Des préoccupations si loin des vrais problèmes de l’heure
Localement, un petit air préélectoral s’installe à Argenteuil pour des élections municipales qui auront lieu seulement au premier trimestre de l’année 2026. Mais cela vient vite pour un tout petit milieu dont l’intérêt pour la société se limite dans les grandes villes à l’espoir d’une situation caractérisée par des indemnités substantielles et quelques honneurs certes dérisoires. À des années-lumière de ce qui se passe dans les petites communes où les maires sont en liaison directe avec les habitants et agissent avec des moyens limités.
Du côté de la municipalité, on remarque certaines réorientations pour faire oublier des décisions malheureuses ou des silences passés, et de l'acrimonie à l’égard de conseillers qui ne sont pas de son camp. Elle a abandonné heureusement le projet Jean Vilar, elle lorgne du côté de l’écologie.
Pourtant, des temps sombres pointent pour les collectivités locales. Elles sont dans la ligne de mire des projets d’austérité gouvernementale. La presse évoque plus de 9 milliards d’économies et 5 milliards de recettes en moins à leur encontre. La Cour des comptes suggère la suppression de 100 000 postes dans les collectivités.
Surtout, les problèmes et les menaces qui pèsent sur la société toute entière, crise et menaces de guerre, méritent que l’on concentre sur eux réflexion et activité. C’est bien évidemment la conviction et la préoccupation de l’heure des militants ouvriers révolutionnaires. DM