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dimanche 4 octobre 2020

Les Mureaux : la démagogie mensongère en marche

La démagogie d’un du clan des démolisseurs

 


Dans la perspective de la future élection présidentielle, Macron continue à draguer l’électorat de droite et de l’extrême droite. Il s’est rendu aux Mureaux pour prononcer un discours sur le futur projet de loi censé lutter contre un prétendu « séparatisme islamiste ».

         La mesure présentée comme la plus importante concerne la scolarisation qui deviendrait obligatoire dès l’âge de 3 ans. Elle serait destinée, d’après Macron, à empêcher la mise en place d’écoles illégales clandestines, essentiellement islamistes. Quel mensonge ! Une telle mesure concernerait en réalité quelques milliers d’enfant ne fréquentant pas l’école pour des raisons qui, dans l’écrasante majorité des cas, n’ont rien de religieuses, mais sont souvent médicales.

         Et quand on voit l’insuffisance des moyens que le gouvernement consacre à l’éducation, mise en lumière plus encore en cette période d’épidémie, il y a vraiment de quoi être révolté par la démagogie de Macron !


 

mercredi 10 octobre 2018

Journée d’action du 9 octobre : de quoi être satisfait de ce premier pas


Un premier pas qui en appelle d’autres



Les scribes du patronat l’avaient déjà enterrée avant qu’elle ait eu lieu. La veille, le journal patronal Les Echos titrait un article : « La nouvelle journée d'action de la CGT et FO s'annonce peu suivie ce mardi ». Mais la réalité a déjoué les petits pronostics de ces messieurs. La manifestation parisienne appelée en particulier par la CGT, Solidaires et FO a connu un incontestable succès avec des dizaines de milliers de manifestants entre Montparnasse et Place d’Italie.
         Les travailleurs ont toutes les raisons de dénoncer les mauvais coups de Macron à leur encontre, qui ne fait qu’appliquer la politique du grand patronat de la finance et de l’industrie pour la conservation de leurs profits.
         Comme nous le disons dans notre Editorial de cette semaine : « Pour modifier le rapport de force en faveur des travailleurs, des journées d’action, même réussies, ne suffiront pas. Des luttes déterminées de grande ampleur, de véritables explosions sociales au caractère imprévisible, seront nécessaires. Mais il faut être conscient qu’il n’y a aucune amélioration à espérer pour les travailleurs, ni pour la majorité de la population, tant que l’emprise du grand capital sur l’économie n’aura pas été brisée et tant que le pouvoir de la bourgeoisie n’aura pas été renversé. »
         Certes, nous en sommes loin encore, mais le succès dans conditions difficiles actuelles de la journée de mobilisation d’hier est déjà bon pour le moral.


New Look, vieilles pratiques



Dans la manifestation, cette banderole a retenu toute notre attention. Il y a un magasin « New look » dans la galerie commerciale Côté Seine à Argenteuil où les travailleurs doivent être inquiets pour leur avenir, car leur enseigne veut fermer les deux-tiers de ses enseignes dans le pays.

jeudi 20 septembre 2018

9 octobre, manifestons ! 14 heures gare Montparnasse. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière à paraître


9 octobre : l’autre façon de traverser la rue 

La CGT, FO, Solidaires, la FSU ainsi que les organisations étudiantes et lycéennes appellent à une journée de grève et de manifestation le 9 octobre prochain.


Pour les travailleurs, pour la jeunesse, ce sera l’occasion de faire entendre leur colère contre la politique menée par Macron en faveur du patronat, et de se préparer à répondre à ses prochaines attaques.
Dans tous les secteurs, de nouvelles mesures contre les travailleurs sont annoncées. Après avoir donné aux patrons encore plus de facilités pour licencier, le gouvernement s’apprête à réduire les allocations de chômage. La réforme des retraites annoncée pour 2019 aura pour conséquence de créer de nouvelles couches de retraités misérables. Dans la fonction publique, les suppressions de postes continuent, 120 000 sont programmées d’ici 2022. La disparition des emplois aidés va mettre à la rue des travailleurs qui avaient réussi à trouver ainsi un emploi.
De leur côté, les patrons accentuent leur pression sur le monde du travail, appuyés par Macron. La précarité explose dans les entreprises et les salaires sont quasiment bloqués, les maigres augmentations, quand il y en a, ne permettant pas de suivre l’augmentation des prix de l’essence, des produits alimentaires ou des loyers. Les familles ouvrières doivent se restreindre sur tout.
Il faudra certes beaucoup plus qu’une simple journée d’action pour mettre un coup d’arrêt à ces attaques et revenir sur tous les sacrifices imposés à la classe ouvrière par les gouvernements successifs. Mais la première chose est d’affirmer dans la grève et dans la rue que les travailleurs refusent de subir cette politique. Le 9 octobre, il faudra faire grève et manifester.

                                                                  Daniel MESCLA (Lutte ouvrière n°2616)

jeudi 5 octobre 2017

Grève du 10 octobre, aller vers la mobilisation, ensemble, du public et du privé




Grève du 10 octobre : élargir le mouvement de la fonction publique !



                                                                      



L’ensemble des neuf syndicats de la fonction publique appellent à faire grève et à manifester le 10 octobre.
Ce ne sont pas les motifs de colère qui manquent. La dégradation des services publics, du fait de la baisse des budgets dans les villes et les quartiers populaires, touche à la fois les travailleurs de ces collectivités et la population. Dans les transports publics, dans les hôpitaux, dans les écoles, le manque de personnel est déjà criant. La suppression de plus de 100 000 emplois aidés est une catastrophe pour ceux qui se retrouvent à Pôle emploi au terme de leur contrat. C’est aussi une aberration car ils occupaient des fonctions utiles et même souvent indispensables.
Pour les fonctionnaires eux-mêmes, ce n’est que le début d’une dégradation bien plus importante. L’objectif pour le gouvernement est toujours d’opérer 120 000 suppressions de postes, même si pour 2018 le ministre de l’Action et des Comptes publics, Darmanin, s’est voulu rassurant en n’en annonçant « que » 1 600.
Comme pour les travailleurs du privé, le niveau de vie des travailleurs de l’État baisse régulièrement. Le gouvernement veut amplifier ce recul en gelant à nouveau le point d’indice, déjà bloqué de 2010 à 2016, c’est-à-dire en gelant les salaires, alors que la CSG augmentera à partir de janvier de 1,7 % et qu’aucune compensation n’est envisagée. Attaque supplémentaire, le gouvernement rétablit également le jour de carence, c’est-à-dire le non-paiement du premier jour d’arrêt maladie.
Les travailleurs de la fonction publique sont attaqués de la même façon que les travailleurs du privé avec les ordonnances Macron visant à faire disparaître tout droit collectif et à faciliter encore les licenciements. La réponse, pour être à la hauteur de l’attaque, ne peut être que la mobilisation de tous les travailleurs, du public comme du privé.

                                         Antoine FERRER (Lutte ouvrière n°2566)