Un homme de parole ?
Le
dernier élément en date que nous avions rapporté concernait l’engagement de
Georges Mothron qu’il m’avait fait devant la salle Jean Vilar le 20 décembre
dernier que nous aurions une réponse avant
la fin de l’année. Nous sommes le 9 janvier 2018, et nous n’avons pas
obtenu de réponse.
C’est
ce que l’on appelle agir en « homme de parole » ?
En
2002 ou 2003, j’avais accompagné un gardien de l’office HLM d’Argenteuil-Bezons
à un rendez-vous chez le maire qui était alors également président de cet
office. Ce gardien avait un souci avec sa hiérarchie, problème qu’il
contestait. En conclusion de l’entretien, en ma présence, Georges Mothron lui
avait indiqué qu’il n’y aurait pas de suite. Il y en eut, cet employé fut
sanctionné en subissant une mutation d’office.
Je
connaissais le camp politique du maire d’Argenteuil, et je n’avais aucune
raison d’être prévenu contre lui. Mais il faut en convenir, était-ce là agir en
« homme de parole » ?
Nous
convenons aisément que nous ne sommes pas, lui et notre parti, dans le même
camp, et que Lutte ouvrière déplaise fortement au maire d’Argenteuil depuis des
années.
Mais
cela empêche-t-il de se comporter correctement ? A moins que l’on
considère que la démocratie locale n’est qu’une autocratie, certes dérisoire,
et qu’elle n’est pas compatible avec l’expression d’opinions et d’actions de la
part d’adversaires, une idée que les communistes révolutionnaires que nous
sommes défendent en revanche.
Le
9.1.18,
Pour Lutte
ouvrière-Argenteuil, Dominique MARIETTE