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vendredi 19 avril 2024

Flamme olympique : allumer le fric

Flamme olympique : allumer le fric

Publié le 17/04/2024

Le tintamarre olympique est monté d’un cran mardi 16 avril avec l’allumage de la flamme à Olympie. Le gratin politico-médiatico-sportif s’était déplacé pour l’occasion et a régalé la planète de ses commentaires sur ce prétendu moment de paix et de fraternité.

Les journaux télévisés ont donc partagé leurs écrans ce jour-là entre la flamme ranimée par les prêtresses en costume d’époque et l’attente d’une attaque israélienne contre l’Iran, la poursuite des massacres à Gaza, au Soudan et dans tant d’autres pays, la guerre en Ukraine, et la préparation de la guerre partout ailleurs.

Dans son parcours télévisé, la flamme ne rencontrera ni la pauvreté, ni la faim, ni les douaniers. Elle ne passera pas par les camps de détention des migrants en Grèce, ne traversera pas la Méditerranée sur un radeau et, en arrivant à Marseille, n’ira ni en rétention, ni mendier au coin d’une rue, ni même dans une de ces cités occupées par les dealers.

En débarquant en France, la flamme olympique remplira son office : réchauffer la cupidité propre aux bourgeois petits et grands qui veulent profiter de l’occasion. Il en coûtera 180 000 euros pour voir la flamme passer dans son département, sans compter les frais spécifiques à chaque commune, de façon à espérer, comme lors du Tour de France, faire connaître des spécialités locales. La flamme, protégée jour et nuit par dix-huit policiers, éclairera donc tout ce qui se vend : de Gaulle et la gastronomie, le Mont Saint-Michel et le Saint-Émilion, le parc d’attractions contre- révolutionnaire du Puy du Fou et la base de Kourou, Macron et LVMH, Jeanne d’Arc et Coca Cola, sponsor officiel du parcours de la flamme.

Macron affirme que les jeux auront coûté deux milliards « à la nation » et rapporteront « six milliards à deux mille entreprises ». On saura un jour si ces chiffres sont avérés. Mais on sait déjà que la population paiera les deux milliards par la disparition de services publics utiles, et que les bénéfices iront dans les caisses de quelques très grands groupes du BTP et des médias.

                                                                Paul Galois (Lutte ouvrière n°2907)

 

 Argenteuil.fr

Les enfants d’Argenteuil, porteurs de la flamme… commerciale ? Sympa pour les enfants, mais attention tout de même...

 

Les prochaines permanences prévues à Argenteuil :

-Aujourd’hui vendredi 19 avril : de 15h40 à 16 h40 au marché du Val-Nord ;

-et de 17 h.15 à 18 h.15, « Carrefour Babou » ;

-Samedi 20 avril : de 10 h.15 à 10 h.55 devant Monoprix ;

-et de 11 h à midi au marché de la Colonie ;

-Dimanche 21 : de 10 h.15 à 10 h.55, devant Intermarché du Centre ;

-de 11 h. à midi, marché Héloïse ;

--Lundi 22 avril : de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien ;

-D’autres rendez-vous de campagne sont en préparation.

 

 

Jusqu’à ce dimanche minuit, 15 euros !

 

mercredi 10 avril 2024

Enfants, élèves à Argenteuil, attention à l’instrumentalisation

Attention au risque d’Olympiades de la propagande

 

Berlin 1936

Le Jeux olympiques donne l’occasion d’animations en direction de la jeunesse, scolaire en particulier comme on l’a vu ces derniers jours à Argenteuil avec la participation d’enfants des écoles primaires et des centres de loisirs.

         Cet évènement peut être l’occasion de multiples réflexions y compris avec ces très jeunes : l’histoire de l’olympisme, d’hier dans le monde grec à aujourd’hui, le personnage obscur par bien des aspects de Pierre de Coubertin, les femmes et les Jeux olympiques, l’écart entre le monde difficile d’aujourd’hui et l’espérance d’une union fraternelle universelle, l’effort, les premiers et les participants, bref il y a de multiples pistes…

         Mais si cette réflexion n’est pas au moins abordée, la participation de la jeunesse se transforme en instrumentalisation, voire en outil de propagande. DM

 

dimanche 31 mars 2024

JO et transports : tu peux toujours courir

 

Certes, ces gens-là sont habitués à vouloir nous faire marcher

 

 

Dans une conférence sur les JO, Valérie Pécresse a admis que les JO vont « causer des désagréments aux franciliens », qu’il fallait « ne pas avoir peur de faire de la marche, c’est bon pour la santé », et a appelé tous ceux qui le peuvent à télétravailler.

         Autant de petites phrases qui étalent son mépris de tous ceux qui, en Ile-de-France, subissent quotidiennement des conditions de déplacement de plus en plus difficiles, et des travailleurs des transports, priés de faire une croix sur leurs congés pour la durée des JO. Quant à Pécresse, elle mérite bien une médaille de la bêtise arrogante.