Leur bourse ou notre vie
Les bourses ont fortement chuté, après la publication des chiffres de l'inflation aux États-Unis pour le mois d'août. Le rythme officiel de la hausse des prix est de 8,3 %, malgré le relèvement brutal récent des taux d'intérêts qui était sensée la freiner. Les spéculateurs qui avaient misé sur cette évolution y sont pour leur frais.
Les capitalistes et les gouvernements à leur service ne maîtrisent rien de leur économie de plus en plus folle.
Ils dansent au-dessus du volcan
L’envolée boursière est le pendant de la hausse des profits des entreprises par rapport à l’année 2020 : près de 45 % de plus aux États-Unis et 65 % en plus pour la zone euro. L’exploitation des travailleurs s’est renforcée, en même temps que les gouvernements inondaient les grandes entreprises d’argent public.
Les capitalistes peuvent danser de joie. Mais c’est au-dessus du volcan qu’est cette économie capitaliste fondamentalement instable.
Les actionnaires des grandes entreprises ne connaissent pas la crise
Selon un gestionnaire de fonds britannique, les versements de dividendes mondiaux pourraient atteindre 1 390 milliards de dollars en 2021, en grande partie grâce aux aides des États, et retrouver des résultats proches de ceux de l’année record 2019. Les dividendes servis par les entreprises françaises sont particulièrement abondants avec une croissance de 200 % par rapport à l’an dernier. Ainsi, Sanofi se trouve au 5e rang mondial des plus gros distributeurs de dividendes au deuxième trimestre.
Pendant que la crise frappe durement le monde du travail et que les États présentent la facture aux populations, la grande bourgeoisie continue à s’enrichir toujours plus.
