie et de congé maternité et pas l’autre, la première toucherait une allocation chômage inférieure de 30 % à la seconde.

Le gouvernement fait valoir qu’il a finalement plafonné le nombre de jours non travaillés pris en compte, qu’il a provisoirement suspendu l’exigence de 6 mois travaillés sur les 24 derniers pour avoir droit à l’indemnisation, ce qui était prévu à l’origine de la réforme, que la durée d’indemnisation sera de 14 mois au lieu de 11 comme avant la réforme. Mais tout cela n’est encore que provisoire jusqu’à un « retour à meilleure fortune », le gouvernement annonçant que ce sera revu quand il y aura la baisse du nombre de chômeurs de catégorie A, sans aucune activité, et que le nombre d’embauches de plus d’un mois, hors intérim, augmentera.

Voilà qui annonce de nouvelles querelles de chiffres et des tractations entre le gouvernement, le patronat, relativement satisfait puisque le malus pour utilisation trop fréquente des contrats courts est aussi suspendu, et les syndicats.

Quant aux chômeurs dont le nombre va exploser dès que les mesures d’aide aux entreprises disparaitront, ils vont se retrouver dans une situation de plus en plus difficile, voire catastrophique, qu’ils aient multiplié les contrats courts ou été en chômage total, comme le sont tous les intermittents et saisonniers.

Derrière la prétention à lutter contre le recours excessif aux contrats courts, l’objectif clairement affiché par le gouvernement est d’économiser jusqu’à 2,3 milliards par an, quoi qu’il en coûte aux chômeurs. Dans un contexte où le patronat licencie et jette au chômage des centaines de milliers d’intérimaires, la baisse des indemnités s’apparente à une double peine.

Plusieurs rassemblements ont déjà eu lieu à l’appel de syndicats ou d’associations, regroupant des intermittents du spectacle et des travailleurs précaires, qui sont particulièrement visé par cette attaque. Vendredi 23 avril, des manifestations sont prévues dans tout le pays. Tous ceux qui manifesteront pour réclamer le retrait de cette réforme ont bien raison.

                                             Sylvie MARÉCHAL (Lutte ouvrière n°2751)

jeudi 1 avril 2021

Travailleurs intermittents : Lieux culturels occupés : contre la précarité généralisée. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière à paraître

 Lieux culturels occupés : contre la précarité généralisée

31 Mars 2021

Les occupations de lieux culturels (théâtres, salles de concert…) se multiplient. Elles font suite à celle du théâtre de l’Odéon le 4 mars, après la manifestation organisée par la CGT spectacle.

 


Même s’il s’agit d’occupations de lieux de culture, leurs revendications dépassent le simple champ culturel. On y retrouve naturellement des intermittents du spectacle, mais aussi des maîtres d’hôtel, des guides-conférenciers et d’autres travailleurs précaires. Leur point commun : n’avoir pas pu travailler depuis le début de l’épidémie de Covid-19 en France, il y a un an.

Leurs revendications ? D’abord, l’annulation de la réforme de l’Assurance chômage, plusieurs fois repoussée, qui doit entrer en vigueur le 1er juillet prochain. L’État veut réaliser des économies considérables sur le dos des salariés le plus touchés par la crise, alors qu’il se refuse à taxer les profits des grandes entreprises, qui cette année battent des records. Ensuite, ils revendiquent la prolongation des droits aux indemnités chômage pour tout le monde. Car, privés d’emploi depuis plus d’un an, beaucoup de travailleurs ne réunissent pas les conditions requises pour accéder à l’indemnisation et risquent de se retrouver à la rue.

Ces travailleurs n’en­trent pas dans le « quoi qu’il en coûte » martelé par Macron. C’est pourquoi des occupants des théâtres, la CGT et des associations de chômeurs organisent les revendications et actions des « vendredis de la colère », autour de l’Assurance chômage. À Paris notamment, vendredi 26 mars, une banderole a été déposée symboliquement au pied du Sacré-Cœur, en hommage aux 150 ans de la Commune, puis plus de 2 000 manifestants sont partis de Palais-Royal en direction du ministère du Travail. Une délégation a été reçue, mais aucune réponse n’a été donnée aux revendications.

Les occupants des théâtres appellent à élargir le mouvement à d’autres lieux et d’autres formes, et à rejoindre les « vendredis de la colère ».

                                                       Correspondant LO (Lutte ouvrière n°2748)

 

Achetez Lutte ouvrière (1,2 euro) n°2748, et Lutte de classe (2,5 euros) n°214

         Lors de nos permanences :

 -ce jeudi de 11 heures à midi, centre commercial de Joliot-Curie ;

--ce vendredi, de 17 heures 15 à 17 heures 45 au carrefour Babou ;

- ce samedi : de 10 heures à 10 heures 30 au marché des Coteaux et de 11 h. à midi au marché de la Colonie ;

-dimanche de 11 heures à midi, au marché Héloïse ;

-mercredi 7 avril, de 11h. à 11 h.30 au marché des Champioux ;

         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

Malgré mes paramètres, mes 5 articles du jour apparaissent sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM

Intermittents, Intermittents de l’Évènementiel, une action difficile, mais la seule voie pour ne pas crever

Une autre correspondance de deux intermittents de l’Évènementiel  sur la mobilisation de ces travailleurs

Que vivent les vendredis de la colère !

 





Les intermittents de l’évènementiel continuent plus que jamais à mener des actions aux côtés des intermittents du spectacle qui ont lancé l’occupation du Théâtre de l’Odéon. Ils participent également à l’occupation de celui-ci.

         Ce sont les « vendredis de la colère contre la nouvelle réforme de l’indemnisation-chômage ». Vendredi dernier, les différents secteurs de l’Intermittence ont manifesté du ministère de la culture au ministère du travail.

         Quatre représentants des différents secteurs de « l’intermittence » ont alors été reçus. La réponse est claire : pour les intermittents du spectacle, pas de deuxième année blanche pour le rechargement des droits au chômage. Pas de reprise du travail. L’« aide » financière de l’État décidée mois après mois.

         Pour les autres « intermittents de l’emploi » : pas de statut, pas d’aide, pas de reprise pour l’instant.

         Il faut une solution à la crise qui touche chacun ! Il faut des aides identiques, mais surtout des aides qui nous permettent tous de vivre.

         Pour l’instant, à l’échelle du pays, ce sont surtout des Intermittents du spectacle qui sont mobilisés. Lors de cette dernière manifestations, seule une trentaine d’intermittents de l’Évènementiel étaient présents. Quant aux conférenciers, ils n’étaient pas nombreux non plus.

         Une nouvelle initiative est prévue vendredi.

         Ceux qui sont mobilisés depuis des mois ont pris la seule voie qui puisse permettre la satisfaction des revendications. Bravo pour leur courage.

         Mais pour gagner, il faut qu’ils soient rejoints par d’autres, beaucoup d’autres, pour l’élargissement de l’action, afin de gagner. C’est la seule voie.

 

On nous prie d’indiquer qu’il y a eu d’autres mobilisations d’« intermittents de l’Évènementiel » en lien avec les théâtres occupés, à Rouen le 19 mars, à Nice le 20 mars et à Avignon vendredi dernier.DM

mardi 23 mars 2021

Intermittents de tous les secteurs en lutte, un texte de la compagnie Jolie Môme

Le sens et le combat de ceux qui occupent les lieux de culture

 

Lors d'une fête de Lutte ouvrière à Presles

Chacun d’entre nous connaît bien sûr Jolie Môme, une compagnie qui a le cœur qui penche du côté des opprimés, et qui diffuse à longueur d’années joie, culture et conscience, à travers des spectacles musicaux bien envoyés. En roue libre comme les autres compagnies depuis un an, ils sont bien sûr de la lutte de tous les Intermittents. Ci-dessous, un texte bien envoyé contre un « embrouilleur » de première, soutien du gouvernement. DM