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jeudi 12 décembre 2024

Bernard Arnault, une image de la morale de la bourgeoisie

La science morale et politique de l’exploitation capitaliste

 

 

Bernard Arnault, deuxième fortune mondiale, patron de l’empire du luxe LVMH, vient d’être élu membre de l’Académie des sciences morales et politiques. Ce grand patron, assis sur l’exploitation de centaines de milliers d’ouvriers dans le monde, y rejoint entre autres, un ex-président du Medef et un ex-Pdg de banque.

         Les institutions récompensent les vols patronaux et les inégalités qui en découlent comme des faits de gloire. La morale, c’est qu’on se passera de la leur.

 

lundi 9 décembre 2024

Crise politique : nouveau tour de manège

Pendant ce temps, les choses sérieuses

 

 

Suite à la censure du gouvernement et à la démission de Barnier, Macron a expliqué qu’il allait nommer un nouveau Premier Ministre qui chercherait une majorité à l’Assemblée. Majorité qui n’existe pas, Barnier peut en témoigner…

         Avec ou sans gouvernement, le patronat continue de licencier et d’augmenter les prix. Les travailleurs ne peuvent compter que sur eux-mêmes et leur combativité pour sauver leur niveau de vie.

 

jeudi 5 décembre 2024

Barnier remercié, la crise continue, les affaires aussi

 Barnier remercié, la crise continue, les affaires aussi

Publié le 04/12/2024

Après des jours de palabres et de concessions, surtout au RN, Barnier a dégainé l’article 49-3 pour faire passer le budget de la Sécurité sociale. Le RN ayant finalement annoncé qu’il voterait la censure avec la gauche, sauf coup de théâtre de dernière minute, le gouvernement devait tomber.

 


Six mois après la dissolution de l’Assemblée nationale, trois mois après la nomination laborieuse d’un Premier ministre sans majorité, la crise politique demeure. Macron cherche déjà un remplaçant à Barnier tandis que plusieurs dirigeants de l’opposition réclament la démission du président lui-même. Les tractations en coulisse et les petits calculs politiciens font de nouveau rage pour trouver le mouton à cinq pattes qui acceptera cette fonction très précaire jusqu’à ce que de nouvelles élections législatives soient possibles.

Pour tenter de sauver son poste, Barnier n’a cessé d’agiter la menace d’un chaos économique ou financier pour le pays si les budgets, celui de la Sécurité sociale et celui de l’État, n’étaient pas votés. Les soutiens de Barnier et Macron ont cherché à faire peur en parlant « de marche en territoire inconnu ». Ils ont mis en avant la hausse des impôts que subiront 17 millions de contribuables du fait de l’inflation, puisque les barèmes n’auront pas été réévalués. Certains sont allés jusqu’à laisser entendre que des primes des fonctionnaires ne pourraient être payées.

S’appuyant sur une réalité, la montée des taux d’intérêt payés par l’État français pour emprunter sur les marchés financiers, le camp gouvernemental a exagéré la menace d’une attaque spéculative. En fait, la montagne de dettes publiques et privées, la spéculation débridée, menacent en permanence d’une catastrophe qui n’attend que l’événement déclencheur, cette crise politique ou une autre.

Relativisant cette menace, dès le lendemain de l’annonce du 49-3, le cours boursier des entreprises du CAC 40, un temps à la baisse, avait retrouvé sa valeur.

En réalité, la Constitution a prévu cette situation de blocage. Les parlementaires pourraient ainsi voter une loi spéciale qui reconduirait à l’identique le budget de l’année 2024 jusqu’à ce qu’un nouveau soit établi. Le futur gouvernement pourra aussi prendre des décisions par décret ou par arrêté. On peut être sûr que toutes les mesures qui permettent d’arroser la grande bourgeoisie seront adoptées.

Restera le problème de certaines catégories sociales mécontentes parce qu’elles devront patienter. Ainsi, les agriculteurs ne pourront pas profiter dès janvier des concessions accordées par Attal après leur mobilisation, tout comme les patrons du secteur immobilier qui attendaient une extension des prêts à taux zéro. À l’inverse, les transporteurs aériens ou maritimes, comme les laboratoires pharmaceutiques, vont échapper à la bien petite surtaxe que le projet Barnier leur imposait.

En ce qui concerne les classes populaires, si le budget 2025 leur serrait la ceinture, la reconduction à l’identique du budget 2024, non réévalué de l’inflation, le fera tout autant.

                                                             Xavier Lachau (Lutte ouvrière n°2940)

 

Les prochaines permanences et rendez-vous prévus à Argenteuil et la région :

Vendredi 6 décembre, de 15 h.45 à 16 h.30 marché du Val-Nord.

16 h.45 à 17 h.30 entrée de la mairie ;

Et de 17 h.15 à 18 h.15 au « carrefour Babou » ;

Samedi 7 novembre : de 10 h. à 10 h.30 marché des Coteaux ;

-de 10 h.30 à midi, centre Cl de la cité Joliot-Curie ;

-de 11 h. à 11 h.45 devant Auchan au Val-Sud,

-et de 11 h. à midi au marché de la Colonie.

Dimanche 8 décembre, de 11 h. à midi, au marché Héloïse (sous réserve) ;

Lundi 9 décembre, de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien.

 

Réservez votre place pour notre banquet local du samedi 25 janvier 2025 prochain à L’Atrium. Le prix : 17 euros, 8 euros pour les enfants de moins de 14 ans.

jeudi 28 novembre 2024

Gouvernement : sautera, sautera pas ?

Joutes faisant les choux gras des spéculateurs

 

Si loin de la réalité : celle de la lutte des classes
 Photo : Richard Ying et Tangui Morlier

Les politiciens sont sur les dents : leur avenir professionnel est en jeu. Pendant que les uns misent sur le fait que le gouvernement va s’échouer sur une motion de censure, d’autres parient sur la « responsabilité » du PS ou du RN, une responsabilité qui consiste à se mettre d’accord sur la manière de faire passer les travailleurs et les plus pauvres à la caisse.

         Pendant que ces joutes font les choux gras des spéculateurs qui profitent de cette instabilité pour faire monter les taux d’intérêt auxquels ils prêtent à l’État, les capitalistes exigent que les politiciens nous fassent les poches.

         On peut être certains que, à moins que la colère ouvrière les en empêche, quelle que soit la combinaison politique liant les écuries politiques qui gouverneront, elles s’exécuteront.