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mercredi 25 septembre 2024

Argenteuil, « Affaire Jean Vilar », on croyait Les Échos plus sérieux

Il y a encore très loin de la coupe gourmande du promoteur aux lèvres

 

Présentation d'une maquette lors du rassemblement festif du 21.9
 

Dernièrement, le journal économique Les Échos a consacré un article à la situation de « L’affaire Jean Vilar » suite à l’abandon du projet par la municipalité d’Argenteuil, projet qu’elle avait mené en commun avec le promoteur Fiminco.

         Ce qui nous a frappé dans cet article, c’est son manque de sérieux. Son titre fait illusion, comme si l’affaire était réglée : « Val-d'Oise : la facture salée de l'abandon des « Promenades d'Argenteuil ». On y trouve également : « Le 6 décembre prochain, au tribunal judiciaire de Pontoise, ils (Les personnes et les entités assignées) feront face à la demande de dédommagement estimé à 28 millions d'euros par le promoteur. »

         Comme si l’affaire était réglée, et que le 6 décembre prochain, le tribunal allait trancher sur cette question et ce montant. Ce jour-là, le sujet est uniquement celui de la désignation ou pas d’un expert pour étudier le dommage que déclare avoir subi le promoteur.

         Quant au mépris très réducteur exprimé à l’encontre de l’association Jean Vilar : « qui continue de se réunir chaque semaine pour la préservation de la salle du même nom et pour sauver des dizaines d'arbres », il y a peu de commentaire à en faire. Le combat du Comité vise précisément à la défense de l’ensemble de l’espace de cette partie de l’ancienne île Héloïse, du caractère communal de la salle des fêtes et du square arboré attenant. On se demande si le journaliste a pris la peine d’aller voir sur place !

         On espère que la qualité des articles des Échos consacrés aux aléas de la spéculation financière et de l’économie est d’une toute autre facture. Sinon, bonjour les dégâts. En tout cas, celui qu’il a consacré à l’affaire Jean Vilar mérite d’être vite oublié, pour commencer dans les caves du quotidien. DM

 

vendredi 24 novembre 2023

Argenteuil, Georges Mothron et les paiements en liquide. Quand le palmipède quelque peu insulté se rebiffe, nom de Zeus !

Une nouvelle guerre de Troie aura-t-elle lieu à Argenteuil ?

 


 

Mis en cause lors du dernier conseil municipal d’Argenteuil, le Canard qui comme Le Parisien s’est intéressé aux marchés forains de la Ville, vient de pondre un nouvel article sur le même sujet intitulé dans la manière du palmipède : «Un maire accroc au liquide » . Il y est toujours question de la façon dont s’opèrent les paiements du droit de place des commerçants du marché Héloïse aux placiers du délégataire. Deux articles étaient déjà parus ces derniers temps sur la question, l’un donc dans le Canard enchaîné, l’autre dans Le Parisien.

         Le maire d’Argenteuil ne les a pas appréciés. C’est son droit, mais il a ajouté lors de son intervention, des mots guère amènes à l’encontre des journalistes de ces deux journaux. Il vient de recevoir une réponse cinglante du Canard qui a rappelé les propos de Georges Mothron lors d’un précédent conseil qui, lui aussi, indiquait que tout n’était pas très clair lors des manipulations monétaires sur les marchés d’Argenteuil.

         Les hostilités semblent ouvertes. Chacun attend la suite. Puisque le maire d’Argenteuil semble vouloir immortaliser dans la Ville l’expression « Nom de Zeus », on s’attend à ce qu’un nouvel épisode de la fameuse Guerre de Troie ait lieu à Argenteuil opposant le maire de la Ville et quelques canards ! DM

 

dimanche 24 septembre 2023

Presse : liberté sous surveillance. L’affaire Ariane Lavrilleux…

 

Interventions militaires et armement, des secrets bien gardés

 

 

Ariane Lavrilleux, journaliste d'investigation, a été mise en garde-à-vue par la DGSI, le renseignement intérieur français. C'est un coup de pression de l'État contre ceux qui rendent publics les ventes d'armes et le soutien militaire de la France à des régimes dictatoriaux, notamment l'Égypte. La sécurité intérieure cherche aussi les informateurs des journalistes pour leur faire peur.

         La liberté de la presse s'arrête là où commencent les intérêts de l'État français et des capitalistes qu'il défend.