Affichage des articles dont le libellé est agroalimentaire. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est agroalimentaire. Afficher tous les articles

samedi 6 avril 2024

Nestlé : clair comme de l’eau de roche

Une illustration des liens entre l’État et le capital

 

 

Après plusieurs enquêtes et révélations, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation a confirmé que les eaux vendues par Nestlé (Perrier, Vittel, Hepar, Cristalline, etc.) étaient contaminées par des bactéries d’origine fécale, des pesticides, des polluants éternels…

         Depuis les premières interrogations sur la qualité de ses eaux mises en bouteille, il y a trois ans, Nestlé a organisé l’opacité. Il a obtenu que le gouvernement français assouplisse la réglementation dans la plus grande discrétion.

         Pour transformer de l’eau contaminée en or, les capitalistes n’ont pas besoin de faire des miracles. Ils ont des méthodes bien plus efficaces : absence de transparence, mensonges, complicité des pouvoirs publics… 

 

lundi 4 mars 2024

Santé : l’obésité en progression à l’échelle du monde

Un aspect de la crise de la société

Entre 1990 et 2022 le taux d'obésité mondial a explosé. Une personne sur huit dans le monde est désormais obèse. Les auteurs affirment que cela découle directement d'un « manque d'accès à des régimes alimentaires sains ». En effet, les produits ultra-transformés sont plus abordables que bien des produits frais pour les milliards d'êtres humains qui comptent chaque sou.

         La progression de l'obésité n'est que le reflet de la montée de la misère dans un monde à changer du sol au plafond.

 

lundi 26 février 2024

Lactalis : le « saigneur du lait » mis en accusation

Les petits paysans meurent de trop de capitalisme

 

 

Des membres de la Confédération paysanne ont envahi le siège de Lactalis à Laval. C’est le n°1 mondial du secteur laitier, propriété de la famille multimilliardaire Besnier.

         Ce géant de l’agrobusiness refuse de payer davantage le lait qu'il collecte et qu'il transforme en de multiples produits au prix fort.

         Les petits paysans ne meurent pas de trop de règles, mais de trop de capitalisme et de profits dans les poches de l'agro-industrie, de la grande distribution et de leurs actionnaires.