Affichage des articles dont le libellé est Jean-Pierre Mercier. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Jean-Pierre Mercier. Afficher tous les articles

lundi 22 avril 2024

La liste Lutte ouvrière - Le camp des travailleurs aux élections européennes. Portraits de quelques candidats. Aujourd’hui Jean-Pierre Mercier

 

Photo Victoria Viennet

Jean-Pierre MERCIER

Ouvrier de l'automobile

Yvelines

Je m’appelle Jean-Pierre Mercier. Je suis ouvrier cariste dans le groupe de fabrication automobile Stellantis (ex-PSA), à l’usine de Poissy en région parisienne.

Stellantis fait partie des groupes industriels les plus riches du CAC 40. Il exploite à travers le monde plus de 270 000 travailleurs et possède des usines dans la plupart des pays d’Europe. Stellantis a fait plus de 18 milliards de profits cette année. Ses actionnaires ont encaissé 6,6 milliards d’euros et son patron, Tavares, gagne 100 000 euros par jour.

Seules douze personnes siègent au conseil d’administration. Douze personnes représentant les intérêts des actionnaires, dont les principaux sont les familles bourgeoises Peugeot et Agnelli, et qui décident de la vie de 270 000 travailleurs.

Comme les autres multinationales de cette taille, Stellantis concentre bien plus de pouvoir et d’influence sur les gouvernements que n’importe quel Parlement national ou européen, pour obtenir que les Etats défendent les intérêts des actionnaires dans la guerre économique qui fait rage.

Ce sont ces grands groupes qui sont les vrais maîtres du capitalisme, ce système économique aberrant fondé sur l’exploitation et l’injustice et qui entraîne aujourd’hui l’ensemble de la société dans le mur, avec comme perspective la généralisation de la guerre.

Mais ces capitalistes ont beau avoir ce pouvoir, les travailleurs ont une force bien plus grande encore : ils sont à la base du fonctionnement de toute la société.

A l’heure où tous les États les plus riches se préparent à la guerre, à l’heure où Macron envisage ouvertement l’envoi de troupes en Ukraine, la seule force sociale capable d’offrir une tout autre perspective à l’humanité, c’est bien la classe ouvrière, qui devra arracher le pouvoir des mains des capitalistes, ces fauteurs de guerre, et mettre à bas le capitalisme.