La situation
en Centrafrique depuis le début de l’intervention militaire française s’est
envenimée. Après au moins quatre cents morts dans la population de Bangui, la
capitale, deux soldats français ont été tués.
Les milices,
celles de l’ex-Seleka, coalisées pour mettre au pouvoir l’actuel président,
Michel Djotodia, puis rivales, et celles qui se sont constituées en opposition,
les anti-Balaka, sont toutes des bandes armées qui terrorisent la population.
L’objectif de la France
est de trouver une solution politique pour rétablir l’ordre dans sa zone
d’influence impérialiste africaine. Mais l’intervention militaire française ne
fait que modifier l’équilibre entre ces différents clans rivaux, sans réelle
maîtrise des conséquences.
Ce chaos est
le fruit de la domination impérialiste qui a plongé cette région dans le
sous-développement, la misère et la désorganisation. Une situation maintenue à
la fois par négligence mais aussi par calcul, et en s’appuyant toujours sur une
clique militaire ou une autre.