Des logements et studios sont faits pour être occupés
Un clin d’œil à ma grand-mère, Louise Riou-Mariette qui, partisane de l’avortement, fut néanmoins une proche de cette Madeleine Meunier-Quinsac, militante de la « démocratie chrétienne » proche de la droite locale d’alors.
La semaine passée, une résidence sociale de 285 logements à loyer modéré a été inaugurée. Elle porte désormais le nom de Madeleine Meunier-Quinsac. «Cette résidence permet un accès accompagné au logement aux anciens occupants du foyer préexistant, mais aussi d’accueillir des salariés nouveaux arrivants. » J’ai eu beau chercher, je n’ai pas trouvé d’indications sur sa localisation.
On ne peut qu’approuver ce genre de construction. Mais ce qui a attiré mon attention, c’est le nom de cette ancienne conseillère municipale d’Argenteuil. Cette dame bénéficie également d’une deuxième dédicace, celle de la « Maison des seniors » au sein de la Résidence-autonomie Ambroise-Croizat, 9 rue des Gobelins, dans le centre d’Argenteuil. Sa photo trône dans le hall.
Ce n’est pas, pour l’essentiel, le fait de cette seconde dédicace qui a attiré mon attention même si les résidents se demandent de plus en plus s’il y a des activités dans cette résidence d’anciens portées par une « Maison des séniors ». Non, c’est le fait que la rénovation de la résidence Croizat n’a toujours pas commencé, et que de très nombreux studios sont vides.
À l’occasion de l’inauguration, le maire d’Argenteuil a dit : « à Argenteuil, nous faisons le choix d’agir, pas de subir. »
Certes, la question relève d’ABH, mais aussi d’Argenteuil.
Alors quand va-t-on commencer à appliquer la belle maxime municipale pour les deux résidences communales d’anciens ? DM

