Diffuser la culture dans un cadre collectif et fraternel
Il existe sur la Ville quelques
associations qui relèvent de ce que l’on appelle « L’éducation populaire ».
Les
milieux dominants et les couches aisées de la population sont en proximité avec
l’action culturelle et éducative tout au long de leur vie, et cela dès
l’enfance. Les conditions de leur parcours scolaire les ont privilégiés et
approfondi l’écart au niveau de l’accès à la culture avec les milieux
populaires. Bien d’autres éléments de la société actuelle y compris dans les
pays riches accentuent encore cette tendance fondamentale.
Les
actions des réseaux d’ « éducation populaire » visent à contrer
cette inflexion profonde. Elles furent longtemps portées par le mouvement
ouvrier et syndical. Leur recul voire leur dégénérescence ont porté un mauvais
coup à cette action culturelle dirigée vers les classes populaires.
Mais
des militants s’accrochent à cet objectif, et ils ont bien raison.
Les
militants révolutionnaires ne pensent pas que c’est le développement de la
conscience et de la culture qui permettront qu’à partir d’un certain niveau cela
entraîne le renversement du capitalisme. Ce sont les grandes expériences
révolutionnaires qui provoquent de façon géométrique la conscience mais aussi l’appétence
culturelles des masses d’individus engagées dans l’action collective.
Mais
quand ils le peuvent, là où ils le peuvent, ces militants mènent aussi en temps
normal cette action dite d’éducation populaire. Ceux qui connaissent la grande fête
de notre mouvement à Presles chaque année connaissent la place très importante occupée
par la connaissance, la culture, l’art, le Livre.
À
Argenteuil, quand ils le peuvent, aux côtés de bien d’autres militants mais
aussi de simples habitants, des militants de Lutte ouvrière soutiennent les
actions d’éducation populaire voire y participent avec beaucoup d’énergie.
Aujourd’hui,
ils seront parmi d’autres à la brocante de l’association Sous les couvertures
qui se tient de 9 heures 30 à 17 heures dans la halle du marché de la Colonie
et qui propose des livres à des prix minuscules. Mercredi, ils participeront à
la rencontre au cinéma Jean Gabin avec Alice Zeniter pour son roman « Frapper l’épopée » et Benoît
Trépied, chercheur au CNRS. Un roman dont le sujet est la Nouvelle-Calédonie
d’hier et d’aujourd’hui, rencontre que j’animerai. DM