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mardi 16 avril 2024

La grève : quand le Sénat rêve de la disparition des grèves

 Sénat -Menaces contre le droit de grève

Publié le 10/04/2024

Mercredi 3 avril, les sénateurs ont adopté en commission un texte visant à encadrer le droit de grève dans les transports publics.

Cette tentative de remettre en cause le droit de grève des travailleurs des transports publics est menée par le sénateur UDI Hervé Marseille. Le texte prévoit l’instauration de 30 jours pendant lesquels les salariés des transports seraient privés de leur droit de grève aux heures de pointe. Ces jours, tels que deux des départs en vacances, les week-ends, les élections ou encore les grandes compétitions sportives, seraient définis à l’avance. La proposition de loi prévoit, aussi, d’allonger le délai dans lequel les cheminots doivent déposer leur déclaration d’intention, de 48 à 72 heures avant le début de la grève.

Le ministre délégué aux Transports, Patrice Vergriete, a assuré aux fédérations cheminotes que ce texte ne passerait pas. Mais il leur a aussitôt demandé en échange de ne pas faire grève pendant la période olympique… une façon à peine déguisée de restreindre le droit de grève ! Quant à Hervé Marseille, il n’est pas le premier à mener ce type d’offensive contre le droit de grève. À Noël 2022, après une grève de contrôleurs, le ministre des Transport de l’époque, Clément Beaune, avait lui aussi lancé cette menace. À chaque fois, ces messieurs se font passer pour les défenseurs des usagers.

Eh bien, ce que les usagers des transports publics subissent au quotidien, ce sont les hausses de prix des billets et les annulations à répétition de RER, de métro pour cause de travaux ou par manque de personnel. Ils subissent les politiques de la SNCF et de la RATP… tout comme les subissent aussi les travailleurs des transports publics.

                                         Joséphine Sina (Lutte ouvrière n°2906)

lundi 15 avril 2024

Lecornu s’en va-t-en guerre

Pour les serviteurs de la bourgeoisie : ne jamais oublier les bonnes affaires

 


Devant la presse, le ministre des Armées Lecornu à déclaré à l’attention des industriels de l’armement : « à l’heure où tous les pays sont en train de réarmer et d’augmenter leurs budgets militaires, il faudrait vraiment manquer d’agilité et de sens commercial pour ne pas voir qu’il faut prendre des risques sur ses stocks et anticiper la demande ».

Comme si les marchands de canons avaient besoin qu’on leur tienne la main pour placer leurs engins de mort !

samedi 13 avril 2024

Eurenco, pour Macron et l’État : pas d’austérité pour les marchands de mort

 

Des larmes en vue, mais aussi l’explosion des profits

 


 

 En visite à Bergerac, où Eurenco va ouvrir une usine pour fabriquer de la poudre à obus, Macron s’affiche comme un soutien indéfectible des industriels de l’armement. Il n’y a pas d’austérité pour ces marchands de morts : le groupe a déjà reçu 76 millions d’euros des subventions pour cette ouverture, et Macron promet que la générosité de l’État ne s’arrêtera pas là.

L’argent manque aux écoles et aux hôpitaux, mais financer les massacres d’aujourd’hui et de demain, la « souveraineté nationale » et l’« économie de guerre », c’est la priorité du gouvernement.

 

Les prochaines permanences prévues à Argenteuil :

-Aujourd’hui samedi 13 avril : de 10 h.30 à midi Centre Cl de la cité Joliot-Curie,

- et de 11 h à midi au marché de la Colonie ;

-Lundi 15 avril : de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien.

 

 

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.

 

15 euros jusqu’au 21 avril : mdommarie@aol.com

vendredi 12 avril 2024

Fonction publique, Guerini : provocation anti-ouvrière

 

Ce sont de tels larbins de la bourgeoisie qu’il faut mettre à la porte

 


 

Stanislas Guerini, le ministre de la Fonction publique, voudrait qu’on « lève le tabou du licenciement » pour les fonctionnaires.

Parler de licencier plus facilement les aides-soignantes, les enseignants ou les agents municipaux, alors qu’au contraire les services à la population manquent de bras, c’est de la provocation.

C’est laisser entendre que les dysfonctionnements dans la santé, l’éducation et ailleurs seraient dû à l’incompétence des travailleurs. Et tenter de masquer les responsabilités de la classe dirigeante et de ses serviteurs. À l’évidence, ce sont eux qu’il faut mettre à la porte !