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jeudi 17 octobre 2024

Sanofi : une annonce peut en cacher une autre

Que se dégrade la santé, mais que vivent les profits ?

 

 

Au moment où la vente de sa filiale Opella, qui produit entre autres médicaments le Doliprane, à un fonds d’investissement américain déclenche les cris d’orfraie des dirigeants politiques, Sanofi annonce l’arrêt de son vaccin contre la dengue, Dengvaxia.

         Ce vaccin, produit à Neuville-sur-Saône, mis au point grâce à des subventions massives de l’État, n’est pas aussi rentable qu’espéré. Utile pour des dizaines de milliers de personnes dans le monde, il a connu des déboires après sa mise en circulation en 2015 sans que Sanofi ne fasse le moindre effort pour l’améliorer.

         Seul le profit intéresse Sanofi et ses actionnaires : la santé est secondaire pour eux.

 

mardi 27 août 2024

Mpox, risque sanitaire, le Nord et les bonnes affaires en vue. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière

 Mpox : le capitalisme propage l’épidémie

Publié le 21/08/2024

L’OMS a déclaré l’épidémie de Mpox « urgence sanitaire mondiale » mercredi 14 août, alors que le variant actuel circule depuis presque un an en République démocratique du Congo et a déjà fait officiellement 548 morts dont de nombreux enfants.

Un cas de Mpox, aussi appelée variole du singe, détecté en Suède jeudi 15 août a confirmé la possibilité d’une extension aux pays riches. En RDC, la maladie a été repérée en 1970 et, depuis, elle a fait en Afrique des victimes trop pauvres pour intéresser les laboratoires.

La propagation du variant actuel a, elle, été favorisée par la guerre qui ravage la RDC depuis 24 ans, car les habitants de cette région du Kivu, obligés de se réfugier dans la forêt pour échapper aux milices, de s’entasser dans des camps de réfugiés, se sont retrouvés davantage exposés. La maladie s’est étendue à douze autres pays africains.

En 2022, la menace de contaminations dans les pays riches et la perspective des profits avaient déjà poussé le laboratoire Bavarian Nordic à produire un vaccin. Les pays riches en ont acheté de grandes quantités.

Mais il n’y a aujourd’hui toujours que 200 000 doses disponibles en Afrique, loin des 10 millions nécessaires, selon le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies. Le groupe Bavarian, dont le cours en Bourse a grimpé de 40 % ces derniers jours, assure être capable d’en produire 10 millions d’ici 2025. Elles sont à vendre mais les pays les plus touchés n’ont pas les moyens d’en acheter, réduits à faire appel à des dons.

Le gouvernement américain a annoncé l’envoi de 50 000 doses de vaccins, la Commission européenne 215 000, mais on est loin du compte. Gabriel Attal a lui aussi promis des livraisons gratuites de vaccins, ajoutant avec un cynisme révélateur, que la priorité sanitaire était de « contenir le foyer épidémique en Afrique ».

En maintenant une grande partie de la planète dans le sous-développement, le système capitaliste empêche de lutter efficacement contre les épidémies qui, elles, ne connaissent pas de frontières.

                                                   Cécile Seyrig (Lutte ouvrière n°2925)

mardi 20 août 2024

MPOX : le virus ne connaît pas de frontières

Pour tous les aspects de la société, l’internationalisme est une nécessité

 

Une inégalité aux  conséquences catastrophiques
 

L’épidémie de Mpox a déjà fait des centaines de victimes dans la région du Congo RDC, où manquent vaccins et équipements de santé élémentaires. Toutes les instances internationales tirent la sonnette d’alarme car elles craignent une éventuelle contagion dans les pays riches, dont les gouvernements ont d’ailleurs renforcé leurs stocks de vaccins.

         En maintenant de nombreux pays dans le sous-développement, le système capitaliste empêche de lutter efficacement contre les épidémies, qui elles, ne connaissent pas de frontières.

 

lundi 13 février 2023

Choléra : symbole d’une société malade

Un milliard de personnes dans le monde menacées par le choléra

 

 

Le choléra est en pleine recrudescence en Afrique. Au mois de janvier, près de 700 personnes sont décédées de cette maladie. L’OMS estime que plus d’un milliard de personnes dans le monde sont menacées par le choléra. Sa propagation serait aggravée par le réchauffement climatique.

         Cette maladie, due à une bactérie présente dans l’eau, est avant tout liée aux conditions de vie des plus pauvres, sans accès à l’eau potable, à l’hygiène élémentaire et aux soins.

         Et tandis que de plus en plus de pauvres meurent du choléra, les trusts pharmaceutiques engrangent les milliards.