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dimanche 23 février 2025

Argenteuil, inauguration d’un nouveau technicentre destiné à une ligne J qui a bien besoin d’un entretien correct des rames

 

À la SNCF comme ailleurs, sans les travailleurs rien ne se fait

 

Tout beau, mais sans les effectifs, ce n’est rien

Un centre technique important d’entretien et de réparation des trains voyageurs de la SNCF vient d’être inauguré dans la zone industrielle du Val-Notre Dame, non loin du quartier des Courlis, mais au-delà de la ligne de Grande ceinture. Il a été construit à l’emplacement du centre de maintenance qui avait été inauguré en 2013.

         Il est chargé de l’entretien des trains qui desservent l’ensemble de la ligne J qui converge vers la gare Saint-Lazare. La SNCF prétend que 94% des trains respectent le programme de transport prévu. C’est loin de l’impression ressentie par les usagers de la ligne qui subissent retards, pannes et annulations en grand nombre. Si ce technicentre peut permettre un entretien plus conforme, les problèmes de ces derniers mois relèvent davantage d’un système d’alimentation électrique défaillant sur ce réseau, selon les déclarations de la SNCF elle-même.

         Cela dit, chacun pourra se féliciter de ce nouveau lieu de maintenance, à condition que la fréquence de l’entretien des rames soit respectée autant que nécessaire. Dit autrement, à condition que les effectifs de ce nouveau technicentre le permettent.

         Sur ce plan, si l’inauguration de cet équipement a été l’occasion pour de nombreux responsables de la SNCF et d’édiles de se congratuler, il a été dans les comptes rendus bien peu question des effectifs de cheminots, sans lesquels, comme chacun sait, rien ne se fait. DM

vendredi 11 octobre 2024

Argenteuil, transports en commun, Kéolis, cinq mois après la grève, rien n’a changé

Si on mettait les mêmes moyens que pour les Jeux…

 

Durant la dernière grève

Au printemps dernier, les travailleurs des dépôts de l’entreprise Kéolis qui « assure » une partie des transports en bus de la région d’Argenteuil et de Sartrouville faisaient grève pour obtenir une augmentation salariale substantielle mais aussi pour une amélioration des conditions de travail, liées en particulier à l’état des matériels. Ce dernier point se traduisait par des suppressions de service ou d’importants retards.

         Six mois plus tard, les choses se sont-elles améliorées pour les usagers et pour les conducteurs de bus eux-mêmes ?

         La réponse est catégorique, c’est non.

         Ces jours derniers, le groupe PCF au conseil régional d’Ile de France, lequel est responsable du transport dans la Région, a diffusé un communiqué sur les suppressions de services. Ses informations sont sans appel. Du lundi 30 septembre au vendredi 4 octobre, pour une partie seulement des entreprises de transports intervenant sur le réseau de la Grande couronne (21 dont une concernant Argenteuil sur les 36 opérateurs). Durant cette semaine-là, 1056 courses y ont été supprimées ! Éloquent, non ?

         Avant-hier, jour de pluie très importante, demandant à un conducteur de Kéolis ce qu’il en était de l’amélioration du matériel, il me répondait : « 14 bus ont été commandés. On les attend encore », et il me montrait son pare-brise à travers lequel on n’y voyait goutte. DM

 

lundi 9 septembre 2024

Argenteuil, JO, transports, un racket scandaleux qui se termine

Ces décideurs à des années-lumière de la vie réelle

 

 

Je n’avais pas percuté, mais durant toute la durée des jeux, le ticket RATP à l’unité a coûté 5 euros pour un trajet. C’est un retraité de la cité Joliot-Curie qui nous l’a rappelé. Il s’est retrouvé une fois pris en otage dans un bus en direction de la gare centrale. Joliot-Curie-gare : 5 euros !

         D’accord, les Jeux sont terminés, et retour du billet à 2 euros 50. Mais ce racket passé restera dans les mémoires. Sans honte, les décideurs décident, et les milieux populaires paient.

         Ils n’imaginent même pas ce que représente pour ces derniers un petit billet de 5 euros. DM