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mercredi 20 novembre 2024

Le Medef fait les gros yeux, il sait qu’il sera entendu

 

On sait qui est le chef

 

 

« Nous ne voulons pas d’un euro de hausse du coût du travail ! » Pour mieux faire payer aux classes populaires la dette de l’État, Patrick Martin, le patron du Medef, a donné ses consignes au gouvernement dans une interview au Parisien. Il lui reproche de ne pas avoir désindexé les pensions de retraite de l’inflation et veut que le gouvernement baisse les « charges » des entreprises, quitte à financer la dette par une hausse de la TVA, payée par les consommateurs.

         Le Medef fait les gros yeux, mais il sait qu’il sera entendu : faire payer les travailleurs, c’est l’ADN du gouvernement.

dimanche 13 octobre 2024

Patrick Martin, Medef : touchez pas au grisbi !

La bouche pleine

 

À peine le nouveau budget annoncé, Patrick Martin, le président du Medef, faisait part de son désaccord. Le budget prévoit en effet de revenir sur certaines baisses de cotisations salariales dont bénéficie le patronat, notamment sur les plus faibles salaires.

         Année après année, les grands groupes capitalistes réalisent des profits records. Mais le patronat en veut toujours plus. Et il sait qu’en tapant du poing sur la table, il obtiendra des contreparties de la part de politiciens qui n’ont pas grand-chose à lui refuser.

 

Les prochaines permanences et rendez-vous prévus à Argenteuil et la région :

Aujourd’hui dimanche 13 octobre, de 10 h.15 à 10 h.55 devant Intermarché,

Et de 11 h. à midi marché Héloïse.

Lundi 14 octobre, de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien.

 

vendredi 27 septembre 2024

Budget 2024 : La feuille de route du Medef

 

Budget 2024. La feuille de route du Medef

Publié le 25/09/2024

 « Je ne vais pas alourdir encore l’impôt sur l’ensemble des Français […], ni sur les gens les plus modestes, ni sur les gens qui travaillent, ni sur les classes moyennes », a déclaré Michel Barnier.

 

 

Le nouveau Premier ministre dit qu’il n’exclut pas que « les personnes les plus fortunées participent à l’effort national » par des « prélèvements ciblés » qui toucheraient aussi « certaines grandes entreprises ». C’est de la poudre aux yeux.

Selon le nouveau ministre de l’Économie, « la France a un des pires déficits de son histoire ». Et ce gouvernement a annoncé qu’il a 40 milliards d’euros d’économies à trouver. Ceux qui croiraient que cette somme sera prise dans la poche des plus riches n’ont qu’à écouter et lire les déclarations du patron du Medef, Patrick Martin, pour comprendre ce qui se prépare.

Celui-ci a formulé des propositions très concrètes, comme s’il dictait au gouvernement sa politique fiscale : il faudrait d’abord s’attaquer à la « fraude sociale » – traduire : prendre dans la poche des chômeurs et des personnes au RSA – puis au système de santé où, selon lui, 8 % des effectifs administratifs seraient en trop. Il évoque aussi la « surréglementation » qui coûterait 60 milliards. Il faut comprendre qu’il souhaite que l’État cesse de gaspiller de l’argent en contrôlant les grandes entreprises, afin qu’elles fassent ce qu’elles veulent comme elles veulent, et qu’il se débarrasse de tous ceux qui contrôlent un tant soit peu les grands groupes : comme les inspecteurs du travail, les agents des impôts, la médecine du travail…

Quant à taxer les transactions boursières, pour Martin, il n’en est pas question car cela va « faire fuir les investisseurs étrangers ». Revenir sur les allègements de cotisations patronales sur les bas salaires ? « C’est ultrasensible, notamment pour les métiers exposés à la concurrence internationale », dit-il. Il ne faut donc vraiment pas toucher à ce qui rapporte à la classe capitaliste.

Martin se dit bien prêt à discuter de hausses d’impôts, mais à deux conditions : que l’État fasse d’abord « des efforts bien supérieurs à ce qu’il demande aux entreprises » et que « ça n’enraye pas la dynamique d’investissement ». Autrement dit, celles-ci pourraient donner une petite obole pour faire semblant, mais le gouvernement devra tailler à la hache dans les budgets des services publics.

Le gouvernement est ainsi sommé d’aller chercher ces 40 milliards dans la poche des travailleurs en particulier et des couches populaires en général : en supprimant des emplois dans la santé, les transports, l’éducation, chez les territoriaux… et en dégradant encore plus l’état des services publics, des routes, des infrastructures vitales pour la grande majorité.

                                                              Pierre Royan (Lutte ouvrière n°2930)

 

Les prochaines permanences et rendez-vous prévus à Argenteuil et la région :

Ce soir vendredi 27 septembre de 17 h.15 à 18 h.15 au « carrefour Babou »

Samedi 28 : de 10 h.30 à midi, centre Cl de la cité Joliot-Curie ;

-de 10 h.15 à 10 h.55 devant Monoprix ;

-et de 11 h. à midi au marché de la Colonie.

Lundi 30 septembre, de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien.