jeudi 29 février 2024

La population de Gaza au bord de la famine : plus d’une centaine de morts et plus de 700 blessés ce matin

 

La population de Gaza a faim, le drame de ce matin, résultat de la situation d’un peuple affamé. Horreur du monde !

 


 

L’AFP me pardonnera d’utiliser cette photo

À l’ouest de la bande de Gaza, des camions d’aide humanitaire circulaient ce matin. La population affamée a tenté de l’intercepter. Mouvement de foule, tirs de l’armée israélienne, le résultat sanglant est là. Plus d’une centaine de morts et plus de 700 blessés.

         Voilà un aspect horrible de la famine qui pèse sur la population de Gaza, la conduit à la mort et au drame d'aujourd'hui.

         Bien évidemment, cette situation doit cesser. La bande de Gaza était déjà un camp de concentration. Elle se transforme aujourd’hui en mouroir.

         À nous, au moins ici de crier notre indignation

Macron et l’envoi de troupes : pas un homme, pas un sou pour leur guerre ! Un article à paraître de notre hebdomadaire Lutte ouvrière

Macron et l’envoi de troupes : pas un homme, pas un sou pour leur guerre !

28 Février 2024

Macron n’aime rien tant que les sommets internationaux, surtout quand il les organise et qu’il peut y parader. Il a donc saisi l’occasion des deux ans de guerre en Ukraine pour réunir à l’Élysée les chefs d’État et de gouvernement de 27 pays, en se présentant en chef de guerre.

 

 

Biden peinant à faire voter au Congrès le déblocage de 50 milliards d’aide militaire à l’Ukraine, Washington pousse l’Union européenne (UE) à augmenter la sienne. D’autant plus que le président ukrainien Zelensky ne se fait pas faute de reprocher à l’UE, ainsi qu’à ses principaux membres, l’Allemagne et la France, d’avoir affaibli la capacité combattante de son armée en ne lui ayant livré que le tiers du million d’obus promis.

« C’était sans doute un engagement imprudent », a concédé Macron, mais cela va changer. Ainsi, il a annoncé une « coalition » européenne pour fournir « missiles et bombes de moyenne et longue portée » à l’Ukraine, tout en demandant à l’UE un « sursaut » et d’en « faire plus » pour assurer la « défaite » de la Russie.

Et d’affirmer que « nous [les États européens] ferons tout ce qu’il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre », que « tout est possible » et même qu’à l’avenir l’envoi de troupes occidentales en Ukraine ne peut être exclu.

Tout en armant le régime ukrainien jusqu’aux dents, les dirigeants nord-américains et européens, français compris, prétendent depuis deux ans ne pas faire la guerre à la Russie… puisqu’ils n’ont pas envoyé officiellement de soldats la combattre, ou, plutôt, ne l’ont pas encore fait. Macron a constaté qu’il n’y avait pas de consensus pour l’envoi de soldats, et des pays comme la Pologne, la Slovaquie et la Suède, voisins immédiats de l’Ukraine et de la Russie, ont dit qu’il n’en était pas question. Mais Macron n’a rien retiré de ses propos. Au contraire, il a affirmé que « ceux qui disent “Jamais, jamais” aujourd’hui étaient les mêmes qui disaient “Jamais des tanks, jamais des avions, jamais des missiles à longue portée” il y a deux ans » : des armements qui sont, depuis, livrés à l’Ukraine.

À gauche, un Mélenchon a accusé Macron de se livrer à « une escalade verbale belliqueuse », ce qui, venant « d’une puissance nucléaire contre une autre puissance nucléaire majeure, est déjà un acte irresponsable ». Pour le PS, Faure y a vu « une inquiétante légèreté présidentielle » et « une folie ». Malheureusement, ce n’est pas une simple fanfaronnade. Que Macron parle d’envoyer des troupes en Ukraine n’est, de sa part, pas moins inquiétant que quand, il y a quelques mois, il répétait qu’il fallait mettre l’économie en ordre de bataille, se préparer à des affrontements majeurs – entendre : une guerre généralisée. Depuis au moins le début de la guerre en Ukraine, une multitude de hauts gradés français présentent cela comme une éventualité plus que probable. Leurs homologues américains, allemands, britanniques et autres en font autant. Les États, à commencer par les plus développés, les plus riches, ceux dont la bourgeoisie domine le monde en écrasant les peuples, ont d’ailleurs explosé leurs dépenses d’armement depuis cinq ans et lancé d’agressifs programmes de recrutement pour leurs armées, dans les médias, les écoles, etc.

Récemment, un des plus hauts gradés américains, l’amiral Charles Richard, a aussi déclaré qu’il fallait se préparer à une « grande guerre » avec la Chine et que « la crise en Ukraine n’était qu’un échauffement ».

Qu’ils le disent ouvertement, à mi-mots, ou qu’ils préfèrent le masquer sous des mots doucereux, les dirigeants du monde impérialiste et les hommes politiques de la bourgeoisie se préparent à une nouvelle guerre mondiale et veulent conditionner leurs peuples dans ce sens.

Ce n’est pas là de la « légèreté », c’est très consciemment que les dirigeants civils et militaires veulent préparer les populations à la guerre et à accepter d’y mourir. Il faut refuser cet engrenage où les entraînent un système économique de plus en plus fou et des dirigeants dont la politique est à son image.

                                                 Pierre LAFFITTE (Lutte ouvrière n°2900)

 

Argenteuil, contre les syndicats de travailleurs, un coup de force de la municipalité en préparation

Ce serait un coup de force contre les dizaines de milliers de salariés de la localité

 

Défense de celle d'Aubervilliers (Photo L'Humanité)

La municipalité s’apprête dans les semaines qui viennent à engager quel qu’en soi le prix les transformations de l’espace Nelson Mandela qu’elle veut transformer en Maison des associations. Elle commencerait par attaquer les travaux à partir du 1er étage occupé pour une part notable par les syndicats liés à l’Union Locale CGT. Elle prévoit cela alors que seulement de vagues discussions ont eu lieu avec les organisations syndicales d’Argenteuil au sujet de la transformation du lieu.

         Dans les semaines qui viennent, la politique de la municipalité serait pour résumer : « On engage les travaux, mêmes si les locaux sont encore occupés ».

         Nous allons voir comment ces syndicats vont réagir dans les jours qui viennent à ce coup de force, alors qu’il était bien entendu lorsqu’il y eut le transfert de la Bourse du travail de l’avenue Jean-Jaurès à la fin des années 1980, que le nouvel espace Nelson Mandela demeurerait bien la « Maison des syndicat ». À suivre donc de très près.

Pour Lutte ouvrière-Argenteuil, Dominique Mariette

 

« L’Union européenne s’enfonce dans la crise ;

Pour une Europe des travailleurs ! »

C’est le thème de la prochaine conférence du

Cercle Léon Trotsky

Samedi 2 mars à 15 heures,

Grande salle de la Mutualité, 24 rue Saint-Victor,

Paris 5e, Métro Maubert-Mutualité,

 

Les prochaines permanences prévues à Argenteuil :

-Aujourd’hui jeudi 29 février, de 18 h.30 à 19 h.30 sur la Terrasse du Val-Nord ;

-Vendredi 1er mars : de 15h40 à 16 h40 au marché du Val-Nord ;

-et de 17 h.15 à 18 h.15, « Carrefour Babou » ;

-Samedi 2 mars : de 10 h.15 à 10 h.55 devant Monoprix ;

-et de 11 h à midi au marché de la Colonie ;

-Dimanche 3 mars, de 10 h15 à 10 h.55 devant l’Intermarché du Centre ;

-et de 11 h. à midi marché Héloïse ;

-Lundi 4 mars : de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien ;

-Mercredi 6 mars : de 11 h.30 à midi, marché des Champioux.

 

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.

 

Réservez votre billet d’entrée pour notre banquet local qui aura lieu en journée le dimanche 24 mars prochain. Le prix du repas : 17 euros pour les adultes, 8 pour les enfants jusqu’à 14 ans.