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dimanche 31 mars 2024

Baltimore : casseurs, mais pas payeurs

 

Sur toutes les faces, l’État est l’État du Capital

 

 

L’effondrement spectaculaire d’un pont dans la baie de Baltimore, aux États-Unis, a sans doute provoqué la mort de six ouvriers qui y travaillaient. L’activité du port est en grande partie à l’arrêt et le trafic routier très affecté. C’est le choc contre une pile du pont du porte-conteneurs Dali qui a entraîné l’effondrement.

         Les porte-conteneurs sont de plus en plus gigantesques et face au poids du navire et à sa force d’inertie, le pont n’a pas résisté au choc. Mais les armateurs peuvent dormir tranquilles, pas question de leur demander de mettre la main à la poche. Biden a déjà annoncé que la reconstruction du pont sera intégralement financée par des capitaux publics.

dimanche 7 janvier 2024

Argenteuil, les assurances, les catastrophes naturelles et la défense de l’espace Jean Vilar

Pas question d’un projet de la double peine

 

 

Plus de 6 milliards de profits en 2022, 7,5 milliards attendus en 2023

On se demande bien, s’ils se réalisaient, à quel prix les divers éléments du projet Fiminco-municipalité envisagés sur l’espace Jean Vilar actuel pourraient réussir à être assurés. Un projet conçu dans un espace susceptible d’être inondé, ce sera combien ? Susceptible donc dans des circonstances certes exceptionnelles d’être concerné par « l’état de catastrophe naturelle » !

         Bref, les habitants d’Argenteuil, dans le cas où le projet se réaliserait, subiraient une sorte de double peine. Parce qu’ils ne veulent pas de ce projet, sur la base de la multitude de conséquences négatives pour la commune et pour eux-mêmes, et parce qu’ils devraient supporter le coût grandissant des assurances payées par tous.

         Ainsi le gouvernement vient-il d’autoriser une augmentation des tarifs des assurances au 1er janvier 2025 pour, dit-il, financer l’indemnisation de ces catastrophes naturelles. Cette hausse fera passer la surprime qui finance ce régime de 12 % à 20 % pour les habitations et les assurances professionnelles et de 6 % à 9 % pour les contrats vol et incendie. Bref, bien une seconde peine pour les habitants, alors que les assurances roulent sur l’or.

         Bref, plus que jamais, exigeons l’arrêt du projet Fiminco-municipalité. DM

 

dimanche 5 novembre 2023

Maif : l’assureur militant contre ses salariés

Si loin de ses origines véritablement mutualistes

 


 

La Maif a été condamnée à verser 40 000 euros d'indemnités à une de ses employés, licenciée pour une prétendue faute grave.

         La salariée, débordée de travail du fait des absences non remplacées, aurait été expéditive avec certains assurés. Mais c'est grâce à un logiciel de surveillance, dont les travailleurs n'étaient pas informés, que ces reproches ont pu être formulés.

C'est illégal. Mais des employeurs sont prêts à tout pour imposer des conditions de travail insupportables, qu'eux-mêmes ont mises en place.