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dimanche 2 mars 2025

Groupe Manouchian, Rino Della Negra, une solidarité politique mais l’affirmation de la défense de la seule voie nécessaire, celle de la classe ouvrière internationale, celle de la perspective de la prise du pouvoir par les travailleurs

À propos de la disparition des gerbes de fleurs devant la stèle dédiée au jeune Rino Della Negra fusillé par l’armée allemande le 21 février 1944, nous avons écrit une brève ces jours derniers. Ci-dessous, un complément, celui d’un article du journal Lutte de classe de fin février 1944 édité par le groupe trotskyste dont Lutte ouvrière se réclame. Cet article y affirmait sa solidarité avec les militants fusillés, mais indiquait quelle voie politique les jeunes qui voulaient s’engager devait prendre. Celle de la transformation de la guerre impérialiste en guerre civile menée par les travailleurs contre le capital, pour les États-Unis socialistes d’Europe, pour le combat internationaliste, pour la IVème Internationale.

Défense des terroristes

Vingt-quatre « terroristes » sélectionnés viennent d’être livrés à la publicité par la Gestapo, pour dégoûter de l’armée clandestine, qui lutte contre l’impérialisme allemand, la « bonne société » et les petits bourgeois conformistes.

Regardez-les, disent les scribes de la Gestapo, ces faces « rusées et cruelles » de Juifs, de Polonais, d’Italiens, d’Espagnols communistes : ces gens prétendent juger du destin de la France ! Certes, d’après les prostitués de la presse bourgeoise, ce sont les Doriot et les Goering, aux faces bouffies, et tous les engraissés du régime de terreur bourgeois qui doivent décider du sort de la France...

Regardons-les bien, travailleurs : ces visages que le photographe et les commentaires des affiches veulent nous empêcher de voir sont des visages d’opprimés, des visages de travailleurs : ils sont notre propre visage. Comment ces têtes d’opprimés et d’exploités de plusieurs pays, qui luttent à mort contre le régime capitaliste d’exploitation et de misère, ne feraient-elles pas écumer de rage les bourgeois gavés au marché noir et vautrés dans les bras de prostituées qu’ils entretiennent avec le sang et la sueur des ouvriers ?

Regardons-les bien, camarades, ces têtes énergiques de jeunes qui bravent à leur « procès » les canailles galonnées chargées de les faire fusiller : leur courage doit servir d’exemple à tous les jeunes, à notre époque de guerres impérialistes et de guerres civiles.

« Ils ont des dizaines de crimes sur la conscience », profèrent leurs bourreaux, experts dans l’assassinat de milliers d’hommes en un seul jour, en une seule bataille… « Ils ont suivi l’école du crime », clament les professeurs qui enseignent l’« art » de la tuerie à des milliers de jeunes de 16 ans arrachés à leurs familles contre leur gré… « Ils ne sont pas la France », affirment les tortionnaires du peuple français qui n’ont pas assez de leur Milice, de leur police, de leur Garde mobile, des bandes fascistes et des troupes d’occupation spéciales pour venir à bout des dizaines de milliers de réfractaires à la déportation et au travail pour la guerre impérialiste, et qui se gardent bien de publier les listes des jeunes gens qu’ils abattent par dizaines tous les jours.

« Ce sont des bandits », écrivent les journaux à solde, en exposant certains cas particulièrement suspects. Mais si l’activité de véritables bandits, parmi lesquels il ne faut pas oublier des bandits de la Milice, de Doriot et de Déat, se poursuit impunément, n’est-ce pas là le résultat de l’anarchie croissante dans laquelle le capitalisme et la guerre ont jeté la société ?

La classe ouvrière est résolument pour ceux qui ont pris les armes contre les bourreaux français et allemands qui martyrisent les peuples ; elle accueille avec mépris les manœuvres de diversion de la bourgeoisie. Mais la classe ouvrière est inquiète ; elle ne comprend pas pourquoi des militants qui autrefois combattaient sans compromis la bourgeoisie de tous les pays, mènent actuellement leur lutte sous le drapeau tricolore et au bénéfice des armées de Washington, de Londres et d’Alger. Les ouvriers savent qu’ils n’ont rien à attendre d’une victoire d’armées capitalistes qui ne feraient que relever les armées allemandes dans leur rôle de gardes-chiourme pour maintenir le capitalisme. Ils savent que Roosevelt en Amérique et Churchill en Angleterre prennent contre la classe ouvrière les mêmes mesures que Hitler en Allemagne.

Le prolétariat cherche des militants et un parti qui luttent directement pour ses intérêts, pour son relèvement économique et culturel, pour ses conquêtes de juin 1936, conquêtes qui sont également odieuses pour tout gouvernement capitaliste, totalitaire ou parlementaire, et qui rencontreraient la même résistance de sa part.

Servir la classe ouvrière, c’est lutter pour les États-Unis socialistes d’Europe, pour la transformation de la guerre impérialiste en guerre civile, pour le socialisme. Lutter pour le triomphe de soi-disant démocraties sur le fascisme, c’est renouveler la trahison de 1914, quand les partis socialistes de l’Entente se mirent du côté de leur bourgeoisie sous prétexte de vaincre le militarisme.

De même que la grande majorité des ouvriers socialistes comprirent la trahison de leurs chefs et passèrent à la IIIe Internationale de Lénine et de Trotsky pour accomplir leur devoir de classe, de même la grande majorité des ouvriers communistes doit cesser de s’accrocher aux restes pourris de ce qui fut autrefois la IIIe Internationale pour lutter avec les militants de la IVe Internationale, parti mondial de la révolution socialiste.

Les militants combattants du PC restés fidèles à leur classe doivent se convaincre que le réveil de la classe ouvrière, par l’activité croissante de ses éléments les plus avancés et l’assaut de celle-ci contre le régime capitaliste, n’ont rien de commun avec la lutte sous le commandement des officiers réactionnaires de De Gaulle.

La IVe Internationale appelle les meilleurs militants de la classe ouvrière à serrer leurs rangs autour du drapeau rouge communiste, qui triomphera envers et contre tous de la barbarie capitaliste et de la guerre !

                                                         Lutte de classe Février 1944

mercredi 11 décembre 2024

Lutte ouvrière, communiqué sur notre congrès qui vient de se tenir

 7 et 8 décembre : le congrès de Lutte ouvrière

Publié le 09/12/2024

Le congrès annuel de Lutte ouvrière s’est tenu 7 et 8 décembre en région parisienne. 

Les discussions ont porté sur l’instabilité politique en France après la chute du gouvernement Barnier. La situation est marquée par le rejet profond du camp présidentiel de la part des couches populaires et la montée de l’extrême droite qui attise les divisions entre travailleurs. Alors que la gauche, à chaque fois qu’elle a été au pouvoir, a trahi les intérêts des couches populaires, le congrès a réaffirmé la nécessité de construire un parti ouvrier, communiste et révolutionnaire qui seul pourra représenter une perspective pour la société.

Le congrès a aussi tenu à discuter très largement de la situation internationale notamment des guerres en Ukraine et au Proche-Orient. La montée guerrière, dont personne ne peut dire jusqu’où elle mènera, et les risques d’une aggravation brutale de la crise économique mondiale représentent des menaces bien plus graves pour les travailleurs et toute la société que la crise parlementaire française. 

Comme c’est le cas depuis plusieurs années, des militants de plusieurs pays, se situant sur les mêmes positions que Lutte ouvrière, ont exposé la situation sociale et politique du pays dans laquelle ils militent. Ainsi ils ont rendu compte de leur activité aux Antilles, à la Réunion, aux États-Unis, en Côte d’Ivoire, en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Belgique, en Italie et en Turquie. Un rapport particulièrement marquant a été fait sur l’activité de nos camarades en Haïti, qui maintiennent leur présence militante dans la classe ouvrière et une expression politique dans un pays ravagé par la guerre des gangs.

L’ensemble des participants au congrès a réaffirmé que la seule classe sociale capable de représenter un autre avenir pour l’humanité que celui de la barbarie, est la classe ouvrière internationale. Il faut que celle-ci retrouve une conscience politique de classe, en créant de nouveaux partis communistes révolutionnaires, et se donne les moyens de renverser la classe capitaliste et le système impérialiste à l’échelle mondiale.

Le congrès a voté une série de textes d’orientation et a élu la direction de l’organisation pour l’année à venir.

jeudi 20 juin 2024

Élections législatives. Les candidats de Lutte ouvrière

Élections législatives. Les candidats de Lutte ouvrière

 Publié le 19/06/2024

Le 30 juin, Lutte ouvrière sera présente avec 550 candidates et candidats, soit dans la presque totalité des 577 circonscriptions du pays. Ce chiffre comprend les trois candidats de Guadeloupe et les deux de Martinique présentés par nos camarades de Combat ouvrier, les sept candidats de La Réunion, un candidat à Mayotte et un en Guyane.

 


Comme sur la liste des élections européennes et comme lors de tous les scrutins précédents, nos candidats sont des travailleurs, des militants souvent connus de longue date dans leur entreprise et leur quartier. Ce sont des ouvriers de l’automobile, de la chimie, des transports, des cheminots, des postiers, des enseignants, des employés du commerce ou des services, des soignants et des maçons, actifs ou retraités. Ils font partie de ce vaste monde du travail sur lequel repose toute la société et qui doit parler pour lui-même, car personne ne le fera à sa place.

Les candidats de Lutte ouvrière se présentent sur le même programme et avec le même drapeau que celui qu’ils défendent tous les jours, dans toutes les circonstances, le programme communiste, sous le drapeau rouge de tous les travailleurs.

Élus au Parlement, ils resteraient des militants ouvriers révolutionnaires et ne se transformeraient pas, eux, en loyaux gérants des affaires de la bourgeoisie, titre revendiqué par le gouvernement de Front populaire de 1936 et qui depuis a été applicable à tous les gouvernements élus avec les suffrages ouvriers. Nos camarades seraient les yeux et les oreilles des travailleurs parmi les fondés de pouvoir du patronat et, s’ils approuveraient bien sûr toute éventuelle mesure qui serait favorable à leur classe, ils dévoileraient et combattraient tous les mauvais coups fomentés contre ses intérêts.

Face aux bonimenteurs professionnels du patronat, il faut envoyer au Parlement des militants ouvriers honnêtes, il faut voter Lutte ouvrière.

                                                              Paul Galois (Lutte ouvrière n°2916)

 

 

Les prochaines permanences et rendez-vous prévus à Argenteuil et la région :

-Aujourd’hui jeudi 20 juin : 10 h. à 12 h.30, entrée de la mairie d’Argenteuil ;

-15 h.15 à 17 heures 15, entrée de la mairie ;

-Vendredi 21 juin : de 10 h. à midi, marché Héloïse ;

-de 15 h.40 à 16 h.40 marché du Val-Nord ;

-de 17 h.15 à 19 h. au carrefour « Babou »

-Samedi 22 juin, de 10 h.15 à 10 h.55, devant Monoprix ;

-de 10 h.30 à midi, centre Cl de Joliot-Curie

Et de 11 h. à midi au marché de la Colonie ;

-dimanche 23 juin, de 10 h.15 à 10 h.55 devant Intermarché,

Et de 11 h. à midi, au marché Héloïse.

-Lundi 24 juin, de 18 à 19 heures dans le centre commercial de Saint-Gratien…

D’autres rendez-vous auront également lieu.

 


Argenteuil-Bezons élections législatives, Dominique MARIETTE et Michel CAMPAGNAC : pour que s'expriment les intérêts politiques du monde du travail

 


vendredi 17 mai 2024

Meetings et débats animés par Lutte ouvrière à la Fête de Lutte ouvrière de ce week-end à Presles, les 18, 19, et 20 mai 2024

Le programme de la Fête 2024 de Lutte ouvrière : programme complet.

https://fete.lutte-ouvriere.org/static/pdf/2024.pdf

 

Pour les meetings et débats de Lutte ouvrière :