Les plus pauvres n’ont toujours pas droit de cité
Le 2 février, c’était le 70ème
anniversaire de l’appel de l’abbé Pierre qui voulait alerter sur la situation
des sans-abri. À cette occasion, la parole a été un peu plus donnée aux
militants d’associations qui essaient d’aider à survivre les plus pauvres et
les gens à la rue, qui sont de plus en plus nombreux.
Bien
qu’en augmentation, les hébergements d’urgence sont saturés et en nombre
insuffisant. Dans l’agglomération lyonnaise, au moins 1000 personnes, dont plus
de 300 enfants, dorment dehors, malgré la bonne dizaine d’écoles où sont
hébergés des enfants scolarisés et leurs familles. La Préfecture n’a même pas
déclenché le plan « grand froid » quand les températures étaient
négatives.
Ces
militants ont dénoncé la politique du gouvernement, qui s’en prend aux plus
pauvres et contribue à augmenter leur nombre : attaques contre les
chômeurs, les retraités, les migrants, contre le logement social, les écoles,
la Santé…
Dans
son discours du 30 janvier, le premier ministre Gabriel Attal n’a pas eu un mot
pour les plus pauvres et a confirmé ses orientations réactionnaires, dont
seules la droite et l’extrême-droite peuvent se réjouir. De quoi se fâcher tout
rouge !