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vendredi 19 avril 2024

Éducation nationale : faire et défaire, ce n’est pas recruter

Éducation nationale : faire et défaire, ce n’est pas recruter

Publié le 17/04/2024

Volant la vedette à sa ministre de l’Éducation nationale pour brasser du vent, Emmanuel Macron a annoncé une nouvelle modification des modalités de recrutement des enseignants.

 

 

En dix ans, ce sera la quatrième réforme des concours, ce qui n’empêche pas que de nombreux étudiants renoncent à devenir enseignants, tant les salaires sont peu élevés, tant les conditions de travail se sont dégradées ces dernières années. La toute dernière modification du recrutement des enseignants avait été initiée par l’ancien ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, lors du premier quinquennat de Macron. Blanquer prétendait résoudre les problèmes en imposant de passer les concours d’enseignement cinq ans après le bac et avait créé les INSPE, les Instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation.

Le gouvernement prévoit de revenir à une formation en trois ans, de créer une licence, d’abord pour les professeurs des écoles. Les futurs enseignants, une fois le concours obtenu, seront encadrés pendant un an, puis stagiaires pendant une autre année. Ils seront payés 900 euros la première année, et 1 800 euros net la seconde année.

Le projet vise à couvrir les postes à moindre coût. Le gouvernement mise sur l’appauvrissement croissant d’une partie des étudiants pour qu’ils renoncent à d’autres projets et deviennent enseignants. Quant aux salaires et aux conditions d’enseignement, ils ne seront pas améliorés. En tout cas, il montre encore une fois, s’il en était besoin, que l’éducation des jeunes est le cadet de ses soucis.

                                                            Aline Urbain (Lutte ouvrière n°2907)

 

mercredi 13 mars 2024

Compte Personnel de Formation (CPF) : le patronat toujours exonéré

Pour le patronat : le beurre et l’argent du beurre

 

 

Dorénavant, il faudra payer 100 euros pour chaque formation financée par le Compte Personnel de Formation (CPF). Le gouvernement espère faire ainsi 250 millions d'euros d'économies sur son budget consacré à la formation professionnelle.

         Les patrons bénéficient des compétences acquises par les formations. Qu'ils les financent entièrement serait donc la moindre des choses.

 

jeudi 15 décembre 2022

Formation : CPF : l’arnaque vient d’en haut. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine à paraître

                               CPF : l’arnaque vient d’en haut

14 Décembre 2022

Un amendement a été glissé dans le projet de loi de finances, dans le but de faire payer un reste à charge aux salariés souhaitant bénéficier de leur compte personnel de formation (CPF). Au prétexte de responsabiliser les demandeurs de formation, l’État entend donc les faire payer.

Une réforme du précédent gouvernement Macron avait transformé en euros les quelques heures de CPF – 24 heures par année de travail. Suivant son niveau de qualification, chaque salarié avait droit, au bout de dix années d’emploi, à une misérable cagnotte pour la formation, variant de 5 000 à 8 000 euros.

Ce nouveau système ne permet pas plus que l’ancien de financer une véritable formation qualifiante. Il a par contre donné l’occasion à toutes sortes d’escrocs de détourner des millions d’euros, sous le couvert de pseudo-organismes de formation. Les salariés souhaitant bénéficier d’une formation leur remettaient leurs codes d’accès et leur cagnotte CPF était ainsi vidée, sans aucune formation en échange. D’autres pseudo-formateurs se sont spécialisés dans l’offre de formations à la création d’entreprise, totalement ou partiellement factices, pour empocher l’argent des CPF.

Depuis, le gouvernement a interdit le démarchage auprès des salariés et radié un certain nombre de faux prestataires de la liste des organismes et des formateurs enregistrés. Mais, à son goût, trop de salariés s’inscrivent encore à des formations, et il pointe un coût trop élevé et une envolée des dépenses de France Compétences, l’organisation qui gère la formation continue et l’apprentissage.

L’argent mis sur le compte personnel de formation est pourtant le produit du travail des salariés, dont ils devraient pouvoir disposer librement. Mais, quand il s’agit de voler les travailleurs, le gouvernement ne s’arrête pas à si peu.

                                                     Nadia CANTALE (Lutte ouvrière n°2837)

 

Les prochaines permanences prévues.

-aujourd’hui jeudi 15 décembre,

De 11 h. à 11 h.45, dans le centre commercial de la cité Joliot-Curie

Et de 18 h. à 18 h.30, centre commercial du Val-Nord ;

-vendredi 16 décembre : 

-de 15 heures 30 à 16 h.45 au marché du Val-Nord ;

- et bien sûr de 17 h.15 à 18 h.15 au carrefour Babou ;

-samedi 17 décembre, de 10 h.15 à 10 h.55 devant Monoprix ;

Et de 11 h. à midi au marché de la Colonie ;

-dimanche 18 décembre :

-de 10 h.15 à 10 h.55, devant l’Intermarché du Centre,

 Et de 11 h. à midi au marché Héloïse.

-mercredi 21 décembre, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,5 euro), et Lutte de classe (2,5 euros) n° 228 à paraître ce vendredi, en vente :

           -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac du Val-Nord (le journal seulement) et à la librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri (On y trouve aussi la LDC) 

 

Dès maintenant, réservez cette date-là : samedi 11 mars 2023

Banquet fraternel 2023 des Amis de Lutte ouvrière à Argenteuil

17 euros et 8 pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans

jeudi 15 septembre 2022

Lycées professionnels : réforme patronale

 

La culture des futurs travailleurs, pour le patronat, danger !

Macron part lui-même en campagne pour promouvoir sa réforme de l’enseignement professionnel. Derrière la prétendue lutte contre le décrochage, la prétendue revalorisation de la voie professionnelle etc., la seule chose tangible qui se prépare pour la rentrée 2023 est l’augmentation de 50 % des périodes de stage des lycéens en bac pro, passant de 22 à 33 semaines.

         Moins d’éducation pour la jeunesse ouvrière et plus de travail quasi gratuit au profit des patrons : on reconnaît la patte de Macron.