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mardi 23 septembre 2025

Argenteuil, spectacle, tremplins et luttes actuelles

 

C’est vrai, le moral des travailleurs doit rebondir

  


C’est par hasard mais heureux que je me suis retrouvé au Figuier blanc en fin d’après-midi samedi dernier pour le court mais roboratif spectacle de la compagnie Pulse qui travaille sur un plateau comprenant trois trampolines.

         C’est à deux autres titres supplémentaires que le spectacle m’a réjouis.

         Le premier est que le spectacle n’a pas été annulé. Il devait se tenir sur le parvis de la basilique. Eu égard au risque de mauvais temps, il a été déplacé en intérieur au Figuier. Belle leçon. Dans les années passées, combien d’évènement ont été annulés sans solution de repli, avec tout l’argent gâché correspondant. Lorsqu’il y a un vrai risque, il est toujours possible de trouver une solution de remplacement, même partielle, mais qui n’annule pas tout.

         Le second est qu’à la fin du spectacle un membre de la troupe a lu un texte sur les horreurs, les risques, mais aussi les espoirs de la situation actuelle du monde. Il a été applaudi.

         Cela a dû donner un supplément de moral après le beau spectacle aux parents spectateurs-travailleurs présents. Quant aux nombreux enfants, ils ont peu bénéficier d’un bel instant éducatif. DM

lundi 14 juillet 2025

Transports en commun de Valenciennes : Tour de France et dégradation de la condition ouvrière…

Pour les travailleurs de Transvilles, l’occasion de se faire entendre

 

 

Alors que tous les projecteurs étaient braqués sur le départ du Tour de France de Valenciennes le 7 juillet, 58 salariés de Transvilles (sur 450) ont choisi de montrer leur colère face à des conditions de travail toujours plus dégradées. La direction et les élus locaux voulaient faire de ce jour une vitrine. 

Les grévistes ont rappelé que derrière les paillettes du spectacle, il y a des travailleurs mal payés, sous pression et épuisés : suppressions de lignes et réorganisation qui privent de pause les chauffeurs de bus, manque d’effectif, intérimaires qui travaillent 6 jours d’affilée, clims en panne. Quant aux conducteurs de tram de la T2, c’est de plus en plus la galère sur cette ligne à voix unique. De plus, alors que les chauffeurs sont à bout, des menaces et des pressions de la direction se multiplient sur des collègues.

Ils réclament aussi une vraie augmentation de salaire : les 1,8 % de hausse obtenus sont largement insuffisant, face à l’inflation galopante Et les profits de Keolis, le géant privé qui gère Transvilles pour le compte de la métropole, le permettent.  

A vingt-cinq, les grévistes ont distribué un tract qui a reçu un très bon accueil du public. Ce tract constatait les retards, les bus bondés, les lignes supprimées et il encourageait à poursuivre les différentes pétitions d’usagers en circulation. Il affirmait que la dégradation du réseau n’est pas une fatalité ! Elle est le résultat des choix de Keolis et de la métropole, qui préfèrent faire des économies sur le dos des salariés de Transvilles et des usagers. 

En s’adressant à leurs collègues non-grévistes, ils ont aussi obtenu des encouragements et des signaux amicaux. La soixantaine de grévistes est fière d’avoir montré qu’ils ne se laissaient pas faire et que relever la tête est possible en préparant une lutte qui impliquera l’ensemble des collègues et des usagers.

 

samedi 13 avril 2024

Des spectacles de qualité à Argenteuil dont l’existence reste largement méconnue

Une question essentielle pour la culture et la satisfaction de tous

 


Avant le spectacle "Les basketteuses de Bamako" à la Halle des sports Roger Ouvrard samedi 6 avril. D’autres spectateurs sont arrivés, mais ce n’était pas complet

Petite expérience personnelle. Je me suis inscrit cette année à peu de spectacles organisés par le service culture de la Ville. Mais ces derniers quinze jours, j’ai assisté à deux beaux spectacles, Grand jeté par une troupe de danse italienne, et Les basketteuses de Bamako, un ensemble du Mali, entre chorégraphie, jonglage, et basket. Oui, très beau.

         Mais ces spectacles n’ont pas connu l’assistance qu’ils méritaient. C’est dommage pour les artistes mais également pour les habitants qui pourraient en bénéficier à des tarifs très attractifs.

         Certes, il se passe beaucoup d’évènements chaque semaine dans la Ville. Mais il s’agirait de se pencher sur la question afin que leur existence parvienne à l’oreille des habitants, et que ces derniers puissent choisir.

         Voilà de quoi faire réfléchir les édiles, en pensant en particulier à réformer le magazine municipal Ma ville qui ne joue absolument pas actuellement son rôle d’information pour tous. DM