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dimanche 24 novembre 2024

Assurance-chômage : un accord de la honte

 Assurance-chômage : un accord de la honte

 Publié le 20/11/2024

Au moment où le chômage explose, où les plans de licenciements se multiplient et ravagent des régions entières, patronat et syndicats ont conclu un accord qui fait encore reculer les droits à l’assurance- chômage.


 

Ils ont repris, en l’aggravant, l’accord de novembre 2023, resté en plan faute d’agrément par le gouvernement.

Soutenu en particulier par la CFDT et la CFTC, cet accord entrera en vigueur le 1er janvier 2025, après validation par le gouvernement. Il ne contient pratiquement que des attaques contre les travailleurs et les chômeurs.

Les signataires ne peuvent même pas prétexter un déficit de l’Unedic, le gestionnaire de l’assurance-chômage : ses comptes sont excédentaires. Mais 2,5 milliards d’euros supplémentaires seront économisés par an, entièrement aux dépens des travailleurs privés d’emplois. En effet, non seulement le patronat ne fournira pas un centime supplémentaire, mais la baisse de ses cotisations chômage, qui passeront de 4,05 % à 4 %, est confirmée et sera appliquée en mai prochain. Ce cadeau coûtera 1,5 milliard d’euros sur quatre ans à l’Unedic.

Côté chômeurs, les attaques tombent dru. L’indemnité journalière sera versée sur des mois de 30 jours et non la durée réelle, volant ainsi cinq à six jours par an aux allocataires. Les aides pour les chômeurs créateurs d’entreprises seront revues à la baisse. À cela s’ajoutera la baisse drastique des indemnités des travailleurs frontaliers. Celles-ci ne seraient plus calculées sur la base du salaire réellement perçu – souvent plus élevé par exemple en Suisse ou au Luxembourg – mais avec un taux de diminution pouvant atteindre 40 %. Ils ne pourront pas non plus refuser plus de deux offres d’emploi en France, même très inférieures à leur précédent niveau de salaire, sans perdre leur droit à l’indemnisation. 260 millions d’euros par an leur seront ainsi volés.

Enfin, l’accord sur l’emploi des seniors aggrave encore le recul de deux ans de l’âge de départ en retraite. Il fait reculer de deux ans les dispositifs permettant aux plus vieux travailleurs de bénéficier d’une indemnisation prolongée. Actuellement, les chômeurs de 53 ans peuvent bénéficier d’une allocation-chômage pendant 22,5 mois et ceux de 55 ans peuvent en bénéficier pendant 27 mois. Ces paliers passeront à 55 et 57 ans alors que, particulièrement après 50 ans, il est très difficile de retrouver un emploi. Cela signifie que les travailleurs éjectés de leur emploi se retrouveront beaucoup plus vite en fin de droits, ne percevant que les minima sociaux.

Le gouvernement, le Medef et les syndicats signataires se sont félicités du retour du prétendu dialogue social. Si le patronat obtient la signature et la caution de dirigeants des bureaucraties ouvrières pour des mesures scélérates contre les travailleurs qu’il licencie, pourquoi s’en priverait-il ?

                                                    Christian Bernac (Lutte ouvrière n°2938)

 

Les prochaines permanences et rendez-vous prévus à Argenteuil et la région :

Aujourd’hui dimanche 24 novembre, de 10 h.15 à 10 h. 55 devant l’Intermarché du Centre,

 Et de 11 h. à midi au marché Héloïse

Lundi 25 novembre, de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien.

 

Réservez votre place pour notre banquet local du samedi 25 janvier 2025 prochain à L’Atrium. Le prix : 17 euros, 8 euros pour les enfants de moins de 14 ans.

mardi 1 octobre 2024

Aujourd’hui 1er octobre, journée de grève et de manifestations

 

Se préparer à la nécessaire riposte

 

La CGT, Solidaires et la FSU appellent à une journée de mobilisation aujourd’hui.

         Il est urgent d’exiger de vraies augmentations de salaire, de dénoncer une fois de plus la réforme des retraites et la dégradation des services publics. Il faut dénoncer aussi les suppressions d’emplois dans de nombreuses entreprises, alors que les profits et les dividendes versés aux actionnaires crèvent le plafond !

         Une journée ne suffira pas, surtout si les confédérations ne lui donnent aucune suite. Mais elle peut être l’occasion de que le grand patronat mène aux travailleurs.

mercredi 25 septembre 2024

1er octobre : se faire entendre !

1er octobre : se faire entendre !

 

Publié le 18/09/2024

Le 1er octobre est la date de mobilisation de rentrée proposée par la CGT, la FSU et Solidaires aux travailleurs du privé et du public, en activité ou en retraite. Elle coïncide avec le début des débats parlementaires sur le projet de budget 2025.

 

 

Les autres confédérations n’ont pas jugé bon de se joindre à l’appel, semblant hésiter à prendre position avant le discours dit de politique générale du nouveau Premier ministre Barnier, qui pourrait se tenir au même moment, si toutefois il a lieu.

Il n’y a pourtant aucun doute sur les attaques programmées contre les travailleurs, les chômeurs et les retraités. Les consignes données par les représentants du patronat avant la nomination de Barnier, leur satisfecit après celle-ci, la précipitation des politiciens de toute la droite, traditionnellement investis de la confiance patronale, tout promet une avalanche de coups durs.

Il est urgent, face aux prix qui ont considérablement augmenté et à la perte de pouvoir d’achat des classes populaires, d’exiger des salaires et pensions suffisants. Il est urgent de dénoncer, une fois de plus, la réforme des retraites que la majorité des travailleurs ont refusée. Il est urgent d’imposer l’arrêt de la dégradation des services publics, et que des moyens soient débloqués pour la santé et l’école. Quant aux suppressions d’emplois annoncées ça ou là, elles constituent une menace inacceptable pour ceux dont le seul revenu vient de leur travail. Ceux qui à la tête des entreprises les programment, et leurs actionnaires, ont pourtant largement de quoi prendre sur leurs profits !

« Nous avons évité le pire, gagnons maintenant le meilleur par la mobilisation », écrit la direction de la CGT dans un de ses tracts d’appel. Elle fait sans doute allusion au fait que les résultats électoraux n’ont pas permis au RN d’arriver au gouvernement. Mais pour les travailleurs rien n’a été évité. La machine de guerre du grand patronat est en marche contre la classe ouvrière, c’est à ses dépens que la bourgeoisie entend continuer de s’enrichir. Plus la riposte des travailleurs se manifestera tôt et plus elle sera large, plus ils renforceront leurs positions dans cette guerre de classe.

                                                           Viviane Lafont (Lutte ouvrière n°2929)

 

mardi 24 septembre 2024

Journée de grève et de manifestations le 1er octobre

L’occasion de préparer la nécessaire riposte à la guerre sociale du grand patronat

 

Le rassemblement des travailleurs de Valéo le 17 septembre

La CGT et Solidaires appellent à une journée de mobilisation le 1er octobre.

         Il est urgent d’exiger de vraies augmentations de salaire, de dénoncer une fois de plus la réforme des retraites, d’imposer l’arrêt de la dégradation des services publics. Il faut dénoncer aussi les suppressions d’emplois dans de nombreuses entreprises, alors que les profits et les dividendes versés aux actionnaires crèvent le plafond !

         Une journée ne suffira pas, surtout si les confédérations ne lui donnent aucune suite. Mais elle peut être l’occasion de préparer la nécessaire riposte à la guerre que le grand patronat mène aux travailleurs. Il mène une guerre de classe à laquelle il faut répondre.