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vendredi 27 décembre 2024

Drame de Magdebourg : les mensonges du RN

Magdebourg : les mensonges du RN

Publié le 25/12/2024

À peine l’attaque à la voiture bélier du 20 décembre au marché de Noël de Magdebourg était-elle annoncée par les médias que les dirigeants du RN dénonçaient la barbarie islamiste. En réalité, le meurtrier est un partisan de l’extrême droite.

 « Une fois encore la barbarie islamiste sème la terreur au cœur de l’Europe. Cet acte de guerre contre un symbole de notre civilisation soulève les cœurs » a dit Bardella. « La cible de l’attaque ne doit rien au hasard : l’islam radical mène une guerre à nos traditions chrétiennes, à nos identités, à notre civilisation », a ajouté Marine Le Pen.

Pour ces responsables d’extrême droite et les médias qui leur sont proches comme CNEWS, l’annonce du carnage fait par cette voiture en Allemagne a été aussitôt vue comme l’occasion de spéculer sur les angoisses du public en France, et de cibler des boucs émissaires : les musulmans, les Arabes et, en réalité, les émigrés en général, les pauvres bien sûr et non les riches. Ils ont dû se presser car on a vite su que le meurtrier est un psychiatre, venant d’Arabie saoudite certes, mais islamophobe et proche de leurs homologues du parti d’extrême droite allemand, l’AfD (Alternative pour l’Allemagne).

Cet homme, qui a tué cinq personnes et en a blessé près de 200 autres, a commis un acte barbare. En l’occurrence, c’est un parti de l’extrême droite européenne qui a nourri cette barbarie. Derrière ces partis qui, comme l’AfD en Allemagne ou le RN en France, montrent une façade respectable, on trouve des militants ou des partisans prêts à toutes les exactions.

                                                         Pierre Royan (Lutte ouvrière n°2943)

 

mercredi 25 septembre 2024

Argenteuil, « Affaire Jean Vilar », on croyait Les Échos plus sérieux

Il y a encore très loin de la coupe gourmande du promoteur aux lèvres

 

Présentation d'une maquette lors du rassemblement festif du 21.9
 

Dernièrement, le journal économique Les Échos a consacré un article à la situation de « L’affaire Jean Vilar » suite à l’abandon du projet par la municipalité d’Argenteuil, projet qu’elle avait mené en commun avec le promoteur Fiminco.

         Ce qui nous a frappé dans cet article, c’est son manque de sérieux. Son titre fait illusion, comme si l’affaire était réglée : « Val-d'Oise : la facture salée de l'abandon des « Promenades d'Argenteuil ». On y trouve également : « Le 6 décembre prochain, au tribunal judiciaire de Pontoise, ils (Les personnes et les entités assignées) feront face à la demande de dédommagement estimé à 28 millions d'euros par le promoteur. »

         Comme si l’affaire était réglée, et que le 6 décembre prochain, le tribunal allait trancher sur cette question et ce montant. Ce jour-là, le sujet est uniquement celui de la désignation ou pas d’un expert pour étudier le dommage que déclare avoir subi le promoteur.

         Quant au mépris très réducteur exprimé à l’encontre de l’association Jean Vilar : « qui continue de se réunir chaque semaine pour la préservation de la salle du même nom et pour sauver des dizaines d'arbres », il y a peu de commentaire à en faire. Le combat du Comité vise précisément à la défense de l’ensemble de l’espace de cette partie de l’ancienne île Héloïse, du caractère communal de la salle des fêtes et du square arboré attenant. On se demande si le journaliste a pris la peine d’aller voir sur place !

         On espère que la qualité des articles des Échos consacrés aux aléas de la spéculation financière et de l’économie est d’une toute autre facture. Sinon, bonjour les dégâts. En tout cas, celui qu’il a consacré à l’affaire Jean Vilar mérite d’être vite oublié, pour commencer dans les caves du quotidien. DM

 

mardi 30 juillet 2024

Télévision : chaînes de milliardaires

 

Une raison de plus de lire Lutte ouvrière

 

 

L’autorité de régulation des télécoms n’a pas renouvelé la fréquence de la chaine C8 sur la TNT. La chaine et son animateur vedette, Cyril Hanouna sont coutumiers des insultes jetées à la figure de ceux qui ne leur plaisent pas. C8 appartient au milliardaire Bolloré qui a transformé son empire des médias en relai de l’extrême droite. 

         Mais il n’y a pas que Bolloré : la liberté de la presse en régime capitaliste cela signifie la liberté des milliardaires, comme Bernard Arnault, Dassault, Bouygues ou Patrick Drahi de se payer des journaux ou des chaines de télévision, pour défendre le point de vue des capitalistes jours après jours, jusque dans notre salon.

         Pour riposter, les travailleurs doivent avoir leur propre presse, qui défende leurs intérêts.