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jeudi 10 février 2022

Argenteuil, Bezons, AB Habitat, un préalable à l’apaisement

 

Un souhait évident

 


 

Après le renvoi du directeur général d’AB Habitat, la présidente de l’organisme a manifesté sa volonté que ce dernier connaisse un nouveau départ. Certes. Mais cette volonté se jugera sur pièce pour les locataires et les personnels de la « coopérative ».

         Sur cette route-là, il y a tout de même un préalable. Il y a déjà un certain temps, une plainte pour diffamation avait été déposée par l’ex-directeur général à l’encontre du syndicat CGT de l’entreprise, et deux autres, venant de la DRH et de l’organisme lui-même, visant l’une des responsables de la CGT.

         Ce syndicat, suite à l’éviction de l’auteur du dépôt de plainte écrit : « … Cette décision du CA confirme, s’il en était besoin, que nous avions raison et nous avons demandé à la Présidente de retirer cette plainte scandaleuse contre la C.G.T. Cela sera aussi un signe concret de sa volonté d’apaisement. »

         Ce préalable est une évidence. En attendant, les militants ouvriers d’Argenteuil et de Bezons restent très attentifs à ce qu’il en sera. DM

samedi 16 février 2019

Bezons, Argenteuil, l’Agglomération dissoute, une commune à la peine


Loin de l’intérêt des habitants, manœuvres politiciennes



Depuis le 1er janvier 2016, l’Agglomération d’Argenteuil-Bezons a été dissoute, laissant orpheline la commune de Bezons qui est bien à la peine pour intégrer un autre territoire. Voilà ci-dessous plusieurs articles écrits sur le sujet par notre camarade Michel CAMPAGNAC, conseiller municipale Lutte ouvrière de cette commune.

Communauté d’agglo : l’avis des populations ne compte pas

Malgré la disparition de l’agglomération, Argenteuil et Bezons partagent encore maintenant, de nombreux équipements. D’abord un bassin d’emploi et des transports qui s’organisent pour relier centres, gares et zones d’activités. Un bassin de formation dans lequel est mis en place une « carte des formations » pour les répartir dans les différents lycées afin qu’elles soient accessibles au plus grand nombre. Mais aussi une circonscription qui gère les affaires des écoles de Bezons associées à une partie d’Argenteuil. Un organisme de logements sociaux, à cheval depuis longtemps sur les deux villes, un réseau de chauffage urbain, accolé à un centre de retraitement des déchets pour les deux villes, et un service de ramassage des ordures, lui aussi, commun et j’en passe comme la mission locale et d’autres associations… Bref, l’union des deux villes au sein de la même agglomération semblait assez naturelle, compréhensible et admise par la plupart des habitants. Et pourtant, ce qui semblait aller de soi a fini par aller tout droit dans… la Seine, par la volonté de Monsieur Mothron : l’agglomération Argenteuil-Bezons a été dissoute. Et du coup, de nombreux autres services mis en communs par les deux municipalités ont été démantelés et redistribués dans chaque municipalité.

L’Etat oblige au mariage

Il ne reste aujourd’hui, plus que l’obligation pour la ville de Bezons de rejoindre une autre agglomération. Pourquoi ? Parce que c’est la loi, paraît-il. La loi n’a pas pu empêcher que le regroupement qui allait de soi ne soit brisé par des enfantillages de politiciens, mais maintenant la loi obligerait la ville de Bezons à s’unir à d’autres communes malgré de nombreuses conséquences néfastes pour les services de la ville.
Alors, quelles conséquences pour Bezons ? Eh bien, l’État avait obligé la ville à rejoindre un regroupement d’une vingtaine de communes du 78, de Bezons à St Germain en Laye. Alors que, de fait, ces communes étaient contre une alliance avec Bezons. Elles avaient imposé à Bezons des contributions qui se traduisaient par une pertes de plusieurs millions d’euros pour les services des la ville.
Une décision du tribunal administratif a ordonné cet hiver la dissolution de ce regroupement de communes pour le printemps 2019. On en est là aujourd’hui.

Et pour l’avenir ?

Les préfets du 78 et du 95 ordonnent à nouveaux à Bezons et aux autres communes de s’entendre. Le maire indique qu’il n’a pas le choix, mais espère contester la répartition des contributions au tribunal.
Le PS, une partie du PC et les macroniens de Bezons proposent de rejoindre l’agglo… du grand Paris, comme l’a déjà fait Argenteuil et demandent un referendum pour cela.
Il n’est pas sûr qu’avec le grand Paris, les contributions soient moins importantes. Par contre on sait d’ores et déjà, que les décisions seront prises encore plus loin des habitants et plus difficiles à contrôler.
Si référendum, il devait y avoir, il se résumerait forcément à un faux choix du style pile tu perds face je gagne.

mercredi 21 juin 2017

Argenteuil-Bezons : nouvelle députée ingénue et ex et ses partisans qui détestent les rétroviseurs


A d’autres

 
          La nouvelle députée d’Argenteuil-Bezons a déclaré qu’elle serait « Une députée exemplaire, une députée transparente, une députée qui va rendre des comptes ».
         L’ingénue. Dans le meilleur des cas.
         Dans l’assemblée et hors de celle-ci, son clan en construction va commencer dès aujourd’hui, si cela n’est pas déjà fait, à lui apprendre ce que c’est d’être exemplaire dans la discipline, d’apprendre à se taire et à demeurer dans le secret, et de ne surtout pas rendre des comptes !
 

Quand les calomniateurs regarderont ils la vérité en face ?

 
         A part évoquer l’air du temps, l’ex-député de la circonscription ne donne guère d’explications sur sa défaite. Ses partisans avancent que c’est surtout la faute des autres courants dits de « gauche ». A l’égard de Lutte ouvrière, ils font même courir le bruit que nous aurions appelé à voter pour l’adversaire de l’ex-député !
         Ces mensonges permettent de ne pas voir apparaître dans le rétroviseur les souvenirs : « 49-3, politique pro-grand patronale, Loi travail, déchéance de la nationalité ».
         Mais de tout cela, pour ces gens-là, cachez ces horreurs que je ne saurais me rappeler !

 

Suite à notre brève d’hier, on nous indique que le prochain conseil municipal d’Argenteuil aura lieu le vendredi 30 juin à 19 heures. A la bonne heure !

vendredi 27 novembre 2015

Agglomération Argenteuil Bezons, AB Habitat, Ville d'Argenteuil, cacophonies et inquiétudes



De quoi éclairer sur les vraies questions pour des habitants et des personnels de plus en plus inquiets


Jusqu’au bout, la petite guerre dérisoire entre G. Mothron aura perturbé la vie des habitants, comme si nous avions eu besoin de cela dans le contexte de dégradations sociales que nous subissons depuis des années. Une nouvelle preuve nous en a été donnée ces dernières jours à propos du fonctionnement de l’éclairage nocturne. G Mothron a pris les devants en accusant son rival d’incurie, et celui-ci s’est senti obligé de se justifier en diffusant une nouvelle information-papier. Une seule chose est sûre, c’est le coût exorbitant de cet affrontement. Combien de tracts distribués alors que les joutes du conseil municipal auraient suffi ? Combien de responsables occupés à cela ? Du côté du maire actuel, de quoi maintenir le repas des anciens ?
         Et pendant ce temps, loin de ces enfantillages coûteux, approche à grands pas la dissolution de l’Agglomération et d’AB-Habitat dont nos deux larrons sont les principaux protagonistes.
         Au train où se sont passé les choses, les personnels seront-ils payés en janvier ? Et sur quelle base ?
         Où chacun va-t-il finalement aller ? A sa convenance ? Et quelles conséquences pour les services publics utiles à la population ?
         Le syndicat Azur qui doit accueillir le service de ramassage des ordures ménagères est-il préparé à le faire ?
         Quel va-t-être le « repreneur » d’AB-Habitat, dont l’annonce de celui qui a été choisi par le préfet semble être pour aujourd’hui ou pour dans les jours qui viennent ?
         Voilà là les questions cruciales auxquelles nos deux boxeurs d’opérette auraient dû s’atteler à se préparer à répondre depuis…  un an et demi !

Venez discuter de la situation générale et locale à notre permanence de plein air, ce soir vendredi
De 17 heures 15 à 18 heures 15, devant « Chez Paul », carrefour Babou à Argenteuil

samedi 10 octobre 2015

Agglomération d'Argenteuil-Bezons : pas de quoi être rassurés davantage



Oui, les agents sont bien « dans l’air », pas rassurés, et sans parachute doré

En juillet dernier, suite à la rencontre que le maire d’Argenteuil avait organisée à la salle jean Vilar pour les agents de l’Agglomération, le président de celle-ci, le député P. Doucet s’était engagé à les réunir en septembre, ce qu’il vient de faire hier, en octobre.
         Mais peut-on appeler réunion un rassemblement qui a consisté uniquement en un discours de l’élu, arrivé par ailleurs une demi-heure en retard ? Alors que dans le tract d’invitation il était question d’ « échanger », la parole ne fut pas donnée à l’assemblée qui réunissait le tiers des effectifs de l’Agglomération

         Qu’ont pu apprendre néanmoins les agents ?
Peu de choses nouvelles, puisque l’essentiel du discours du président a été occupé par un bilan enthousiaste de son action depuis 2008 à la tête de la collectivité en voie d’être dissoute au 31 décembre prochain.
         Sur les 651 agents actuels, 359 devraient « revenir » à Argenteuil et 90 à Bezons (soit 202 agents dont on n’indique pas la « destination »). Il est fortement envisagé que les travailleurs du ramassage des Ordures Ménagères aillent rejoindre le syndicat AZUR de traitement des déchets. Mais le flou demeure quant à l’avenir des personnels des services dits « transversaux », c’est-à-dire en particulier administratifs, et on peut le supposer, du « Figuier blanc » et de l’Ecole de musique d’Argenteuil.
         Le calendrier serait le suivant :
         -à la mi-octobre (dans 5 -7 jours !), chaque agent doit avoir reçu un arrêté de « destination » par le préfet du val d’Oise ;
         -deux semaines sont laissées pour des remarques éventuelles ;
         -1er novembre : la liste des affectations doit être parvenue pour une commission paritaire qui aura lieu au CIG (Centre Intercommunal de Gestion) de Versailles…
         -1er décembre : réception des arrêtés définitifs…
         Pour P. Doucet (cf. son discours) : « personne n’est dans l’air ».
         Voilà pour l’essentiel.
Donc :
         -aucune évocation du futur sort des agents contractuels ;
         -un grand flou concernant un certain nombre d’agents ;
         -une situation transitoire, mais aucune remarque sur l’avenir proche qui suivra cette transition ;
         -confusion et perplexité concernant le projet « AZUR » ;
         -aucun engagement que le sort de chaque travailleur, le montant de sa paie, ses conditions de travail ne seront pas mis à mal ;
         C’est sur ce plan, que bien des choses restent à faire écrire. Bien loin du discours de Jour de l’an du président de l’Agglomération.