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dimanche 30 mars 2025

Jeune et « sans papiers » : l’horreur

Solidarité avec les sans-papiers !

 

 

Les jeunes sans-papiers qui avaient été violemment expulsés du théâtre qu’ils occupaient à Paris, sont installés à présent dans des tentes sur les bords de la Seine à Paris par un froid nocturne assez vif. 

         En 2017, Macron avait promis qu’il n’y aurait « plus personne à la rue avant la fin de l’année ». Mais le gouvernement n’est plus à une mesure anti-immigrés près.

         Ces jeunes veulent être scolarisés et vivre normalement ici. Ils doivent pouvoir le faire.

 

samedi 1 mars 2025

Sans-papiers : le cauchemar de la régularisation

Sans-papiers : le cauchemar de la régularisation

Dans ce climat de surenchère xénophobe alimenté par la droite et l’extrême droite, le ministre de l’Intérieur Retailleau y va de ses propres mensonges.

Publié le 26/02/2025

À l’Assemblée nationale le 12 février à propos de sa circulaire sur les travailleurs sans papiers dans les métiers en tension, le ministre a évoqué de prétendues régularisations automatiques qui n’existent pas.

La circulaire publiée le 23 janvier et adressée aux préfets aggrave la précédente, celle de Valls. Désormais, ils devront avoir travaillé dans un métier en tension au moins douze mois au cours des vingt-quatre derniers mois, à la place de huit auparavant, avant de pouvoir demander un titre de séjour.

En réalité, Retailleau sait très bien que sans les travailleurs sans papiers, des secteurs entiers, la restauration, le BTP, la santé, les soins à domicile, ne pourraient plus fonctionner. D’ailleurs, il dit lui-même ne fixer aucun objectif chiffré aux préfets. Son souci est avant tout de se donner une image de gros dur, d’inflexible, au point d’annoncer à des journalistes qu’un travailleur en demande de régularisation dans un métier en tension devra dorénavant justifier de sept ans de présence sur le territoire, tout en affichant trois ans dans la circulaire.

Ces mesures rendront plus difficile et plus précaire la vie de ces travailleurs car ils seront soumis plus longtemps à l’arbitraire patronal. Elles ne favorisent que les patrons, et affaiblissent la classe ouvrière dans son ensemble.

                                                 Thomas Baumer (Lutte ouvrière n°2952)

 

Les militants du valeureux Comité des « sans-papiers » d’Argenteuil ont besoin d’aide. Soutenez-les. Engagez-vous dans cette activité tellement nécessaire pour nos sœurs et frères de classe. DM

 

mercredi 6 novembre 2024

Travailleurs sans papiers : Démantèlement du piquet de Chronopost à Alfortville par la police

 

Contre le coup de force, ce soir à 16 heures à leur côté

 


Jeudi 31 octobre au matin, une opération policière a été déclenchée pour évacuer par surprise le piquet des travailleurs sans-papiers en lutte devant Chronopost à Alfortville.

         L'arrêté municipal daté du 28 octobre demandant leur départ a été affiché par la police en même temps que l'évacuation ! Plusieurs, parmi ceux qui étaient partis au travail plus tôt, n’ont pas pu récupérer leurs effets personnels, y compris les documents pour leur régularisation, leur passeport et leur argent. Les occupants du piquet ont été repoussés par la police, qui les a tenus à distance pendant que les engins de destruction étaient en action pour broyer et benner les tentes et abris.

         Voilà  la politique de coup de force de l'État, qui refuse de régulariser les travailleurs sans-papiers, présente les migrants comme des ennemis et  leur oppose la répression policière. Depuis 35 mois de lutte, ils n’ont eu comme réponse qu'un mépris anti-ouvrier et raciste, qui vient de franchir un cran de plus avec le nouveau ministre de l'Intérieur Retailleau.

         Une manifestation de protestation est organisée vendredi 8 novembre à 16h depuis l'agence Chronopost (rue Warnier à Alfortville) vers la préfecture du Val-de-Marne à Créteil.