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samedi 9 novembre 2024

Arrêts maladie, « jours de carence » : public, privé, tous dans le même bateau… qu’ils veulent couler

 

Une attaque contre tous les travailleurs

 


Le gouvernement veut passer d’un à trois jours de carence en cas d’arrêt maladie pour les travailleurs de la fonction publique et diminuer leurs indemnités journalières de 100 % à 90 % du salaire. En même temps, des parlementaires pro-Barnier veulent, eux, imposer aux travailleurs du privé des jours de carence supplémentaires, « d’ordre public », qui ne seraient pris en charge ni par la Sécurité sociale, ni par les mutuelles d’entreprise.

         Au gouvernement ou au Parlement, la meute est lâchée pour s’attaquer aux conditions de vie des travailleurs du public comme du privé. Alors, c’est tous ensemble qu’il faudra faire front ! 

jeudi 7 novembre 2024

Fermetures d’entreprises : une guerre de classe

 Fermetures d’entreprises : une guerre de classe

Publié le 06/11/2024

De la mise en liquidation de petites entreprises à la fermeture d’usines ou de magasins appartenant à des groupes richissimes, les suppressions d’emplois se multiplient, jetant des dizaines de milliers de travailleurs au chômage.

Le 15 octobre, le cabinet Altarès publiait son bilan : au troisième trimestre 2024, 13 400 entreprises ont été mises en faillite ou en redressement judiciaire, un chiffre en hausse de 20 % en un an, faisant disparaître 52 000 emplois. Sur un an, 66 000 entreprises ont mis la clé sous la porte, un record depuis quinze ans. Si beaucoup de ces entrepreneurs sont en fait des petits commerçants, des artisans ou des auto-entrepreneurs pris à la gorge, bien d’autres, et parfois les mêmes, sont des sous-traitants ou des prestataires de grands groupes richissimes qui taillent à la hache dans les emplois. Ainsi le 5 novembre, Michelin et Auchan annonçaient la fermeture de deux usines et de plusieurs magasins, rayant au moins 3 500 emplois de la carte. Dans la chimie, le bâtiment, l’aéronautique, des groupes comme Vencorex, Bouygues, Airbus ont annoncé des milliers de suppressions d’emplois avec toutes les conséquences pour les bassins économiques concernés.

À chaque fois, les patrons et les commentateurs invoquent, pour justifier la saignée, la chute des ventes, le coût de l’énergie, un changement des modes de consommation ou la concurrence. Toutes ces raisons existent car le capitalisme est une jungle où les plus gros mangent les plus petits. Dans un marché mondial saturé où les guerres rebattent les cartes entre les pays, la rivalité fait rage entre capitalistes pour conserver leurs parts de marché et accroître leurs profits. L’inflation et les salaires bloqués, qui réduisent le pouvoir d’achat des classes populaires, se répercutent sur le commerce. Mais toutes ces explications sont instrumentalisées par le grand patronat, relayé par les médias qu’il possède, pour justifier d’aggraver l’exploitation des travailleurs.

Or dans la guerre permanente entre capitalistes, il n’y a aucune raison que les travailleurs acceptent d’être sacrifiés. Ils n’ont pas à devoir travailler plus, à perdre un centime sur leur paie ou à laisser un seul d’entre eux, embauché, CDD ou intérimaire, être jeté au chômage pour permettre aux actionnaires d’accroître leurs profits. Car ceux qui sont à l’origine des suppressions d’emplois, y compris des faillites d’une myriade de petites entreprises, ce sont les grands groupes qui se disputent le marché mondial.

Et ceux-là sont pleins aux as : Michelin a fait 2 milliards d’euros de profits en 2023 ; Stellantis, qui se prépare à fermer des usines dont celle de Poissy, a accumulé 6 milliards d’euros de profits pour le seul premier semestre 2024 ; Airbus, qui veut supprimer 2500 emplois, a fait 825 millions d’euros de bénéfices en six mois. Et même quand ils annoncent des résultats en baisse, comme Casino ou Auchan, les familles propriétaires ont accumulé des fortunes au cours des décennies précédentes.

Pour ne pas être privés de leur seul moyen d’existence, les travailleurs doivent imposer la répartition du travail disponible entre tous, sans perte de salaire. Pour financer ces mesures vitales, ils doivent imposer aux grandes familles bourgeoises de rendre les milliards accumulés au cours des décennies précédentes comme résultat de l’exploitation. Pour montrer que cet argent existe, ils doivent exiger la levée du secret des affaires comme du secret bancaire.

                                            Xavier Lachau (Lutte ouvrière n°2936)

jeudi 1 février 2024

Attal : l’ordre des exploiteurs

 

Contre les prolétaires, en avant toute !

 

 

Dans son discours d’investiture, le nouveau Premier ministre, Gabriel Attal, a fait étalage de la politique anti-ouvrière que son gouvernement entend poursuivre. La liste est longue, de la généralisation des 15 heures hebdomadaires de travail obligatoire pour les allocataires du RSA, à la suppression de l’ASS, l’allocation spécifique de solidarité que touchaient les chômeurs en fin de droit, en passant par la paie au mérite pour les fonctionnaires. Cerise sur le gâteau, toutes ces attaques sont présentées comme des mesures pour que « le travail paie plus ».

         Pas question de contraindre le patronat à augmenter les salaires, donc, mais baisse des allocations qui permettent aux privés d’emploi de survivre : Attal ne démérite pas de Macron.

dimanche 3 décembre 2023

Chômage : les attaques continuent

                                   Chômage : les attaques continuent

29 Novembre 2023

Le gouvernement trouve que la remise en cause des droits des travailleurs menacés par le chômage, décidée par le patronat dans un nouvel accord de l’Unedic signé par certains syndicats, ne va pas assez loin. Il a donc annoncé le 27 novembre son refus de l’entériner et exige des sacrifices supplémentaires.

Pourtant l’accord en question n’y va pas de main morte, puisqu’il rabote déjà les droits d’indemnisation des travailleurs de plus de 55 ans, ramenant leur durée à 24 mois au lieu de 27 depuis février. C’est encore trop aux yeux du gouvernement qui souhaite l’aligner sur la durée maximum de 18 mois des autres catégories. Les plus de 55 ans, les premiers licenciés, qui restent le plus longtemps sans emploi et basculent le plus vers le RSA, sont donc visés. Avant les remises en cause successives, les plus de 55 ans avaient droit à 36 mois d’indemnisation, tandis que les patrons licencieurs risquaient une petite sanction financière.

La guerre ne s’arrête pas là, puisque les ministres se succèdent pour expliquer que les ruptures conventionnelles, 500 000 l’an passé, sont trop nombreuses. Ces accords dits à l’amiable entre patron et travailleur permettent de mettre fin au contrat de travail avec une petite indemnisation pour le travailleur et, surtout, la possibilité pour ce dernier de toucher l’indemnisation chômage. Bien sûr, la rupture conventionnelle permet également aux employeurs de se débarrasser en douceur de travailleurs.

Mais pour le gouvernement, au nom des intérêts généraux de la classe capitaliste, la pression contre tous les travailleurs doit s’intensifier. Arriver à ce que ceux-ci baissent la tête et se soumettent sans conditions est son objectif. Il y a déjà eu la fin des droits au chômage pour les travailleurs « absents de leur poste de travail sans motif reconnu », considérés comme démissionnaires, qui va entrer en vigueur et menacer des centaines de milliers de salariés, sans parler des baisses de durée d’indemnisation et des nouveaux calculs des droits qui excluent de nombreux travailleurs.

Macron et ses minis­tres rêvent de femmes et d’hommes soumis à la dictature patronale et à sa loi du profit. Leur mépris et leur arrogance sans limites finiront par provoquer la levée en masse qui balaiera leur système.

                                                   Paul SOREL (Lutte ouvrière n°2887)

 

Achetez, lisez Lutte ouvrière. Il contient de nombreux articles sur la situation au Proche-Orient et sur bien d’autres sujets. Ce sont des articles dont la lecture est particulièrement nécessaire actuellement.

 

Les prochaines permanences prévues :

-Lundi 4 décembre, de 18 h. à 19 h. centre commercial des Raguenets ;

-Mardi 5 décembre, centre commercial de la cité Joliot-Curie, de 18 à 19 h. ;

-Mercredi 6 décembre, de 11 h.30 à midi marché des Champioux.

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.

 

 

N’oubliez pas de noter sur vos agendas, le rendez-vous encore lointain de notre banquet local qui aura lieu en journée le dimanche 24 mars prochain. Dès à présents, parlez-en autour de vous et réservez. Le prix du repas est désormais fixé. Comme l’an dernier, 17 euros pour les adultes, 8 pour les enfants jusqu’à 14 ans. Achetez votre billet d’entrée.

mercredi 24 mai 2017

Macron, Medef, code du travail : ils se mettent en ordre de bataille. A nous de nous préparer !


Démolition du code du travail : l'offensive se met en place
 

Macron et Philippe démarrent les consultations autour de la réforme du code du travail, autrement dit la suppression des barrières qui entravent encore, un peu, le droit des employeurs à exploiter leurs salariés sans entrave. Le Medef qui a soutenu Macron, souhaite qu'il obtienne « une majorité pour aller vite ».

Mais du côté des syndicats de salariés, les dirigeants des confédérations affichent une complaisance ou pour le moins une passivité de mauvais aloi. Laurent Berger de la CFDT et Jean-Claude Mailly de FO ont salué le « sens du dialogue » de la nouvelle ministre du Travail, ex-DRH chez Danone. Même Philippe Martinez de la CGT, plus réservé, a salué la «bonne communication » avec le gouvernement.

Face à une déclaration de guerre ouverte, annoncée, relayée par tous les médias, il faut préparer les travailleurs à riposter, pas à « dialoguer » !

dimanche 13 novembre 2016

Arrêts maladie : des tracasseries de plus qui visent les travailleurs



Le gouvernement s'en prend aux arrêts maladie

Les députés ont voté un renforcement de la politique de contrôle médical des arrêts de travail dans les collectivités publiques. L'amendement vise à permettre de recourir, en plus des médecins agréés par l'administration, aux médecins conseils de l'assurance maladie et à l'ensemble des médecins, afin de multiplier les contrôles.
         La ministre de la Fonction publique, Annick Girardin, dont l'activité ne semble pas débordante, justifie la mesure : « Les abus créent du mal-être chez les collègues sur le terrain ». Et le mal-être des salariés soumis chaque jour aux cadences et aux brimades des petits et grands chefs, situation qui entraîne nombre d’arrêts de travail, cette ministre y a-t-elle songé ?
         Pour ceux qui se succèdent au pouvoir, les travailleurs, qu'ils soient ou pas fonctionnaires, ne travaillent jamais assez et sont toujours trop payés.
         Il en pense quoi le député PS local P. Doucet ?