Le blog Lutte ouvrière d’Argenteuil, dernier jour de vacances. Sa dernière bonne lecture de l’été (24) : Éclater la terre, Karl Marlantes, Calman-Levy

 

Prendre l’air, respirer, faire un break

 

Un peu d’espace

Eh oui, il en avait eu bien besoin. Une année active derrière nous. Une autre semblable, voire encore davantage nous espérons, cela signifierait que les combats avancent. Mais un petit temps de repos ne lui fera pas de mal. Reprise : le samedi 26 août au matin, demain. Bien sûr, si des évènements de grande importance l’exigeait, il reprendrait ponctuellement son service. En attendant, chacun dispose de notre site à l’échelle du pays qui lui ne prend pas de vacances : lutte-ouvrière.org .

         Chaque jour néanmoins, vous trouverez sur lo argenteuil un conseil de mes très bonnes lectures de ces deux dernières années.

         Pour terminer, bonnes vacances à ceux qui filent vers l’ailleurs, courage et tranquillité aux autres qui restent at home. Et comme je le dis chaque jour sur Facebook, en le pensant vraiment, Salut et fraternité. Dominique

 

Les prochaines permanences prévues :

-Aujourd’hui vendredi 25 août, de 17 h.15 à 18 heures 15.

-Demain samedi matin 26 août, de 11 h. à midi au marché Joliot-Curie ;

-Dimanche 27 août, de 10 h.15 à 10 h.55 devant l’Intermarché du Centre ;

-et de 11 h. à midi au marché Héloïse ;

-Vendredi 1^er septembre, de 17 h.15 à 18 heures 15.

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est en vente au Presse-papier.

 

Éclater la terre, Karl Marlantes, Calman-Levy

 

 

Pour le dernier jour de nos petits conseils, celui-ci est comme un point culminant. Ce bon gros roman l’est à bien des titres.

         Il est la saga d’une famille sur de longues décennies, de la Finlande du début du XXème siècle aux États-Unis terre d’accueil. Nous sommes sur la côte Est, Nord Pacifique, État de Washington, la région des vieux arbres extraordinaires…

         L’histoire d’une famille, avec ces trois enfants, unis mais différents. Les deux garçons, l’un quelque peu mystique, le second qui espère la richesse. Et puis, il y a la fille, Aino, la révoltée, la révolutionnaire, la militante.

         C’est son engagement socialiste dans la Finlande colonie des tsars, la répression, l’émigration où elle rejoint son frère non loin de la côté pacifique des rias et des fleuves que remontent les saumons.

         Puisque nous suivons le parcours de vie d’Aino et son engagement, sont bien présents dans le roman les aléas du mouvement ouvrier étatsunien des IWW, ces travailleurs industriels du monde, les fameux Wobblies, leur répression, en particulier lorsque la concurrence inter- impérialiste conduit à l’engagement des États-Unis dans la Guerre en 1917.

         Femme, homme, l’engagement militant n’est pas forcément simple, sujet à mouvements intimes contradictoires, à des choix qui peuvent toujours être remis en question.

         Pour terminer, dans ce roman, il y a la présence des arbres, les arbres très anciens de cette région, ces arbres protecteurs, mais que l’industrialisation emporte.

         Voilà, à l’été 2024, pour de nouveaux conseils modestes de bonnes lectures. Dominique

Le blog Lutte ouvrière d’Argenteuil prend des vacances. Il en profite pour vous proposer de bonnes lectures (23) : Une amitié, Silvia Avalone, Liana Llevi

Prendre l’air, respirer, faire un break. Quelques jours encore.

 

Un peu d’espace

Eh oui, il en avait bien besoin. Une année active derrière nous. Une autre semblable, voire encore davantage nous espérons, cela signifierait que les combats avancent. Mais un petit temps de repos ne lui fera pas de mal. Reprise : le samedi 26 août au matin. Bien sûr, si des évènements de grande importance l’exigeait, il reprendrait ponctuellement son service. En attendant, chacun dispose de notre site à l’échelle du pays qui lui ne prend pas de vacances : lutte-ouvrière.org .

         Chaque jour néanmoins, vous trouverez sur lo argenteuil un conseil de mes très bonnes lectures de ces deux dernières années.

         Pour terminer, bonnes vacances à ceux qui filent vers l’ailleurs, courage et tranquillité aux autres qui restent at home. Et comme je le dis chaque jour sur Facebook, en le pensant vraiment, Salut et fraternité. Dominique

 

Les prochaines permanences prévues :

-Demain vendredi 25 août, de 17 h.15 à 18 heures 15.

-Samedi matin 26 août, de 11 h. à midi au marché Joliot-Curie ;

-Dimanche 27 août, de 10 h.15 à 10 h.55 devant l’Intermarché du Centre ;

-et de 11 h. à midi au marché Héloïse ;

-Vendredi 1^er septembre, de 17 h.15 à 18 heures 15.

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est en vente au Presse-papier.

 

 

Une amitié, Silvia Avalone, Liana Llevi

 

 

Voilà un roman italien, bien italien et de la meilleure veine. Comme le titre l’indique, l’histoire d’ « Une amitié ».

         Celle entre deux adolescentes quelque peu dissemblables. L’une, discrète, d’une famille tuyau de poêle, l’autre d’une autre famille, différente, mais qui l’est finalement tout autant : sa mère veut que sa fille devienne un mannequin reconnue sinon une égérie, ce qu’elle deviendra.

         Une amitié difficile entre deux caractères bien différents, l’un effacé donc, celui d’Élisa, l’autre si flamboyant, celui de Béatrice.

         Et l’Italie, dans cette petite ville de Toscane de bord de mer. Une évocation qui nous rappelle bien d’autres bons romans sans que cela nous gêne, avec un petit air de réalisme italien de bon aloi. C’est vrai on en redemande d’autant plus que c’est un vrai roman.

 

Le blog Lutte ouvrière d’Argenteuil prend des vacances. Il en profite pour vous proposer de bonnes lectures (22) : Un autre monde, Barbara Kingsolver, Rivage poche

Prendre l’air, respirer, faire un break

 

Un peu d’espace

         Eh oui, il en a bien besoin. Une année active derrière nous. Une autre semblable, voire encore davantage nous espérons, cela signifierait que les combats avancent. Mais un petit temps de repos ne lui fera pas de mal. Reprise : le samedi 26 août au matin. Bien sûr, si des évènements de grande importance l’exigeait, il reprendrait ponctuellement son service. En attendant, chacun dispose de notre site à l’échelle du pays qui lui ne prend pas de vacances : lutte-ouvrière.org .

         Chaque jour néanmoins, vous trouverez sur lo argenteuil un conseil de mes très bonnes lectures de ces deux dernières années.

         Pour terminer, bonnes vacances à ceux qui filent vers l’ailleurs, courage et tranquillité aux autres qui restent at home. Et comme je le dis chaque jour sur Facebook, en le pensant vraiment, Salut et fraternité. Dominique

 

Les prochaines permanences prévues :

-Ce samedi matin 26 août, de 11 h. à midi au marché Joliot-Curie ;

-demain dimanche 27 août, de 10 h.15 à 10 h.55 devant l’Intermarché du Centre ;

-et de 11 h. à midi au marché Héloïse ;

-Vendredi 1^er septembre, de 17 h.15 à 18 heures 15.

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est en vente au Presse-papier.

 

Mais vous pouvez aussi acheter notre hebdomadaire Lutte ouvrière chaque semaine du mois d’août à la librairie Le Presse-papier.

 

 

Un autre monde, Barbara Kingsolver, Rivage poche

 

 

L’autrice étatsunienne Barbare Kingsolver nous offre là un vrai roman, où l’on suit les aventures de Harrison William Shepherd. Des aventures où nous croisons Frida Kahlo, Diego Rivera et Trotsky, ce dernier comme vous le savez nous intéresse particulièrement et nous est plus que très cher. Nous apprécions de le retrouver dans un itinéraire romanesque.

Derrière la vie particulière d’Harrison, il y a les évènements du monde qui déterminent très largement nos choix et leurs possibilités. Nous voilà donc du Mexique où l’ogre stalinien n’a qu’une idée, celle d’assassiner le leader de la Révolution d’Octobre, mais également bientôt aux États-Unis du maccarthysme où il ne fut pas bon d’être accusé de sympathie communiste sinon d’engagement militant. Pour de simples travailleurs comme pour ceux parmi les intellectuels et artistes qui avaient sympathisé, au moins pour un temps, avec les idéaux révolutionnaires ou pour l’Union soviétique.

         Barbara Kingsolver a une tendresse tout particulière pour les gens. Mais peut-on en manquer quand on a l’ambition d’être un grand écrivain ?