Nous,
on est à l’aise dans nos baskets
Dans les journaux people, avec
l’été, le régime est d’actualité.
La municipalité applique cette
mode ridicule à sa façon : travailler 2 heures de plus par semaine,
réduction des jours de congés, fermeture du self, suppression de 377 postes.
S’ils ont besoin d’un régime pour
rentrer dans leur maillot, pas nous.
Ils
alimentent le chômage
La municipalité veut entériner le
passage de la durée hebdomadaire de travail de 36 à 38 heures lors du conseil
municipal de la semaine prochaine.
À l’opposé, pour lutter contre le
chômage, il faut partager le travail entre tous, réduire le temps de travail
tout en maintenant le même salaire, et embaucher dans les services municipaux
utiles à la population.
Faites…
ce que je ne fais surtout pas
La municipalité veut augmenter la
durée de notre travail. Sur le plan de sa présence dans les services, à
l’Hôtel-de-Ville comme ailleurs, elle ne donne pourtant pas, en tout cas très
majoritairement, l’exemple. De très nombreux parapheurs dorment du sommeil du
juste en attendant les signatures.
Mais où sont-ils ?
Ils doivent pratiquer la semaine
de quatre heures.
Attention :
pas de restauration, pas de travail
Dernière grande trouvaille de
ceux qui veulent nous manger tout cru : la fermeture du self à compter du
3 juillet.
Pas question pour la municipalité
de se poser la question des transformations urgentes à effectuer pour maintenir
un minimum d’activité, tout en agissant pour régler les problèmes. On ferme, un
point c’est tout.
Et on fait comment, nous, pour se
nourrir le midi ?
Avec
des salaires qui le permettent, on préfère le restaurant !
Ce ne sont pas les
restaurants-ouvriers qui manquent non loin de l’Hôtel-de-Ville.
Avec la hausse nécessaire de nos
salaires, on peut sans difficulté aller nous restaurer, en choisissant où nous
voulons aller.
Pour payer, la direction peut
toujours traiter en direct avec les restaurateurs.
Du
plateau à la plaine, il y a loin, très loin
Si le maire avait fait depuis
quatorze mois un petit tour au self, en interrogeant les collègues qui le font
fonctionner, il aurait vite compris les problèmes.
Mais quand on préfère les
plateaux-repas… Ils sont montés au troisième. Du plateau, impossible d’y
observer le self !
Non
à la double peine.
Pendant des années, nos collègues
du self ont subi des conditions de fonctionnement inacceptables, mises sur le
devant de la scène seulement aujourd’hui, dans l’indifférence de la
quasi-totalité des édiles.
Conséquence de la situation des
installations, il faudrait qu’en plus l’incertitude pèse sur leur avenir !
Pour toutes ces raisons, ils
doivent maintenant intégrer le personnel de la Ville !
Même
régime pour tous !
Le 3ème ne connaît pas de
difficulté de restauration : « Allô la Closerie » et le
repas leur arrive sur un plateau.
Ce qui est bon pour les uns l’est
pour les autres.
Étonnante
comparaison
Pour justifier la suppression
déguisée de la « journée des femmes », le maire a évoqué la
« taxe des ordures ménagères » !
Concernant les femmes, son
attitude n’est pas déguisée. Quand il entend « femmes », cela doit
immédiatement rimer avec « ménagères ».
La présence de la Reine mère au
troisième le fait-elle souffrir à ce point ?
Parti
sans laisser d’adresse
Dans certains services de l’Hôtel
de Ville, c’est presque le désert. Liquidation des projets, suppression de
postes, rien d’étonnant.
À quand la découverte de
panneaux : « à louer », « à vendre », voire
« liquidation totale ».
Nous
aussi
Selon un conseiller municipal,
les dépenses de formation des élus ont été multipliées par plus de 6… et
représentent un total trois fois plus élevé que le budget voté !
Ont-ils à ce point besoin de se
former ?
Oui, nous avions remarqué.
Manquent
pas d’air les décideurs
L’hôtel de l’Agglomération, avant
liquidation définitive, doit accueillir des services d’AB-Habitat. Conséquence,
dans certains services, nous devons nous serrer.
La hiérarchie aime-t-elle à ce
point les sardines ?
Nous pas.
Un
match que l’on ne regrette pas
Au service des sports, pour les
gardiens d’installations sportives, une réunion devait avoir lieu il y a une
dizaine de jours avec la hiérarchie, comme cela s’est fait dans d’autres
services, avec les mauvaises annonces pour l’emploi que l’on sait à la clé.
Cette réunion n’a finalement pas eu lieu et nous ne nous
en plaignons pas.
On suppose que les
« visiteurs » ont craint les « locaux ».