Lutte ouvrière
s’adresse à vous
Les
prix augmentent, le pouvoir d'achat diminue... Il faut augmenter les salaires
et les indexer sur le coût de la vie !
Malgré
tout ce que Macron peut dire concernant une prétendue augmentation du pouvoir
d’achat, les travailleurs savent compter et voient bien qu’ils ont de plus en
plus de mal à finir le mois !
Face au mécontentement qui est apparu ces dernières
semaines, Macron a été obligé de faire quelques annonces, comme la
généralisation d’une petite aide au transport pour certains, l’augmentation du
chèque énergie ou encore la baisse du prix du permis de conduite, mais sans
revenir sur l’augmentation sur les taxes sur le carburant.
Sous Macron aujourd’hui, comme sous ses
prédécesseurs, la politique de l’État consiste à imposer des sacrifices à la
population afin de pouvoir arroser de subventions et de cadeaux fiscaux le
grand patronat et une minorité de bourgeois.
Comme Macron se refuse à prendre sur les profits et
les fortunes des plus riches pour les financer, même les
« mesurettes » annoncées seront payées au bout du compte, d’une façon
ou d’une autre, par les travailleurs.
Pour tenter de désamorcer la contestation, le
gouvernement peut faire aussi des gestes en direction des catégories sociales
qui ont fait entendre leur voix, comme les patrons routiers, ou les artisans
taxis. Ces patrons de différents secteurs défendent leurs intérêts.
Eh bien, il est indispensable que les travailleurs se
mobilisent en défendant eux aussi leurs intérêts et les revendications qui leur
sont propres ! Personne ne le fera à leur place ! S’ils ne le font
pas, c’est à eux que le gouvernement fera payer les concessions qu’il pourrait
être amené à faire aux autres catégories sociales.
Le monde du travail a mille raisons de se mobiliser
pour son propre compte. Actuellement, la contestation s’exprime en particulier,
et à juste titre, contre la hausse des carburants. Mais, en fait, tout
augmente : le fioul, le gaz, l’électricité, les loyers… Il est
indispensable que les travailleurs se mobilisent en mettant en avant leurs
exigences, à commencer par l’augmentation des salaires, des retraites et des
allocations et leur alignement automatique sur le coût de la vie.
Les inquiétudes manifestées par Macron montrent que
ceux qui veulent exprimer leur mécontentement ont raison. Mais c’est en se
mobilisant sur leur propre terrain et avec leurs armes de classe que les
travailleurs pourront faire prévaloir leurs intérêts. Ce combat-là, aucune
organisation d’extrême droite ne pourra le récupérer. Pour se faire entendre,
le monde du travail dispose d’une arme puissante, celle de la grève qui permet
de bloquer l’économie et de frapper le patronat à son point sensible, son
portefeuille. C’est la seule voie et la seule façon de se faire craindre du
gouvernement.