La fibre et ses déboires. Un témoignage que l’on pourrait multiplier à l’infini

La fibre côté usagers et sous-traitants

Publié le 23/10/2024

Un sous-traitant d’Orange est venu chez moi poser la fibre. Il me dit qu’il faut préparer une installation (percer le mur, poser une goulotte…) alors que le tutoriel d’Orange précisait : « en aérien, il n’y a rien à faire. » Au deuxième passage du sous-traitant, l’installation réalisée à mes frais ne correspond pas tout à fait, mais il va se débrouiller. Il finit par tout faire fonctionner avec beaucoup de difficultés, du temps et de la bonne volonté.

Quelque temps après, un contrôleur passe et me dit que rien ne va, que tout est à refaire et qu’un technicien Orange va venir tout réinstaller. Il précise, c’est bien le minimum, que je n’aurai rien à débourser. Mais alors pourquoi avoir fait appel à un sous-traitant dans ces conditions ? Réponse : il coûte cinq fois moins cher qu’un technicien Orange. Les opérateurs savent qu’il y a beaucoup de dysfonctionnements ou de malfaçons, mais avec le nombre c’est rentable. Voilà comment Orange et les autres opérateurs se gavent sur le dos des usagers et des travailleurs sous-traitants, qu’ils ne forment pas et qu’ils exploitent en leur imposant des délais intenables.

                                                      Roberte B. (Ain) (Lutte ouvrière n°2934)

 

Argenteuil, la fibre, des problèmes en nombre qui ne sont toujours pas réglés

 

La fibre pour les actionnaires des opérateurs va uniquement à leurs profits

 

Avant-hier jeudi, 12 h.15 rue Michelet

Ami lecteur, je ne sais pas si votre internet fonctionne correctement avec la fibre, mais pour ma part cela ne va pas fort. Dans tous les cas, c’est une régression avec avant avec l’ADSL.

         Il n’y a rien d’étonnant sur la commune. Chacun peut constater le nombre de coffrets ouverts, abîmés, et la ronde des ouvriers que l’on voit occupés sur les différents coffrets de la Ville. Voir la photo prise de l’un d’eux ouvert un midi rue Michelet.

         J’ai échangé le même jour avec un technicien de SFR qui était en train d’intervenir sur un coffret face à la sous-préfecture.

         Selon lui, ce n’est pas un problème de qualité de l’installation (qui pour ma part me paraît fragile), mais le fait de la multiplicité des opérateurs téléphoniques. Quand il y a un souci pour un de leurs abonnés, un technicien de l’opérateur intervient. Son objectif est de rétablir internet pour l’abonné, coûte que coûte, même si le rétablissement est très provisoire et a provoqué une panne pour d’autres abonnés. Selon lui, ces travailleurs ont un statut d’autoentrepreneur, ils sont souvent peu formés, et pour récupérer quelques euros doivent absolument obtenir vite un résultat même si ce dernier compromet les installations du coffret.

         La Ville participe à une commission sur le sujet, mais cela fait des lustres que l’on n’en a plus entendu parler. Pendant ce temps-là, la galère continue pour nombre d’utilisateurs. DM

Reconstruction de l’Ukraine, les vautours des télécoms en action

 

Les charognards

 

 

Pendant que la guerre en Ukraine se poursuit, une autre guerre entre capitalistes se joue dans les coulisses. La concurrence entre entreprises américaines, chinoises, françaises etc. fait rage pour les marchés de reconstruction des réseaux de télécommunications.

         Xavier Niel (le patron de Free) et InfraNum (la fédération des entreprises des infrastructures du numérique) s’affrontent. Cette dernière vient de bénéficier de 756 000 euros de subventions de l'État français, via le fond d'aides et d'études au secteur privé.

         L’argent public tombe dans les poches des capitalistes, souillé du sang des victimes ukrainiennes et russes.