Affichage des articles dont le libellé est Israël. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Israël. Afficher tous les articles

mercredi 20 novembre 2024

Israël : Un peuple qui en opprime un autre ne peut pas être un peuple libre

Pas de solution sans rupture avec le colonialisme infâme du gouvernement Netanyahou

 

 

L’armée israélienne est confrontée à des défections de plus en plus nombreuses parmi les 300 000 réservistes mobilisés contre les Palestiniens à Gaza, en Cisjordanie et au Liban. 800 soldats israéliens ont été tués, 5 400 blessés, 12 000 sont suivis pour stress post-traumatique. Pour maintenir les effectifs, le gouvernement israélien veut allonger le service militaire et augmenter l’âge limite pour être réserviste.

     L’État israélien a transformé sa population en gardiens de prison, et aujourd’hui en bourreaux d’un peuple. Alors, elle n’aura pas de paix sans rompre avec le colonialisme infâme du gouvernement Netanyahou.

 

 

dimanche 17 novembre 2024

France-Israël : match nul et propagande politique

 

Une tribune… politicienne de soutien à l’État d’Israël

 

Photo de famille de serviteurs de la bourgeoisie
 

Macron, Sarkozy et Hollande - rien de moins - sont venus assister au match France-Israël dans un stade presque vide où les rares spectateurs étaient encadrés par 4 000 policiers. Cela n’a pas empêché des agressions… menées par quelques supporters israéliens.

         Netanyahou et les généraux israéliens peuvent continuer à détruire Gaza, massacrer les Palestiniens et bombarder le Liban, cette brochette de présidents, en mode union nationale, était venue montrer le soutien de l’État français à Israël.

samedi 16 novembre 2024

Israël : un député antiguerre suspendu

Israël : un député antiguerre suspendu

Publié le 13/11/2024

Oler Cassif, député du Parti communiste, a été suspendu du Parlement israélien, la Knesset, pour six mois par la commission d’éthique de cette assemblée pour avoir dénoncé la barbarie de la guerre menée par l’armée israélienne à Gaza.

Lorsque la Knesset a voté le 28octobre à la presque unanimité l’interdiction de l’UNRWA (l’agence de l’ONU venant en aide aux Palestiniens), Cassif a fait partie des dix députés ayant voté contre cette décision. Les neuf autres étaient les députés arabes de la Knesset : quatre de la coalition du Parti communiste et cinq de la « liste arabe unie ».

L’exclusion d’Oler Cassif avait déjà été demandée en février, à l’initiative d’un député du groupe « Israël notre maison », parti officiellement dans l’opposition à Netanyahou. La raison invoquée alors était qu’il avait soutenu la plainte déposée à l’échelle internationale par le gouvernement sud-africain contre les massacres perpétrés à Gaza. Il avait alors manqué 5 voix sur 90 pour atteindre les trois quarts de voix nécessaires à son exclusion.

Maintenant que celle-ci est effective, ce député affirme : « Mes déclarations politiques contre l’occupation, le nettoyage ethnique, les crimes de guerre et le génocide commis par le gouvernement israélien à Gaza – dont le monde entier est témoin – sont parfaitement fondées. »

Cette exclusion intervient alors que le 5novembre, Netanyahou a limogé son ministre de la Défense, Yoav Gallant. Ce dernier a reçu immédiatement un soutien des dirigeants des quatre partis prétendant représenter lopposition au gouvernement. Yoav Gallant est du même parti que Netanyahou, le Likoud, et les désaccords affichés avec son Premier ministre concernent la marche de la guerre, dont Gallant en tant que ministre de la Défense a assumé jusqu’à présent toutes les étapes. C’est d’ailleurs Gallant qui, au lendemain du 7octobre 2023, avait dit à propos des Palestiniens : « nous combattons des animaux humains ».

Parmi les dirigeants venus soutenir Gallant, on trouvait le chef du Parti travailliste, Yaïr Golan, et le chef du parti « Israël notre maison », Avigdor Liberman connu pour avoir appelé, il y a quelques années, à « décapiter à la hache les Arabes israéliens infidèles à Israël ». Telle est l’opposition parlementaire officielle à Netanyahou, avec laquelle s’affiche le chef du Parti travailliste et qui comprend des dirigeants pas moins réactionnaires, va-t-en-guerre et anti-arabes que le gouvernement et ses alliés d’extrême droite.

Alors que l’échiquier politique israélien est ainsi orienté vers l’extrême droite, les voix antiguerre, comme celle d’Oler Cassif ou encore celles des 130 réservistes qui ont signé récemment une pétition disant qu’ils ne retourneraient pas dans leur unité, sont très isolées. Elles n’en sont pas moins le seul gage d’avenir.

                                                     Pierre Royan (Lutte ouvrière n°2937)