Prolétaires, unissons-nous !
Ce qui manque à notre classe, elle qui fait pourtant fonctionner la société, c’est justement cette conscience d’être la classe internationale porteuse de la transformation de la société, c’est-à-dire la force révolutionnaire de la prise du pouvoir et du renversement de celui de la bourgeoisie. Nos adversaires bourgeois savent cela et que cette conscience de classe est le danger à combattre. Leur politique est d’arrimer les travailleurs derrière eux en leur faisant partager l’illusion que nous aurions des intérêts communs. Nationalisme, union nationale, racismes, protectionnisme sont leurs outils pour diviser et obscurcir cette conscience.
Développer cette conscience d’appartenir à cette classe, lutter contre toutes les divisions qui la marquent et empêchent son union, diffuser l’idée fondamentale qu’il n’y a aussi qu’une seule classe des producteurs et des exploités à l’échelle du monde, est le cœur de notre combat.
Nous aurons l’occasion d’affirmer massivement la nature de notre combat lors de la manifestation du 1er mai, journée de lutte des travailleurs du monde.DM