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samedi 12 février 2022

Chlordécone : empoisonnement et mépris colonial

Industriels de la chimie, patrons de la banane et ministres, tous couverts !

 


 

La Cour de justice de la République, composée de juges et de parlementaires, a déclaré irrecevables les plaintes d’associations contre sept anciens ministres de la Santé et de l’Agriculture qui avaient autorisé l’utilisation du chlordécone aux Antilles jusqu’en 1993, et même toléré son épandage illégal pendant encore une décennie. Ce dangereux pesticide était pourtant interdit aux États-Unis depuis 1976 et en métropole depuis 1990.

         Selon Santé Publique France, plus de 90 % de la population adulte de Guadeloupe et Martinique est contaminée. Chez les hommes de ces îles, le taux d’incidence du cancer de la prostate est parmi les plus élevés au monde.

         Industriels de la chimie, patrons de la banane et ministres ont empoisonné la population antillaise en toute connaissance de cause.        Trente ans plus tard, la justice et les parlementaires les couvrent en décrétant que ces associations n’ont même pas le droit de porter plainte.

 

mercredi 26 février 2020

La Réunion et les petites retraites des agriculteurs


LREM : Le Reniement et le Mépris




Alors que Macron s'était engagé à revaloriser les petites retraites agricoles à hauteur de 85 % du Smic, il a, lors de son passage au Salon de l'Agriculture, déclaré renoncer à cette mesure qui, selon lui, coûterait 1,1 milliard d'euros.
         Des milliards, il sait en trouver quand il s'agit de subventionner les grands groupes capitalistes, dont ceux de la canne à sucre. Il ment sciemment quand il prétend que cette mesure ne peut être appliquée faute d'argent.
         Les petits exploitants agricoles qui arrivent à l'âge de la retraite après toute une vie à s'épuiser sur leurs exploitations pour des revenus de misère n'ont donc rien à attendre du politicien bourgeois Macron qui n'est pas gêné de les laisser finir leurs vieux jours avec une pension mensuelle moyenne de 375 €, voire de moins de 100 € pour un quart d'entre eux, aux dires même du sénateur Réunionnais de droite Lagourgue !
         Pour que change leur sort ils ne pourront compter que sur leur seule mobilisation et celle de tous les travailleurs et laissés pour compte de cette société qui les ignore.

dimanche 28 octobre 2018

Budget, champagne et autres, des niches bien gardées


Travailleurs saisonniers, exploitation toute l'année

 


Dans le cadre de la prétendue chasse aux niches fiscales, le gouvernement a annoncé vouloir supprimer les subventions dont bénéficiaient les entreprises agricoles employant des travailleurs saisonniers. Les bénéficiaires ont commencé à pleurnicher car, avec la fin de ce dispositif, il leur faudrait payer l’intégralité du salaire de leurs ouvriers agricoles.
Qu'à cela ne tienne, toujours aussi sensible aux désirs des exploitants, le gouvernement a aussitôt reculé et promis la reconduction des aides pour le secteur. Le ministre de l'Agriculture, Didier Guillaume, qui vient tout juste d’être nommé est dans la ligne de ses prédécesseurs… et de son gouvernement.

mercredi 8 août 2018

Italie : la mort de 16 ouvriers agricoles. Un assassinat.


Des frères de classe morts aussi de l’horreur capitaliste

 


Lors de deux accidents de camionnettes dans la région des Pouilles dans le sud de l’Italie, 16 ouvriers agricoles sont morts ; 12 dans un cas, 4 dans un autre.
              Originaires d’Afrique ou de l’est de l’Europe, ils travaillaient dans des champs de tomates, sous un soleil de plomb, dans des conditions d’hébergement très difficiles et transportés de manière très dangereuse.
              Cette situation des ouvriers agricoles saisonniers n’est certes pas propre à l’Italie. Elle est une réalité ancienne et générale sur laquelle les autorités ferment dans tous les pays le plus souvent les yeux, avec des contrôles en général inexistants.
              En tout cas, voilà une autre facette de la surexploitation dont sont victimes des travailleurs qui migrent, temporairement ou définitivement pour échapper à la misère.