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jeudi 27 mars 2025

Avortement : une reconnaissance honteusement tardive

Un train de sénateur

 

 

Le Sénat vient d’adopter une loi se proposant de réhabiliter les femmes condamnées pour avoir avorté avant 1975, année de la légalisation de l’avortement. Avant cette date, 11 000 personnes avaient été condamnées, y compris à des peines de prison, pour avoir avorté ou aidé à avorter. Cinquante ans pour reconnaître du bout des lèvres l’ignominie de ces condamnations… le petit monde politique a pris tout son temps.

         Quand on sait qu’il a fallu attendre 2013 pour que la loi de 1800 interdisant le port du pantalon aux femmes soit abrogée, cela donne tout son sens à l’expression « aller son train de sénateur ».

 

Les prochaines permanences et rendez-vous prévus à Argenteuil et la région :

-Vendredi 28 mars, de 15 h.45 à 16 h.30, marché du Val ;

-et de 17 h.15 à 18 h.15 au « carrefour Babou » ;

Samedi 29 mars : de 10 h. à 10 h.30 devant Monoprix,

-de 10 heures 30 à midi, centre commercial de la cité Joliot-Curie ;

-de 11 heures à midi au marché de la Colonie ;

-et de 11 h.15 à midi devant Auchan au Val-Sud ;

Dimanche 30 mars, de 11 h. à midi, au marché Héloïse ;

Lundi 31 mars, de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien.

 

mercredi 12 mars 2025

Ubisoft : méthodes très « hard »

Très sombre

 

Soft, tu parles, seulement pour les profits

Humiliations publiques, harcèlement, insultes racistes ou à caractère sexuel, diffusion de films porno dans l’open space et agressions : voilà ce dont sont accusés trois anciens hauts cadres de Ubisoft, l’entreprise éditrice de jeux vidéo, qui comparaissent en procès cette semaine.

         Mais ne figurent pas à ce procès les dirigeants d’Ubisoft, qui leur ont laissé les mains libres. Ni la famille Guillemot, propriétaire de l’entreprise, qui a fermé les yeux du moment que les bénéfices affluaient, lui permettant de figurer au classement des 500 premières fortunes de France.

 

samedi 8 mars 2025

Journée du 8 mars : pas d’émancipation des femmes sans émancipation sociale !

Journée du 8 mars : pas d’émancipation des femmes sans émancipation sociale !

C’est sur l’initiative de Clara Zetkin, une socialiste du Parti social-démocrate d’Allemagne, que fut adoptée au cours d’une conférence regroupant une centaine de femmes venues de 17 pays, l’idée d’une « Journée internationale des femmes ».

Publié le 05/03/2025

 

Pour Clara Zetkin, il s’agissait de contrecarrer l’influence que pouvaient avoir les suffragettes et les féministes bourgeoise sur les ouvrières et les femmes du peuple.

La première « Journée » eut lieu le 19 mars 1911 dans plusieurs pays d’Europe. La date du 8 mars ne fut cependant adoptée qu’en 1917, faisant référence aux manifestations des ouvrières de Petrograd qui exigeaient du pain pour leurs enfants et le retour des maris des tranchées et donnèrent le signal de la révolution russe.

Au fil des années, à mesure que le nombre de pays célébrant la journée des femmes s’élargissait, elle est devenue de moins en moins celle des ouvrières. Certes, dans cette société qui se dit éclairée et égalitaire, les femmes sont toujours victimes de discriminations par rapport aux hommes quelle que soit leur origine sociale, mais pas au même degré. Les chiffres parlent d’eux-mêmes, à commencer par les revenus : les femmes salariées gagnent en moyenne 22 % de moins que les hommes et leurs pensions de retraite sont inférieures de 40 %, du fait de carrières hachées par l’arrivée d’enfants ou les emplois à temps partiel. Mais ces moyennes qui englobent l’ensemble des salaires cachent une réalité bien plus choquante, car évidemment, les ouvrières, les employées, les aides- soignantes et toutes les petites mains sont les plus mal loties.

De même, l’éducation des enfants et les tâches domestiques reposent en majorité sur les femmes, qui doivent en plus cumuler ces charges de travail avec leur emploi.

Cependant, pour les médias qui parlent des discriminations sexistes à l’occasion de la Journée internationale des femmes, la plus grosse inégalité serait dans le « plafond de verre » qui les bloque dans leur ascension sociale. Alors qu’elles sont plus diplômées que les hommes, elles ne sont que 43 % à avoir un statut de cadre. Quant à diriger une entreprise, si elles forment 42 % des auto-entrepreneurs, seules 12 % d’entre elles sont à la tête de PME, et tous ces journalistes déplorent que les portes du ciel leur soient bloquées parce que seules 2,5 % d’entre elles ont des postes de direction dans les entreprises du CAC 40 !

La Journée internationale des femmes a certes été vidée de son caractère révolutionnaire et prolétarien en devenant un catalogue de toutes les misères, physiques et morales, qui s’abattent sur les femmes dans leur ensemble. Il est bien sûr indispensable de continuer à les dénoncer, mais en sortant de l’aspect bien pensant que les dirigeants bourgeois et réformistes voudraient donner à cette journée. Seul est resté l’internationalisme, qui relie les femmes et les hommes militant pour l’égalité des droits de tous les pays.

La société capitaliste est fondée sur l’inégalité par la domination d’une classe sociale sur l’ensemble de la population, et l’inégalité est dans son ADN. Les mesurettes pour y mettre fin ne sont qu’un cache-misère. C’est contre cette société basée sur l’oppression et l’injustice qu’il faut lutter pour abattre les barrières qu’elle entretient entre les hommes et les femmes. Il n’y aura pas de véritable émancipation sans émancipation sociale, sans abattre cette société de classe.

                                                       Marianne Lamiral (Lutte ouvrière n°2953)

 

Aujourd’hui samedi 08 mars

Manifestation

Manifestation pour les droits des femmes

À 14h00

Lutte ouvrière participera aux manifestations du 8 mars, sous la bannière "Pas d'émancipation des femmes, sans émancipation sociale". A Paris le rendez-vous de la manifestation est à 14h à République.

 

Les prochaines permanences et rendez-vous prévus à Argenteuil et la région :

Aujourd’hui samedi 8 mars : de 10 heures 30 à midi, centre commercial de la cité Joliot-Curie ;

-de 10 h.15 à 10 h.55 devant Monoprix ;

-de 11 heures à midi au marché de la Colonie ;

-et de 11 h.15 à midi devant Auchan au Val-Sud ;

Dimanche 9 mars, de 10 h.15 à 10 h.55 devant Intermarché du Centre ;

-et de 11 h. à midi, au marché Héloïse ;

Lundi 10 mars, de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien.