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dimanche 7 avril 2024

Chantage : crever au chômage ou des PFAS, non merci !

Chantage à l’emploi et grandes manœuvres de Seb

 

 

Plusieurs centaines de salariés du groupe Seb-Tefal se sont rassemblés le 3 avril devant l’Assemblée nationale pour dénoncer un projet de loi visant à interdire les PFAS, appelés aussi « polluants éternels ». Beaucoup de ces molécules, utilisées notamment pour les revêtements des poêles Tefal, sont toxiques et persistent durablement dans l’environnement.

         Derrière ce rassemblement appelé par certains syndicats du groupe, FO et la CFE-CGC, la direction de Seb est à la manœuvre pour empêcher l’adoption de la loi. Elle a payé la journée de travail et les bus des manifestants. Elle fait du chantage à l’emploi en affirmant que 3 000 emplois seraient menacés, notamment à Rumilly (Haute-Savoie) et à Tournus (Saône-et-Loire).

         Seb est dirigé par Thierry de la Tour d’Artaise, marié à une riche héritière de la famille Lescure, 59ème au classement Challenges, avec une fortune de plus de 2 milliards d’euros. Parmi les actionnaires de Seb, on retrouve Edmond de Rothschild et la famille Peugeot.

         Ces capitalistes ont largement les moyens de payer pour trouver une solution technique pour remplacer les PFAS, et surtout pour maintenir tous les emplois. Les travailleurs ne doivent pas céder à leur chantage : crever au chômage ou des PFAS, non merci !

 

Les prochaines permanences prévues à Argenteuil :

-Lundi 8 avril : de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien ;

-Mercredi 10 avril : de 11 h. à 11 h.30, marché des Champioux.

 

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.

 


 

 

lundi 12 février 2024

Offres d’emploi non pourvues : mythe gouvernemental et réalité

 Offres d’emploi non pourvues : mythe et réalité

07 Février 2024

La CGT chômeurs a analysé 1 200 offres d’emploi mises en ligne par France travail, ex-Pôle emploi. Selon le résultat de son enquête, 61 % d’entre elles seraient contraires au Code du travail.

Macron, comme ses prédécesseurs, justifie chaque nouvelle attaque contre les travailleurs privés d’emploi par le même prétexte, repris complaisamment par les médias : les patrons n’arriveraient pas à recruter et il y aurait même des centaines de milliers d’offres d’emploi non pourvues. Mais de quelles offres parlent-ils ? La CGT chômeurs vient de lever, une nouvelle fois, un coin du voile en s’intéressant aux secteurs du bâtiment, des transports et des services à la personne. Outre les tromperies classiques, des CDI qui s’avèrent être en réalité des contrats d’intérim à la semaine quand ce n’est pas à la journée, ou encore des offres pour un travail hebdomadaire de 8 heures au lieu des 24 heures indiquées, les équipes syndicales ont pu constater l’inventivité des recruteurs.

Une agence d’intérim avoue ainsi que la durée du contrat de travail est déterminée à la tête du candidat. Une autre affirme préférer embaucher une personne porteuse de handicap pour bénéficier d’aides publiques. Enfin, le syndicat révèle le cas de deux entreprises publiant chacune trente fois la même annonce via des canaux différents pour un seul poste à pourvoir.

À la lumière de cette enquête, il semblerait bien que, pour débusquer une fausse offre d’emploi, il suffit de traverser la rue.

                                                            David Mencas (Lutte ouvrière n°2897)

dimanche 26 novembre 2023

Sociétés de croisière de luxe : chantage à l’emploi pour baisser les salaires

Jeter par-dessus bord tous ces patrons voyous, ce ne serait pas du luxe.

 

 

En Grande-Bretagne, la société de croisières Carnival UK, qui possède dix paquebots sous les appellations P&O Cruises et Cunard, voudrait imposer à 900 de ses salariés cadres et techniciens une baisse de salaire pouvant aller jusqu’à 20 %, et une flexibilisation accrue des conditions de travail. Ceux qui refuseraient les nouveaux contrats seraient mis à la porte début 2024.

         Ce chantage rappelle celui pratiqué par une autre compagnie, P&O Ferries, qui en 2022 avait licencié 800 travailleurs britanniques pour les remplacer par des travailleurs sous contrat précaire et sous-payés au prétexte qu’ils étaient étrangers.

         Jeter par-dessus bord tous ces patrons voyous, ce ne serait pas du luxe.