Les aventures de Jojo et de Fifi
Alors que
la fin de l’Agglo avance à grands pas, Jojo reproche à Fifi de ne pas
participer aux réunions avec le préfet sur le sujet. Fifi lui rétorque que
c’est lui le méchant qui ne veut pas le rencontrer.
Nous pouvons toujours siffler nous-même
la fin de la récréation durant laquelle ces sales gosses jouent dans la même
cour, mais à nos dépens.
On croit rêver
Sur la question,
Jojo intitule son communiqué de protestation : « Dissolution de
l’Agglomération d’Argenteuil-Bezons : Le personnel est en droit de connaître
son deve-nir ! »
Mais le devenir du personnel de
l’Agglo, de tous les personnels, Jojo n’a pas besoin de Fifi pour nous dire dès
à présent ce qu’il en pense, sans attendre d’hypothétiques réunions avec son
adversaire !
Alors, il en pense quoi, lui
Jojo ?
Dans les écoles comme ailleurs,
c’est « non »
Avec les
nouveaux horaires scolaires, dans les écoles, la municipalité veut nous obliger
à travailler plus longtemps et sans aucune contrepartie.
A un mois et demi des vacances d’été,
on ne sait même pas comment elle compte s’y prendre.
Pour nous, c’est : pas plus
longtemps, et pas à notre détriment.
On n’a pas mangé d’ail
Dès qu’il
y a du remue-ménage dans une école, l’adjoint et la direction de l’Education
arrivent sur les lieux. Mais ils ont une fâcheuse tendance à nous ignorer et à
ne se présenter qu’aux parents et aux enseignants.
C’est quoi qui les gêne, notre
haleine ?
Bientôt le Tour
Certains
policiers municipaux sont à nouveau équipés de vélo.
Cela fait plus sport, c’est bon pour
les mollets, et revient nettement moins cher.
Pourquoi ne pas généraliser la
formule ?
La Ville
pourrait ainsi fournir à Costkiller and co une bicyclette, et même aller
jusqu’à fournir à l’un et aux autres un tandem, avec le nombre de places
nécessaires, selon le choix de chacun.
Bérézina, Waterloo, au choix
Aux
Affaires générales, à l’Hôtel de Ville c’est la bérézina. C’est le
sauve-qui-peut général du personnel, volontaire ou pas, en haut comme en bas de
la hiérarchie.
Venant du 3ème, allant vers le
rez-de-chaussée, comme un ouragan dévastateur !
Les arbres mais pas la forêt
Le
président de l’Agglomération se vante que grâce à lui, chaque quartier de
l’Agglo a dorénavant son parc ou son jardin public.
Le hic dont il ne se vante pas en
revanche, c’est qu’il n’y a pas le personnel pour les entretenir correctement.
Paroles en l’air
À
l’Agglo, ses dirigeants ont annoncé que tous les contractuels en mesure de
l’être seraient titularisés.
Ce qui faisait bien sur le papier
risque fort de se traduire au final par presque rien, c’est-à-dire très peu de
titularisations d’agents contractuels.
Pour ces titularisations, ne comptons
que sur nous-mêmes : « Ni dieu, ni césar, ni Fifi ». (Paroles du
chant des travailleurs, l’Internationale)
Des bambins asticotés
Dernièrement,
à la crèche des Aquarelles, les bambins ont dû subir la découverte de près
d’animaux peu ragoûtants : des asticots !
Au lieu de s’en prendre aux crèches
municipales et à leurs personnels, la municipalité aurait de quoi
s’occuper : pour que toutes les conditions d’hygiène soient bien réalisées
dans les locaux municipaux.
Leçon d’Aquarelle
Devant la
nécessité de devoir fermer la crèche Les Aquarelles plusieurs jours, la
hiérarchie a voulu que nous prenions des jours sur nos congés.
Ça n’a pas réussi. Nous sommes venues
très ponctuellement prendre notre service à l’heure dite aux Aquarelles. Et
chacune d’entre nous a finalement été répartie dans d’autres structures.
Une belle leçon de peinture à ne pas
oublier.
Titularisation
Au
service des sports, il y a parmi nous des agents non-titulaires. Leur contrat
actuel arrive à terme dans les mois qui viennent.
Comme ils sont totalement utiles, le
mieux serait qu’ils soient titularisés sans délai.
Saint-Anne à Argenteuil
Dans les
écoles, des agents continuent à apprendre que leur contrat ne sera pas
renouvelé. Dans le même temps, pourtant, la municipalité déclare qu’elle va
devoir embaucher des Atsems dans le cadre de l’ouverture de nouvelles classes.
Licencier d’un côté, embaucher de
l’autre, et pour les mêmes fonctions, ça nous fait penser au film des années
80 : « Les dieux sont tombés sur la tête ».
Et combien ça coûte par
placard ?
Plusieurs
hauts cadres viennent d’être mis au placard ces dernières semaines.
Ce n’est ni les compétences ni le
travail qui comptent pour le 3ème, seulement leurs petits calculs et leurs jeux
de personnes.
Une belle leçon pour les intéressés.
Mieux vaut miser sur la solidarité que sur la gratitude des petits messieurs
hauts-perchés.
J’y suis j’y reste
Lors de
la désastreuse réunion d’avril concernant l’avenir des Maisons de quartier, la
direction générale nous a dit qu’il n’y avait pas à s’en faire, les
« surnuméraires » retrouveraient un poste ailleurs.
Mais le fait est qu’elle n’a même rien
à nous proposer dans d’autres services, sauf des postes qui ne nous intéressent
pas.
Bref, autant rester là où l’on est, et
où l’on est bien utile.