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vendredi 19 mai 2023

Rencontres Borne-confédérations : un résultat nul comme attendu. Mais pourquoi donc y sont-elles allées ?

 

« C'est pas à Matignon qu'on obtiendra satisfaction ! »

 

 

Borne a rencontré les dirigeants syndicaux les 16 et 17 mai. Il n'en est évidemment rien ressorti qui aille dans le sens des intérêts des travailleurs. Borne a redit qu'elle maintiendra le recul de l'âge de la retraite à 64 ans.

         En se rendant à ces rendez-vous, les dirigeants des syndicats savaient que la première ministre n’aurait à leur offrir que le café, les biscuits et la promesse de nouveaux rendez-vous. Ils s’y sont prêtés complaisamment.

Si une des raisons d’être des bureaucrates syndicaux est d’être reconnus comme des « partenaires sociaux » par le patronat et l’État, les travailleurs, eux, n’ont rien à attendre de ces bavardages au sommet. Seules leurs luttes, leurs manifestations et leurs grèves pourront faire reculer les capitalistes et le gouvernement à leur service.

 

Les prochaines permanences prévues.

-aujourd’hui vendredi 19 mai, de 15 h.40 à 16 h.40 au marché du Val-Nord ;

-et de de 17 h.15 à 18 h.15 au carrefour Babou ;

-samedi 20 mai, de 10 h. à 10 h.30, marché des Coteaux ;

-de 11 h. à midi au marché de la Colonie ;

-de 11 h. à midi, centre commercial Joliot-Curie ;

-dimanche 21 mai, de 10 h.15 à 10 h.55 devant l’Intermarché du Centre,

-et de 11 h. à midi, marché Héloïse ;

-lundi 22 mai, de 18 h. à 19 h. au centre commercial des Raguenets ;

-mercredi 24 mai, de 11 h.30 à midi au marché des Champioux.

 

 

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           -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac du Val-Nord (le journal seulement) et à la librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri (On y trouve aussi la LDC) 

Retraites : cirque parlementaire ou lutte de classe ?

Retraites : cirque parlementaire ou lutte de classe ?

16 Mai 2023

Alors que Macron et ses ministres s’agitent pour tenter de tourner la page des retraites, ils doivent gérer une énième péripétie parlementaire : le projet de loi présenté le 8 juin par le groupe Liot contre le passage à 64 ans.

 

 

Le groupe Liot regroupe des députés divers et variés, comme Estelle Youssoufa, élue de Mayotte et favorable à l’opération Wuambushu de Darmanin, ou Charles de Courson, qui a soutenu Juppé ou Bayrou dans le passé et défendait alors la retraite à 64 ans. Mais, devant l’impopularité de la loi Macron et pour attirer un peu la lumière, ces obscurs députés avaient déposé en avril la motion de censure commune des oppositions. Profitant des subtilités du règlement du Parlement, ils ont récidivé en déposant un projet de loi interdisant de travailler au-delà de 62 ans.

Aujourd’hui, les macronistes se tâtent pour savoir comment franchir cette péripétie : dégainer l’un des nombreux articles constitutionnels qui leur permettent de ne pas mettre cette loi au vote, faire durer les débats toute la journée du 8 juin, ou prendre le risque que ce texte soit voté, en sachant qu’il sera de toute façon rejeté par le Sénat, favorable aux 64 ans. Les macronistes ont l’embarras du choix, tant les institutions permettent de faire passer en force les coups contre les travailleurs.

C’est pourtant cette échéance que l’intersyndicale a choisie pour organiser la 14e journée de mobilisation contre la réforme des retraites, le 6 juin. Ce n’est ni nouveau ni une surprise. Depuis le début, l’axe des dirigeants syndicaux a été de faire pression sur les députés, de les exhorter à voter la motion de censure, puis de s’en remettre au Conseil constitutionnel. L’insuccès a été au rendez-vous, mais ce n’était pas de la naïveté : c’est la volonté de mettre dans la tête des travailleurs, radicalement opposés à la dégradation de leurs conditions d’existence, qu’ils ne doivent espérer d’issue que dans les institutions.

Pour les directions syndicales, le problème se limitait à Macron et à sa politique, ce qui revenait à épargner le grand patronat, qui répercute sur les travailleurs les conséquences de la guerre économique acharnée qu’il mène. Pour les chefs syndicaux, les manifestations et les grèves devaient servir à démontrer aux dirigeants politiques qu’ils doivent compter avec eux et les recevoir. Ce n’est pas un moyen de mobilisation entre les mains des travailleurs, c’est un moyen de pression entre les mains des directions syndicales.

Celles-ci ont toutes accepté les rencontres bilatérales proposées les 16 et 17 mai par Élisabeth Borne, qui prétend « redonner sa place à la négociation et au dialogue social ». Pourtant, au même moment, Macron porte de nouveaux coups visant les chômeurs, les titulaires du RSA, les lycées professionnels. La seule chose qu’il veut bien discuter, et encore, c’est quel coup sera porté en premier.

Les millions de travailleurs qui se sont mobilisés depuis le mois de janvier, parfois pour la première fois, toutes catégories confondues, tous ceux qui continuent le combat et refusent de se résigner, doivent tirer bien d’autres leçons de cette expérience : ils doivent compter sur leur force collective et n’ont rien à attendre des institutions.

                                                      Xavier LACHAU (Lutte ouvrière n°2859)

 

jeudi 23 février 2023

Retraites : bisbilles entre chefs syndicaux et LFI : Ni députés, ni chefs syndicaux : aux travailleurs de décider. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine à paraître.

Ni députés, ni chefs syndicaux : aux travailleurs de décider

22 Février 2023

« Spectacle honteux et désolant à l’Assemblée » (Laurent Berger de la CFDT) ; « en empêchant l’examen de l’article 7, LFI a voulu s’approprier le mouvement social » (Philippe Martinez de la CGT) : les deux chefs de l’intersyndicale ont dénoncé avec virulence l’obstruction des députés de la Nupes.

Il faut dire que le spectacle donné pendant quinze jours à l’Assemblée nationale, par tous les députés, est édifiant. Entre les macronistes, qui ont limité la durée des débats et n’ont cessé de mentir comme des cochons, les députés LR qui ont marchandé chaque ligne pour mieux soutenir la réforme, les RN qui prétendent s’opposer mais dénoncent la grève et les manifestations, et la Nupes qui a déposé près de 20 000 amendements pour empêcher l’examen du projet, ce cirque aura convaincu les travailleurs qui en doutaient encore que rien d’utile pour eux ne peut sortir du Parlement.

Mais ce n’était pas la raison du courroux des chefs syndicaux. Au contraire, en opposant « les manifestants qui défilent de façon responsable contre les 64 ans » au « comportement des députés LFI », Berger et Martinez laissent entendre que le Parlement aurait pu modifier la loi, si les débats avaient été plus sereins. Pour eux, comme pour les députés de gauche d’ailleurs, les manifestations servent à faire pression sur le gouvernement et sur l’Assemblée pour qu’ils acceptent amendements et concessions. Ils se gardent bien de dire aux travailleurs qu’ils ne peuvent compter que sur leur force collective, sur leur poids dans l’économie pour défendre leurs intérêts, et sûrement pas sur les institutions, les élus de la République ou les tribunaux. Les chefs syndicaux, quant à eux, aspirent à retrouver leur place, réduite par Macron, d’avocats officiels des travailleurs auprès du gouvernement.

Martinez l’a formulé d’une autre façon, en reprochant à Mélenchon et aux députés LFI de vouloir « faire passer les organisations syndicales au second plan ». Le mouvement contre la réforme des retraites, parce qu’il « ressemble à la CFDT » comme l’a dit Laurent Berger, c’est-à-dire qu’il ne déborde pas, à ce jour, le cadre et le rythme fixés par l’intersyndicale, permet à celle-ci de montrer au gouvernement son utilité. Les chefs syndicaux ne veulent pas se laisser voler la lumière par les politiciens, fussent-ils de gauche.

Pour défendre leurs intérêts, pour empêcher ce recul sur la retraite ou pour ne pas tomber dans la pauvreté, les travailleurs ne peuvent compter que sur eux-mêmes. Ils doivent engager la lutte contre les capitalistes, donneurs d’ordres de Macron, et doivent se donner les moyens de la diriger eux-mêmes par l’intermédiaire d’assemblées générales et de comités de grève élus démocratiquement. C’est aux travailleurs mobilisés, et à eux seuls, de décider de leur lutte.

                                                Xavier LACHAU (Lutte ouvrière n°2847)

 

Les prochaines permanences prévues.

-vendredi de 17 h.15 à 18 h.15 au carrefour Babou ;

-lundi 27 février, de 18 à 19 heures, centre commercial des Raguenets, à Saint-Gratien ;

-mardi 28 février, de 11 h. à midi centre commercial Jolio ;t-Curie

-mercredi 22 février, de 11 h. à 11 h.30  au marché des Champioux.

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,5 euro), et Lutte de classe (2,5 euros) n° 229  en vente :

           -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac du Val-Nord (le journal seulement) et à la librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri (On y trouve aussi la LDC) 

 

 

Le samedi 11 mars 2023

Banquet fraternel 2023 des Amis de Lutte ouvrière à Argenteuil

Réservez vos places dès maintenant

17 euros et 8 pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans

Pour nous joindre : MDommarie@aol.com