jeudi 31 mars 2022

Contre l’inflation : indexation des salaires sur les prix ! Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière à paraître

Contre l’inflation : indexation des salaires sur les prix !

30 Mars 2022

L’une des prévisions de la Banque de France pour 2022 revoit la croissance à la baisse et l’inflation à la hausse, jusqu’à 4,4 % pour l’année.

 


Pour les classes populaires, l’inflation n’est pas un pourcentage abstrait, elle est une réalité qui imprègne la vie quotidienne : il faut supprimer les petits plaisirs, les déplacements en voiture, à part pour se rendre au travail, rogner sur le chauffage et même sur les courses alimentaires. Les conséquences sont d’ores et déjà douloureuses, voire catastrophiques pour les plus précaires.

Cette inflation n’a pourtant rien d’un mécanisme naturel. C’est la spéculation et les pénuries organisées par les grands groupes capitalistes en situation de monopole, comme les compagnies pétrolières, qui sont responsables de cette explosion des prix, encore aggravée par la guerre en Ukraine. C’est un des mécanismes par lesquels la classe capitaliste augmente ses profits, en réduisant la part de richesses qui revient aux travailleurs.

Contre la vie chère, certains candidats évoquent le gel, voire le blocage, si ce n’est de tous les prix, du moins de certains, comme le carburant ou des produits de première nécessité. « Si vous votez pour moi, dans deux mois, tous les prix de première nécessité seront bloqués », a ainsi affirmé Mélenchon lors d’un meeting le 13 mars. Mais cette solution n’en est pas une : en bloquant le prix de certains produits, et pas d’autres, on ne résout pas le problème d’une paie, d’une pension de retraite ou d’une allocation qui restent insuffisantes pour aller au bout du mois.

Et puis, qui subirait les conséquences de ces mesures de blocage des prix sinon peut-être d’autres travailleurs ?

En réalité, contre la vie chère, les travailleurs n’ont que leurs salaires et ce qui en découle, retraites et pensions. Les primes, exonérations diverses, aides multiples tendent à les diviser entre ceux qui y ont droit et ceux qui passent à côté. La lutte pour l’augmentation des salaires et leur indexation sur les prix, au contraire, peut les rassembler et les unifier, face au patronat et à l’État.

                                                         Aline RETESSE (Lutte ouvrière n°2800)

 

Dimanche 3 avril

Meeting national de Nathalie Arthaud

à 15h00

ZÉNITH PARIS – LA VILLETTE

Accès piétons : Porte de Pantin

Parking : Porte de la Villette

Il faut s’inscrire auprès de Thierry Pellet pour le car. 06.64.19.78.85.

                                                                      

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2799 et  Lutte de classe (2,5 euros) n°222 (au « Presse papier » seulement), lors des permanences et :

         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

Nathalie Arthaud dans les médias :

Regardez les nombreuses vidéos sur le site lutte-ouvriere.org et

 https://www.nathalie-arthaud.info/

 

Les prochaines permanences

-aujourd’hui jeudi 31 mars, de 10 h.30 à midi, au centre commercial Joliot-Curie ;

-de 17 h.45 à 18 h.30, au Val-Nord devant le centre commercial de l’esplanade de la Commune de Paris ;

- vendredi 1er avril, de 15 h.40 à 16 h.40, au marché du Val-Nord ;

Et de 17 h.15 à 18 h.15 carrefour Babou ;

-samedi 2 mars, de 10 h. à 10 h.30 marché des Coteaux ;

-de 11 h. à midi au marché de la Colonie ;

-Dimanche 3 mars, de 10 h. à 10 h.55 devant l’Intermarché du centre,

 Et de 11 h. à midi, au marché Héloïse.

-lundi 4 mars, de 18 à 19 h, centre commercial, Les Raguenets, Saint-Gratien ;

-mercredi 6 mars, de 11 h. à 11 h.45 au marché des Champioux.

Et bien d’autres présences en vue de la campagne de Nathalie ARTHAUD

 

 

La Fête de Lutte ouvrière à Presles, les 27, 28 et 29 mai 2022

Les habitués de la fête de Lutte ouvrière à Presles savent que celle-ci se tient d’ordinaire lors du week-end de la Pentecôte. Or la ligne H de la SNCF, qui dessert la gare de Presles-Courcelles, sera interrompue pour travaux à la Pentecôte 2022. C’est pourquoi nous avons décidé d’avancer notre fête annuelle, et de l’organiser pendant le week-end de l’Ascension, soit les vendredi 27, samedi 28 et dimanche 29 mai 2022. Des dates à retenir !

         Et maintenant surtout, on achète sa vignette d’entrée à 15 euros pour les 3 jours (25 euros sur place). C’est gratuit pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans.

Pour l’achat des vignettes, Dominique 0699499864    MDommarie@aol.com (Chèque à l’ordre de D. Mariette, ou en espèces).

         Nous prévoyons un car gratuit le dimanche 29 mai, départ unique 9 heures, retour 20 heures.

 

Nathalie ARTHAUD sur Sud Radio hier : "Il faut que les travailleurs imposent les sacrifices aux plus riches..."

Argenteuil espace Jean Vilar, Fiminco, c’est le même dont il est question ci-dessous ? Grave…

Défense de Jean Vilar, plus que jamais, cela s’impose

Le Parisien, le 29.3.22., édition grand parisienne

Cela doit être grave pour que Les Échos, le journal pro-patronal, ait mis l’affaire sur la place publique, relayé avant-hier par Le Parisien dans son édition « grand parisienne ».

         Il s’agit du site d’activité Biotech situé sur le territoire de la commune de Romainville et qui accueille 27 entreprises de la biotechnologie. Selon Les échos, il a été vendu en 2020 à 82% au promoteur immobilier Fiminco par la Banque des territoires, filiale de la Caisse des Dépôts et Consignation. Les élus d’Est ensemble, un EPT de la Métropole du Grand Paris, fulminent. Selon eux et Les Échos « cette vente s'est faite sans appel d'offres, et sur une base de valorisation à 25 millions d'eurosOr, deux ans plus tard, le groupe Fiminco prévoit aujourd'hui de revendre ce fleuron industriel de la Seine-Saint-Denispour un prix de vente avoisinant cette fois les 100 millions d'euros. »

         Le président de l’EPT Est ensemble(PCF) ne mâche pas ses mots devant cette plus-value de 300% en deux ans :  « « Non seulement la Banque des Territoires a visiblement vendu cet actif au rabais, et au seul bénéfice d'un promoteur privé, mais en plus ce bénéfice est immérité puisque Fiminco n'a fait que dégrader ce parc d'activités, au détriment des entreprises résidentes ! »

         En tout cas, les bouches s’ouvrent. Toujours selon Les Échos, une source déclare :«Avant 2020, aucun problème particulier n'était à signaler à Biocitech, mais depuis la reprise par Fiminco, nous devons supporter régulièrement des coupures d'électricité et de chauffage très handicapante pour nos activités. Paradoxalement, et malgré la chute du niveau de prestation, les loyers n'ont fait que continuer à augmenter au point que plusieurs résidents envisagent de quitter le site ».

         Alors que ni Fiminco ni la Banque des Territoires n’ont souhaité s’exprimer, les élus en colère souhaitent une réunion avec les services du gouvernement afin « d'envisager toutes les possibilités pour réorienter ce projet dans le sens de l'intérêt général et que toutes les responsabilités puissent être établies. ».

         Ce Fiminco-là est bien celui dont il est question dans l’affaire du saccage de l’espace Jean Vilar ! DM