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samedi 24 février 2024

Rino Della Negra et la municipalité d’Argenteuil : quand en 2024, elle veut commémorer un engagement qu’elle a ignoré pendant des années

En 2024, des militants qui pourraient être en centre de rétention, selon les critères et les vents d’extrême-droite actuels

 

 

La municipalité appelle sur le site de la Ville à participer à cette cérémonie. Une cérémonie qu’elle a allègrement boycottée pendant des années. Certes, un élu de droite, Philippe Métézeau, d’une autre tendance que LR y assistait si ma mémoire est bonne. Je crois également que le premier adjoint y a montré le bout de son nez ces dernières années. Quant à la municipalité elle-même, ce sont les initiatives hypocrites de Macron qui l’ont apparemment réveillée de sa torpeur sur le sujet, torpeur est ici très gentil.

         Pour conclure, on peut reprendre à propos de ces palinodies ce que nous écrivions il y a quelques jours : « Aujourd’hui Macron, qui stigmatise les migrants et promulgue des lois pour les refouler, utilise l’héroïsme de l’arménien Manouchian et de ses camarades immigrés pour redorer son piteux blason ». On peut l’appliquer tout autant, à une autre échelle, à la municipalité d’Argenteuil. DM

 

samedi 3 février 2024

Immigration : une loi inique

 Immigration : une loi inique

31 Janvier 2024

Le 25 janvier, le Conseil constitutionnel, saisi par le président Macron, a invalidé 32 articles sur 86 de la loi Immigration. Le reste de la loi a été promulgué dès le lendemain.

 


Les neuf juges ont invalidé ces articles rédigés en majorité par la droite LR sans les juger sur le fond. Ils ont considéré qu’ils étaient des « cavaliers législatifs », c’est-à-dire qu’ils avaient été introduits sans lien avec le texte initial. Les députés LR, désireux de surenchérir sur le gouvernement, voulaient s’attaquer encore plus aux droits des travailleurs immigrés. Ils avaient durci les conditions du regroupement familial ou de délivrance de titres pour des motifs de santé, instauré une caution pour les étudiants, allongé la durée de résidence minimale pour bénéficier de prestations sociales.

Ainsi les travailleurs immigrés n’auront pas à attendre cinq ans pour percevoir des allocations familiales ou des APL… pour l’instant, car rien n’empêchera la droite ou le gouvernement de proposer un nouveau texte de loi contenant ces attaques qui instaurent une « préférence nationale ».

En fait, le Conseil constitutionnel a répondu aux vœux de Macron en revenant au texte proposé par son ministre de l’Intérieur, qui avait un double objectif. Le premier était de faire campagne contre les immigrés, montrés du doigt comme des boucs émissaires, criminalisés. Et Darmanin s’est d’ailleurs réjoui, dès le 26 janvier, de pouvoir expulser davantage d’immigrés délinquants. Le gouvernement en a expulsé plus de 4 600 en 2023, il pourra maintenant appliquer la double peine aux immigrés ayant légalement un titre de séjour, il pourra s’en prendre à ceux qui sont arrivés à 13 ans ou ceux qui se sont mariés en France. Qu’importe que le parent expulsé laisse ses enfants en France. Tout est fait pour assimiler immigration et délinquance et diviser ainsi le monde du travail.

L’autre objectif était de répondre aux besoins du patronat en régularisant certains travailleurs dans les secteurs où les patrons peinent à recruter. Mais ces régularisations se feront au compte-gouttes et, d’ores et déjà, Darmanin exige des préfets qu’ils surveillent et contrôlent le secteur de la livraison. Il enjoint ainsi les préfets à prendre exemple sur le procureur de Grenoble, qui avait organisé une véritable rafle auprès des livreurs de chez Uber.

Faire peser une menace sur toute une fraction du monde du travail est l’objectif principal du gouvernement. Il espère faire pression sur l’ensemble des travailleurs en contraignant une fraction d’entre eux à accepter n’importe quelle condition de vie ou de travail. Ceux qui pensent que le combat contre cette loi injuste doit se poursuivre ont bien raison.

Lutte ouvrière appelle à participer aux manifestations organisées pour protester contre la loi Darmanin qui auront lieu samedi 3 février.

         À Paris, le rendez-vous est à 14 h place de la République .

                                                Aline URBAIN (Lutte ouvrière n°2896)

 

Les prochaines permanences prévues à Argenteuil :

-Aujourd’hui samedi 3 février : de 10 h. à 10 h.30, marché des Coteaux ;

-de 10 h30 à midi, centre commercial cité Joliot-Curie ;

-et de 11 h à midi au marché de la Colonie ;

-Dimanche 4 février, de 10 h15 à 10 h55 devant l’Intermarché du Centre ;

-et de 11 h à midi au marché Héloïse ;

-Lundi 5 février : de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien ;

-Mercredi 7 février : de 11 h.30 à midi, marché des Champioux.

 

 

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.

 

 

N’oubliez pas maintenant de réserver votre billet d’entrée pour notre banquet local qui aura lieu en journée le dimanche 24 mars prochain. Parlez-en autour de vous. Le prix du repas est désormais fixé. Comme l’an dernier, 17 euros pour les adultes, 8 pour les enfants jusqu’à 14 ans.

samedi 27 janvier 2024

Loi immigration : retrait total !

Cela ne retire rien du fond odieux de cette loi

 


En censurant 35 des 86 articles du projet de la loi immigration, le Conseil Constitutionnel ne dérange en rien Macron, au contraire. Cela semble donner raison à ceux qui, dans les rangs macronistes eux-mêmes, critiquaient mollement cette loi : ils peuvent à présent prétendre qu’elle est moins pire.

         Or non seulement les articles sortis par le Conseil Constitutionnel peuvent revenir plus tard dans d’autres textes, mais surtout cela ne retire rien du fond odieux de cette loi qui stigmatise tous les immigrés comme les responsables de la crise pour mieux diviser le monde du travail et dédouane le grand patronat qui licencie, bloque les salaires et augmente les prix.

 

mercredi 24 janvier 2024

Non à la loi immigration !

Retoquée ou pas, on n’en veut pas

 


Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté le 14 et le 21 janvier contre la loi immigration, qui s'attaque aux travailleurs immigrés et, en réalité, à tout le monde du travail.

         Des politiciens appellent Macron à ne pas la promulguer ou le Conseil constitutionnel à limiter les dégâts. En tant que travailleurs, nous ne devons pas compter là-dessus mais être assez soudés et combatifs pour contrer cette opération de division dans nos rangs.