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mercredi 23 juillet 2025

Violences urbaines : Symptôme d’une société malade

 

École à la dérive + quartiers abandonnés = violences urbaines

 

 

Plusieurs villes ont été le théâtre d’affrontements entre jeunes et policiers, parfois sur fond de trafic de drogue. Ces violences stériles rendent la vie plus difficile aux habitants. Mais les démagogues qui hurlent à plus de répression se moquent du chômage et de la misère, qui gangrènent la vie dans les quartiers alors que les services publics et même les éducateurs de rue y disparaissent.

Ce ne sont pas la matraque, les couvre-feux, les prisons surpeuplées qui rendront la vie meilleure pour les classes populaires.

vendredi 13 juin 2025

Tragédie de Nogent : démagogues et responsables

Démagogues et responsables

 

 

Une surveillante de collège est morte au travail, poignardée par un élève de 14 ans lors d’un contrôle des entrées par les gendarmes. Immédiatement les politiciens réactionnaires ont fait assaut d’une démagogie sécuritaire, d’autant plus bruyante qu’ils sont impuissants.

         La santé mentale de la jeunesse se dégrade et la violence se développe en son sein. Mais qui en est responsable, si ce n’est les dirigeants de l’État qui ont gratté au fil des ans les budgets des services publics de l’Éducation et de la Santé, favorisant ce type de drame ? S’il manque des adultes pour encadrer les jeunes dans les établissements scolaires et des médecins et infirmières scolaires, alors que les milliards coulent à flot pour l’armée, à qui la faute ?

 

jeudi 12 juin 2025

Après le meurtre de Nogent : qui fabrique la violence ?

Après le meurtre de Nogent : qui fabrique la violence ?

Mardi 10 juin, Mélanie Grapinet, assistante d’éducation de 31 ans dans un collège de Nogent, en Haute-Marne, a été frappée de plusieurs coups de couteau à la gorge par un élève. Elle a succombé à ses blessures.

Publié le 11/06/2025

Le drame s’est produit à 8 heures, à l’occasion d’une opération de fouille des élèves par la gendarmerie. C’était la seconde opération de ce type organisée depuis février. L’élève en question qui est en troisième et devait passer en seconde est présenté comme « sans histoire », même s’il avait été exclu temporairement de l’établissement en début d’année scolaire. Tout cela semblait dépassé.

Depuis le drame, les responsables politiques ont enchaîné les déclarations à l’emporte-pièce. En mal de propositions, François Bayrou a proposé d’expérimenter l’utilisation de portiques de sécurité devant les établissements scolaires et Emmanuel Macron l’interdiction de la vente de couteaux aux mineurs. Le Pen et les députés RN de Haute-Marne y sont allés de leur couplet contre « une société du laxisme ».

Cette agitation média- tique masque mal l’impuissance des responsables politiques et de l’administration devant la montée de la violence. Macron et les autres mettent en cause les réseaux sociaux qui diffusent à longueur de journée des images violentes, de guerre et de pornographie, et aboliraient ainsi le sens moral de la jeunesse. Mais les réseaux en question sont une activité commerciale très lucrative et même portée aux nues par tous les dirigeants de ce monde. Les multimilliardaires qui en sont propriétaires refusent évidemment tout contrôle sur les contenus et se moquent des conséquences éventuelles.

Surtout, réseaux sociaux ou pas, contrôle ou pas, personne, pas même un gamin de quinze ans d’un petit collège tranquille, n’est à l’abri de la folie du monde, de l’anxiété, de la panique sociale.

La responsabilité des Macron, Retailleau, Le Pen et autres n’est pas seulement morale, au sens où c’est leur monde du tous contre tous qui enfante cette violence et ces drames. Ils sont aussi responsables directement, par leurs décisions politiques.

Les économies dans l’Éducation nationale, le fait qu’il n’y ait pas assez d’adultes pour encadrer les jeunes, font que les élèves qui dérivent ne sont pas repérés à temps et encore moins pris en charge. La même politique d’économies dans les services sociaux, la psychiatrie, la médecine scolaire, contribue au même résultat. Cette politique criminelle, le mot n’est pas trop fort après un drame comme celui de Nogent, est volontaire, décidée, votée et appliquée par les gouvernements successifs et les députés, y compris ceux qui crient au laxisme.

Ainsi, dans la même région, il y a quelques semaines, une mobilisation a eu lieu au lycée Roosevelt, à Reims, dans un climat marqué par des agressions physiques et sexuelles. Les élèves et enseignants mobilisés ne demandaient pas des portiques, mais plus d’adultes et des portes de toilettes qui ferment.

Le jour du drame, les infirmières, assistantes sociales et psychologues scolaires manifestaient à Paris pour exiger les moyens de travailler. Cela n’empêche pas la même ministre qui leur coupe les moyens de venir ensuite assurer le personnel du collège de Nogent de son soutien !

Les travailleurs, ceux de l’éducation et tous les autres, en se battant pour leurs conditions de vie, en mettant en avant l’intérêt collectif, font plus pour combattre cette absurde violence, ne serait-ce qu’en montrant un espoir, que tous les défenseurs de l’ordre social réunis.

                                               Correspondant LO (Lutte ouvrière n°2967)

 

Les prochaines permanences et rendez-vous prévus à Argenteuil et la région :

-Aujourd’hui jeudi 12 juin, de 16 h.45 à 17 h.30 entrée de la mairie ;

-Vendredi 13 juin, de 15h.45 à 16 h.30 entrée du marché du Val-Nord ;

-et de 17 h.15 à 18 h.15 au « carrefour Babou » ;

-Samedi 14 juin : de 10 h.15 à 10 h.55 devant Monoprix ;

-de 10 h.30 à midi, centre commercial de la cité Joliot-Curie ;

-de 11 heures à midi au marché de la Colonie ;

-et de 11 h.15 à midi devant Auchan au Val-Sud ;

Dimanche 15 juin, de 10 h.15 à 10 h.55 devant l’Intermarché du Centre ;

Et de 11 h. à midi, au marché Héloïse ;

Lundi 16 juin, de 18 à 19 heures, centre commercial de la cité des Raguenets de Saint-Gratien.