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lundi 25 mars 2024

Groupes de niveau : le refus s’organise

 

Parents et enseignants contre les groupes de niveau

Publié le 20/03/2024 

Dans la région de Lorient, parents et enseignants se mobilisent contre la mise en place de groupes de niveau, prévue pour la rentrée prochaine en français et en mathématiques pour tous les élèves de 6e et 5e.

 

 

Un collectif regroupant des enseignants d’une vingtaine de collèges ainsi que des représentants de parents s’est mis en place pour dire non à ce tri sélectif des élèves. Les initiatives locales devant les établissements se multiplient. Samedi 16 mars, parents, grands-parents d’élèves et enseignants du secteur se sont retrouvés à 250 à Plouay, à l’appel des parents et collègues de ce petit collège rural. Le défilé dans les rues du centre-bourg était ouvert par le tracteur de parents arborant les slogans « Gabriel Attal, on ne veut pas de ta réforme », et « Nos enfants ne sont pas des déchets », suivi d’élèves transportant des poubelles de tri sélectif. La manifestation s’est terminée par un pique-nique offert par les commerçants sollicités pour l’occasion.

Ce rassemblement dynamique a été l’occasion de multiples discussions sur la suite nécessaire pour s’opposer à ce que tous voient comme un tri social dès le plus jeune âge. Des rendez-vous s’organisent pour des réunions publiques et des rassemblements à venir devant d’autres établissements du secteur.

                                          Correspondant LO (Lutte ouvrière n°2903)

lundi 18 mars 2024

Éducation populaire : partout attaquée (Nous le savons bien à Argenteuil avec la situation de la MJC)

 Saint-Étienne : l’éducation populaire attaquée

13 Mars 2024

À Saint-Étienne, et plus largement dans le département de la Loire, des structures d’éducation populaire, telles que les centres sociaux, Amicales laïques ou MJC, sont menacées de disparition.

Les Amicales laïques ont été fondées à la fin du 19e siècle, souvent par des militants socialistes ou syndicaux, en concurrence avec les cercles paroissiaux des curés. Avec le « sou des écoles », elles servaient à financer les écoles publiques laïques, à permettre aux petits et grands de se retrouver, de faire des activités sportives comme les boules ou la gymnastique, et culturelles comme la bibliothèque, le cinéma. Aujourd’hui encore, elles organisent des activités périscolaires pour les enfants, des bals pour les anciens, des entraînements sportifs pour tous, à bas prix.

Certaines ont déjà mis la clé sous la porte, une dizaine en dix ans dans des quartiers populaires de la ville, et la liste risque de s’allonger, une douzaine étant en grande difficulté. Les bénévoles qui gèrent ces structures ont beau se démener pour trouver des solutions, ils ne peuvent s’en sortir du fait des baisses de subventions, des besoins qui augmentent, de l’inflation qui fait exploser les factures d’électricité, de la nécessaire augmentation des salaires des employés...

Les structures d’éducation populaire ne sont la priorité ni de la CAF, ni de l’État, ni de la région, qui tous se désengagent, et les communes ne veulent pas ou ne peuvent pas compenser. Alors, lorsqu’une Amicale laïque ou un centre social ferme, ce sont des licenciements et la fin de services indispensables qui étaient rendus à la population : des enfants se retrouvent à la rue après l’école, des cours de français à destination des étrangers ne sont plus assurés, etc.

Les salariés, les bénévoles, et au-delà la population, se mobilisent face à cette situation : fin janvier, une manifestation a rassemblé plusieurs milliers de personnes, et des pétitions circulent, bien signées. Tous sont conscients que, par ce biais, de nouvelles attaques s’opèrent contre le niveau de vie de la population laborieuse.

                            Correspondant LO (Lutte ouvrière n°2902)

mercredi 17 janvier 2024

Argenteuil, MJC, Bibliobus, une visite en vue de Rachida Dati à Argenteuil ?

Évident retour d’ascenseur !

 

Mais la MJC vit et s’acharne

Privée de subventions et victime d’une réduction de ses locaux de la rue des Gobelins, la Maison des Jeunes et de la Culture d’Argenteuil est en difficulté depuis des années.

         Au-delà de ses choix personnels très éloignés de l’esprit des MJC, la nouvelle ministre de la Culture, Rachida Dati, répondant aux critiques qui gaussent sa nomination, a évoqué son parcours d’enfant d’un quartier populaire de Châlons-sur-Saône, fille de maçon. Elle a ainsi rendu hommage au « bibliobus » de sa ville et à la MJC qu’elle a fréquentée. On imagine que l’un et l’autre lui ont beaucoup apporté, comme à tellement d’autres.

         Pour revenir à Argenteuil, la MJC de la rue des Gobelins en difficulté doit être soutenue. Quant au « bibliobus » disparu sur la ville, nous espérons qu’il reviendra dans les quartiers. Alors si Rachida Dati veut venir les défendre… DM