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samedi 5 avril 2025

Gaza : la guerre jusqu’à quand ?

 Gaza : la guerre jusqu’à quand ?

Après avoir rompu le cessez-le-feu à Gaza et tué en dix jours un millier de Palestiniens de plus, Netanyahou dit vouloir reprendre des négociations avec le Hamas, et invite ses dirigeants à déposer les armes.

Publié le 02/04/2025

 

 

En fait, non seulement les bombardements israéliens n’ont pas cessé, mais des ordres d’évacuation des zones d’intervention militaire terrestre ont été diffusés, au nord et au sud du territoire. La menace portait le 31mars sur la population réfugiée à Rafah, à la frontière égyptienne. Larmée a reconnu sans sourciller avoir tué quinze secouristes dans cette zone en bombardant des ambulances quelle avait trouvées « suspectes ».

Alors que la population, réfugiée sous des tentes et les rares abris en dur encore debout, tente de survivre en dépit du manque de moyens élémentaires de subsistance, le ministre israélien de la Défense a maintenu que la guerre s’appliquerait avec « une force maximale dans de nouvelles zones ». Peu de kilomètres carrés sont pourtant épargnés par les bombardements, et les Gazaouis n’ont plus la force de se déplacer, avec leur famille et leurs maigres biens.

Les manifestations de quelques centaines de personnes qui ont eu lieu le 25mars et les jours suivants à Beit Lahyia, puis dans la ville de Gaza, à Jabaliya et Khan Younes, ont montré cette lassitude, y compris à l’égard de la politique du Hamas. Des pancartes et des slogans l’ont dénoncée en demandant la fin de la guerre et en affirmant « Nous ne voulons pas mourir ». On ne sait s’ils résultaient d’une mobilisation spontanée ou émanaient de militants du Fatah, qui eux-mêmes ont appelé le Hamas à quitter le pouvoir à Gaza pour que la guerre cesse, mais la protestation est légitime.

Car la mort de 53 000 femmes, hommes et enfants en dix-huit mois et la destruction du territoire sont évidemment d’abord le résultat de la guerre totale que mène le gouvernement d’Israël contre les Palestiniens. Mais le choix du Hamas de déclencher la guerre par son attaque du 7octobre 2023 y a aussi sa part. Que ce soit pour se maintenir au pouvoir face à ses concurrents politiques au sein de la population palestinienne, ou pour se frayer une place en tant quinterlocuteur dans les négociations avec Israël et les puissances régionales, l’organisation islamiste a ainsi ouvert un nouvel épisode, sanglant, dans la guerre que mène depuis des décennies l’État israélien à Gaza et en Cisjordanie. Et elle l’a fait dans des conditions telles que la population palestinienne ne pouvait que le payer très cher. Le Hamas a aussi contribué à renforcer politiquement le gouvernement israélien. Au moment où une partie de sa population le contestait, Netanyahou a pu lui répondre en s’engageant dans une guerre à outrance.

L’énorme manifestation qui, le 29mars encore, a conspué celui-ci à Tel Aviv montre quen Israël aussi, une partie de la population en a assez de la guerre et veut que les derniers otages reviennent. Le Premier ministre, soutenu par son gouvernement dextrême droite et son allié Trump, n’en continue pas moins sa mortelle fuite en avant. Jusqu’à quand ?

                                                          Viviane Lafont (Lutte ouvrière n°2957)

 

Les prochaines permanences et rendez-vous prévus à Argenteuil et la région :

-Aujourd’hui samedi 5 avril : de 10 h. à 10 h.30 au marché des Coteaux ;

-de 10 h.30 à midi, centre commercial de la cité Joliot-Curie ;

-de 11 heures à midi au marché de la Colonie ;

-et de 11 h.15 à midi devant Auchan au Val-Sud ;

Dimanche 6 avril, de 10 h.15 à 10 h.55 devant Intermarché du Centre ;

Et de 11 h. à midi, au marché Héloïse ;

Lundi 7 avril, de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien.

 


 

mercredi 29 janvier 2025

Auschwitz, et ceux qui l’ont préparé

 

Le système qui a engendré les camps nazis reste à abattre

 

 

Il y a 80 ans, le camp d’Auschwitz était libéré. Il était le plus grand des camps d’extermination dans lesquels les dirigeants nazis ont fait assassiner 6 millions de personnes, essentiellement des Juifs. Arrivés au pouvoir en 1933, les nazis avaient bénéficié du soutien des capitalistes allemands, qui comptaient sur eux pour écraser syndicats et partis ouvriers, réarmer l’Allemagne et remettre en cause le partage du monde à leur avantage.

         Ces gens-là ont porté au pouvoir les criminels qui voulaient exterminer les Juifs. Ils s’en sont accommodés, tout comme les dirigeants politiques d’aujourd’hui qui nous disent « plus jamais ça » ; au même moment, ils ferment les yeux sur les massacres et les génocides en cours !

         Alors, si les camps nazis ont été « libérés » en 1945, le système qui les a engendrés reste à abattre.

Argenteuil, 80ème anniversaire de la libération d’Auschwitz, un moment d’émotion mais pour ma part quelque peu gâché

 

De l’Officiel plutôt qu’un moment de réflexion

 

Débat en 2021 avec Frania au collège Paul-Vaillant-Couturier

La Mémoire et la compréhension des évènements historiques ne sont pas rien, d’autant plus à propos d'évènements qui mêlent l’effroi à l’horreur. C’est pourquoi, la rencontre organisée hier par « L’université inter âge » à Argenteuil à l’occasion du 80ème anniversaire de la libération d’Auschwitz ne pouvait me laisser indifférent. Il s’agissait de la rencontre avec une survivante des camps, Madame Frania Eisenbach-Haverland, âgée aujourd’hui de 98 ans.

         Mon souci fut le caractère protocolaire et officiel de la rencontre. Toutes les notabilités présentes furent citées. Le sous-préfet lut le message de la ministre sur la lutte nécessaire contre l’antisémitisme, mais dans lequel était incorporé une phrase venimeuse sur ceux qui tentent d’importer un conflit d’ailleurs dans le pays. Suivez-mon regard…

         La cérémonie puisqu’il faut plutôt l’appeler par ce nom fut ponctuée et conclue par des chants bien loin de la fraternité des peuples, la Marseillaise et le Chant des marais, très loin du message de Madame Frania Eisenbach-Haverland, lui, tout empreint de cette fraternité.

         Le film très émouvant qui avait été projeté était de qualité. L’enseignant émérite d’histoire du collège Paul-Vaillant-Couturier, Didier Rambault, qui avait largement contribué à son existence avec ses élèves n’a même pas été cité. Vraiment cela donne une idée de ce moment qui aurait pu être d’une toute autre qualité de réflexion mémorielle et historique, et donc éducative. DM

mercredi 22 janvier 2025

La rue, barbarie d’un pays riche

 

Combien de morts en 2025 ?

 

 

Au moins cinq personnes vivant à la rue sont mortes de froid ces derniers jours. Chaque année le drame se répète avec les vagues de froid, sans surprise en hiver. L’État ne met pas les moyens pour parer à l’urgence, ne serait-ce qu’en planifiant l’ouverture de lieux d’accueil en nombre suffisant.

         Cette société prétendument très civilisée qui produit de plus en plus de misère est incapable de donner un logement à tous, ce qui serait un minimum. Pire, tous les ans elle condamne à mort des sans domicile fixe, et l’État s’en lave les mains.