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mardi 6 février 2024

Argenteuil, après les évènements de juin, quelles actions pour la jeunesse des quartiers populaires ? Rien, on ne voit rien.

Ils attendent tranquillement les prochaines ? Préparons avec eux la Révolution !

 

 

Hier, nous avons écrit sur un exemple de mépris affiché par certains édiles de villes importantes à l’encontre de la jeunesse. C’est extrêmement choquant.       

         Argenteuil a connu aussi des évènements dramatiques importants dans certains quartiers populaires fin juin dernier suite à la mort du jeune Nahel à Nanterre. Certains quartiers, comme à Joliot-Curie, ne s’en sont pas complètement remis à l’heure actuelle.

         Mais qu’y a-t-il de nouveau dans les quartiers ? Quelle réflexion même a-t-elle été menée ? Quelles actions au moins pour faire mine que l’on fait quelque chose ont-elle été réalisées ?

         Rien de rien.

         L’École est en crise. La tension dans les établissements scolaires ne faiblit pas. Les bandes prolifèrent. Les services publics et la situation des familles continuent de reculer dans les quartiers.

         Sur le papier, il y a la « cité éducative » qui évoque bien la cité radieuse, mais dont on se demande bien la réalité.

         Il n’y a du côté de l’avenir de la jeunesse rien de bon à attendre de la société capitaliste et de ses institutions.

         Il nous faut préparer la révolution pour la remplacer. En attendant, 2005, 2023,… Cette révolution prendra à bras le corps la question de la jeunesse, son éducation et sa conscience. Et puis, pour cette révolution, il nous faudra gagner au moins une fraction de cette jeunesse des quartiers populaires pour qu'elle y soit un élément moteur, loin des impasses et un jeu contre son camp que sont ces « émeutes » sans perspective aucune. DM

 

samedi 18 novembre 2023

Mort de Nahel, policier tueur : retour à la norme

Quant aux jeunes condamnés après les émeutes…

 

 

Le policier qui a abattu Nahel en juin dernier à Nanterre est sorti de prison par décision du juge d'instruction. Il reste sous contrôle judiciaire, mis en examen pour homicide volontaire, et n'a plus le droit de porter une arme. Mais il peut tout à fait reprendre son travail sans être sur la voie publique. L'émotion et la révolte semblant retombées, l'assassin en uniforme est en liberté.

         Par contre des dizaines de jeunes condamnés après les émeutes, et qui n'ont tué personne, continuent de croupir en prison...

 

dimanche 30 juillet 2023

Argenteuil, et la révolte d’une fraction de la jeunesse fin juin : « Circulez, il n’y a rien à voir » sur les causes des évènements

Quand le maire d’Argenteuil s’adresse à son milieu social et électoral

 

 

Nous avons fait une erreur. Un Ma Ville, le magazine municipal, est paru. Une parution pour les mois de juillet et d’août.

         Sous la signature de Georges Mothron, l’éditorial s’intitule « Rassembler, apaiser, valoriser ». Des mots passe-partout habituels, rien de nouveau sous le soleil.

         Cet éditorial revient sur les évènements du début de l’été en ces terme : « Face à ce déferlement de haine et de violence, ainsi qu’à la détresse des victimes auxquelles nous apportons notre soutien, il convient de rester unis et rassembler. Cette minorité ne saurait mettre à mal notre union ainsi que l’image de notre ville et de ses habitants. » Là encore rien de nouveau. Mais surtout, aucune interrogation sur les évènements eux-mêmes, leurs enchaînements, et leur origine.

         La situation dans les quartiers populaires. Le comportement de la police. Sa violence. Le racisme qui l’imprègne. Le sentiment d’exclusion. L’inégalité scolaire. Et fondamentalement, l’inégalité sociale. Des notions qui apparemment échappent totalement au maire d’Argenteuil qui ne voit que des enfants de la haine et de de la violence.

         Certes on en attendait pas moins de sa part. Quant à ceux qui veulent réfléchir et comprendre des évènements qui se renouvèleront, pour eux, nous avons gardé quelques exemplaires de notre hebdomadaire Lutte ouvrière du 7 juillet dernier et dont le titre était, loin des mots creux : « Ni résignation ni violence stérile changer la société ! » DM