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mardi 12 avril 2022

Argenteuil, Lutte ouvrière, un courant militant mais très minoritaire... encore

 

Le combat continue…

 

Au terme d’une superbe campagne, Nathalie  ARTHAUD a obtenu 197 184 voix, soit 0,56% des suffrages exprimés, et 158 voix à Argenteuil, soit 0,44%. C’est très faible, mais pour nous, c’est un résultat sans surprise. Nous demeurons un courant très minoritaire, et surtout nous sommes à contre-courant.

         Nous le sommes, car ni nos perspectives communistes ni notre confiance dans le rôle que doit jouer le monde du travail pour renverser le capitalisme, ne sont aujourd’hui partagées que par une très petite minorité. Une très petite minorité d’électeurs en tout cas.

         Mais je suis heureux de m’être retrouvé aux côté de 157 autres électeurs avec cette minorité.

         Pendant des semaines, nous avons mené à quelques-uns campagne sur la ville et dans le quartier des Raguenets de Saint-Gratien. Beaucoup de discussions, avec des électeurs mais aussi avec des travailleurs étrangers privés d’une façon illégitime du droit de vote. Pour ce qui est du vote, nous n’avons pas dû en convaincre beaucoup de faire dimanche ce geste de conscience ouvrière. Mais nous avons aidé à faire avancer nos idées et à faire connaître notre courant politique.

         C’est vrai pour notre activité militante locale. Mais cela est surtout vrai pour la campagne de Nathalie ARTHAUD. Des électeurs n’ont pas voté pour elle, mais ont apprécié nombre de ses idées. Sur les augmentations de salaires nécessaires. Sur l’indexation des hausses de salaires sur celles des prix. Sur l’abolition du secret industriel et du secret des affaires. Sur notre analyse de la guerre en Ukraine… Et ces idées que Nathalie et les militants de Lutte ouvrière ont fait partager sont un gage pour les temps qui viennent. DM

lundi 11 avril 2022

Intervention de Nathalie Arthaud sur les résultats du 1er tour

Nathalie ARTHAUD, déclaration au soir du 1er tour des élections présidentielles

Communiqué de Nathalie Arthaud au soir du premier tour de l'élection présidentielle

 

Élection présidentielle 2022

Communiqué de Nathalie Arthaud, après le premier tour de l’élection présidentielle.

Le deuxième tour opposera donc, une nouvelle fois, Marine Le Pen à Emmanuel Macron.

Les deux sont des ennemis de la classe ouvrière, leurs références en témoignent.

Marine Le Pen n’a jamais été au pouvoir, ce qui lui vaut un bon point dans certains milieux populaires, écœurés par les reniements et les trahisons des partis de gauche au gouvernement. Mais derrière ses cajoleries pour gagner les votes de l’électorat populaire, c’est une bourgeoise, une défenseure de la société capitaliste, avec ses inégalités, ses injustices, ses oppressions.

Son parti est l’héritier des partisans de l’Algérie française et de l’OAS, avec aujourd’hui, dans son ombre, des confréries fascisantes issues des rangs de la police et de l’armée. Ils sont des ennemis mortels pour les travailleurs, appelés à servir de supplétifs à l’appareil d’État de la bourgeoisie lors de l’intensification des luttes sociales.

Déjà, la démagogie anti-immigrés de Le Pen vise à diviser les travailleurs, à les dresser les uns contre les autres et, par là même, à les affaiblir.

Si elle parvenait au pouvoir, elle l’exercerait dans l’intérêt des plus riches, comme tous ses prédécesseurs, mais de façon plus autoritaire et plus réactionnaire encore.

En face, il y a Macron, l’ancien banquier, représentatif de sa classe sociale jusqu’à la caricature, avec son mépris affiché des travailleurs et des pauvres, son dédain de tout ce qui ne vient pas d’en haut, des puissances de l’argent. Ses références, ce sont les cinq années qu’il vient de passer à l’Élysée. Toutes ses « réformes » ont été autant de coups portés aux salariés, aux retraités, aux chômeurs.

Son cynisme le rend plus sincère que ses concurrents du monde politique bourgeois puisqu’il promet aux classes populaires, pour les cinq ans à venir, « du sang et des larmes ».

Déjà, Macron se pose en rempart contre la montée de l’extrême droite. Mensonge ! Son quinquennat l’a renforcée. La haine de Macron dans les classes populaires a poussé les électeurs les plus désorientés dans les bras de Le Pen. Quant à la réélection de Macron ne fera pas disparaître les forces fascisantes, au contraire ! Celles-ci y trouveront une vigueur renforcée qui poussera Macron de plus en plus vers la droite.

Les travailleurs n’ont pas à cautionner par leurs votes leur futur oppresseur !

Je remercie les électeurs qui m’ont apporté leur suffrage. Ils ont ainsi exprimé leur conscience d’appartenir au camp des travailleurs. Pour minoritaire qu’il soit, cet électorat a montré que le courant communiste révolutionnaire est toujours là ; que des femmes et des hommes continuent à porter le programme de la révolution sociale, c’est-à-dire du renversement de la dictature de la grande bourgeoisie impérialiste sur le monde, de son remplacement par le pouvoir démocratique des travailleurs aujourd’hui exploités, opprimés.

Dans ce deuxième tour, l’électorat ouvrier est sommé de choisir entre la peste et le choléra.

Pour ma part, je refuse ce choix et je voterai blanc pour rejeter et Macron et Le Pen !

Quel que soit le vainqueur, il n’y a pas à se décourager et encore moins à baisser la tête. Au contraire ! La force des travailleurs n’est pas dans les urnes mais dans leurs propres luttes.

L’essentiel est que les travailleurs, les retraités et les chômeurs soient conscients qu’ils auront un ennemi à l’Élysée.

La crise de l’économie capitaliste s’aggrave de jour en jour, accélérée par la guerre en cours en Ukraine et par toutes ses conséquences, à commencer par l’envolée de la spéculation. L’économie capitaliste est en train de sombrer dans le chaos dont les classes populaires seront inévitablement les victimes.

La lutte de classe menée par la grande bourgeoisie devient de plus en plus féroce. Nos sœurs et frères d’Ukraine meurent aujourd’hui sous les bombes ; ceux de Russie subissent aussi une guerre qu’ils n’ont pas voulue et dans laquelle ils n’ont aucun intérêt. Les masses pauvres du continent africain sont poussées à la famine par l’envolée des prix alimentaires.

Mais disons-nous que c’est aussi l’avenir que nous réserve la grande bourgeoisie ici, en France, un des pays les plus riches de la planète.

Notre avenir ne dépend pas de la mascarade d’une élection fût-elle présidentielle. Il dépend de la capacité des masses pauvres à réagir efficacement à la guerre que leur mène la grande bourgeoisie. Dans ce combat, le rôle décisif appartient au prolétariat, à ceux qui font marcher l’économie et fonctionner la société, et qui sont aussi les seuls à pouvoir la changer.

Seules les luttes des travailleurs feront reculer le patronat, la grande bourgeoisie et leurs commis politiques. Notre avenir dépend de nous tous !

                                                                                   Le 10 avril 2022

                                                                                          Nathalie Arthaud

 

Les prochaines permanences

-lundi 11 avril, de 18 à 19 h, centre commercial, Les Raguenets, Saint-Gratien ;

-mercredi 13 mars, de 11 h.30 à midi au marché des Champioux.

 

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2801, et Lutte de classe (2,5 euros) n°223 (au « Presse papier » seulement), lors des permanences et chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

Nathalie Arthaud dans les médias :

Regardez les nombreuses vidéos sur le site lutte-ouvriere.org et

 https://www.nathalie-arthaud.info/

 

La Fête de Lutte ouvrière à Presles, les 27, 28 et 29 mai 2022

Les habitués de la fête de Lutte ouvrière à Presles savent que celle-ci se tient d’ordinaire lors du week-end de la Pentecôte. Or la ligne H de la SNCF, qui dessert la gare de Presles-Courcelles, sera interrompue pour travaux à la Pentecôte 2022. C’est pourquoi nous avons décidé d’avancer notre fête annuelle, et de l’organiser pendant le week-end de l’Ascension, soit les vendredi 27, samedi 28 et dimanche 29 mai 2022. Des dates à retenir !

         Et maintenant surtout, on achète sa vignette d’entrée à 15 euros pour les 3 jours (25 euros sur place). C’est gratuit pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans.

Pour l’achat des vignettes, Dominique 0699499864    MDommarie@aol.com       (Chèque à l’ordre de D. Mariette, ou en espèces).

         Nous prévoyons un car gratuit le dimanche 29 mai, départ unique 9 heures, retour 20 heures.

 

jeudi 7 avril 2022

Nathalie Arthaud : "Cette guerre nous concerne. Nous avons déjà un pied dedans"

Nathalie Arthaud : "Cette guerre nous concerne. Nous avons déjà un pied dedans"

06 Avril 2022

Biden et derrière lui Macron et les autres dirigeants des pays de l’OTAN répètent qu’ils ne sont pas en guerre contre la Russie. Formellement, ils ne le sont pas. Mais ils fournissent renseignements, missiles et drones à l’armée et aux milices ukrainiennes après les avoir aidées et formées depuis huit ans. Dans les faits, ils mènent la guerre contre la Russie avec la peau des Ukrainiens. Et nous risquons une escalade guerrière. […]

Jusqu’à présent, la guerre était loin. Elle était en Irak, en Libye, en Syrie, en Afghanistan ou encore au Mali.

Parce qu’elle se déroulait sur un autre continent, parce que les morts, les destructions et les camps de réfugiés n’étaient que des images à la télé, la guerre restait une abstraction pour nous. Et c’est le cas encore de la guerre sanglante qui se mène au Yémen depuis huit ans et qui a fait plus de 380 000 morts !

Mais n’oublions pas que nos grands-parents, nos parents et les plus âgés d’entre nous ici ont connu la guerre d’Algérie, la guerre d’Indochine voire la Deuxième Guerre mondiale.

Et il y a trente ans, ce n’était pas Marioupol qui était bombardé mais Sarajevo, Dubrovnik et aussi Belgrade, pilonné durant 78 jours par les avions de l’OTAN en 1999, épisodes dramatiques de la guerre fratricide qui a fait exploser la Yougoslavie.

Alors, oui, la menace se rapproche. Parce que le capitalisme et la guerre sont indissociables. Parce qu’une société qui engendre des inégalités ahurissantes, un luxe inimaginable d’un côté, le dénuement absolu de l’autre, une société où la concurrence et les rivalités sont les moteurs de l’économie ne peut vivre que par la guerre !

Depuis des années, les États-Unis et, derrière eux les impérialismes de moindre importance, dont la France, préparent l’opinion à la possibilité d’une guerre contre la Chine ! Et depuis 2014 au moins, l’idée d’une guerre impliquant la Russie était présente ! Ne serait-ce parce que la guerre dans le Donbass se poursuivait, guerre qui a fait plus de 14 000 morts !

Alors répéter en boucle que Poutine est devenu fou et qu’on ne l’avait pas vu venir est une réécriture de l’histoire : il y a un bras de fer entre le camp impérialiste et la Russie de Poutine depuis des décennies.

Le fait est que, depuis trente ans, l’OTAN a exercé une pression constante pour que les pays voisins de la Russie adhèrent à l’OTAN. L’OTAN a ceinturé la Russie de bases militaires équipées de missiles. C’est la politique impérialiste des États-Unis, de l’OTAN et des puissances occidentales qui a fait de l’Ukraine le théâtre de leur bras de fer avec la Russie. Et que ce soit Poutine qui ait pris l’initiative d’envahir l’Ukraine n’y change rien.

Maintenant, le nombre de soldats américains en Europe est passé de 70 000 à 100 000, l’OTAN déploie ses bataillons un peu partout en Europe, le porte-avions français est déployé en Méditerranée. Et tous les États sont en train de se réarmer.

Cette course spectaculaire à l’armement démontre que tous les pays impérialistes, leurs généraux, leurs diplomates, préparent les futures boucheries. Ils sont les pires ennemis des travailleurs.

Contre la guerre, la révolution !

Toute l’histoire du capitalisme et de la bourgeoisie est l’histoire des guerres : guerre d’extermination contre les Indiens pour l’or de l’Amérique du sud ; traite des êtres humains et mise en esclavage ; guerres d’unification nationale ; guerres de l’opium pour ouvrir les portes de la Chine ; guerres coloniales…

Plus les trusts grandissaient, plus ils étouffaient dans leurs frontières nationales et plus les guerres étaient généralisées, jusqu’à ce que toute l’humanité soit plongée dans deux guerres mondiales.

Le prolétariat a donc toujours été confronté à la guerre. Tantôt enrégimenté dans les bagnes industriels, tantôt dans les armées. Tantôt chair à profits, tantôt chair à canon. Les deux ont toujours été entremêlés.

En France, la Commune de Paris de 1871 naquit à l’issue d’une guerre entre le Second Empire de Napoléon III et la Prusse. Au cours du siège imposé à Paris, le petit peuple réalisa qu’il n’avait pas seulement pour ennemi la Prusse de Bismarck, mais aussi son propre gouvernement qui l’envoyait se faire tuer tout en négociant avec la Prusse et qui laissait le petit peuple mourir de faim.

Et le 18 mars 1971, ce fut l’insurrection qui donna naissance à la Commune de Paris, le premier pouvoir ouvrier au monde, qui se voulait une République universelle des travailleurs.

[…]

Quand nous affirmons que la seule issue favorable pour les peuples viendra de la classe ouvrière, cette perspective n’est pas une chimère !

Toutes les guerres prennent les travailleurs au dépourvu, mais plus la guerre dure, plus les dégâts et les souffrances s’accumulent. Plus les fauteurs et les profiteurs de guerre sont visibles aussi, suscitant la colère et la révolte. Plus celles et ceux qui payent la guerre de leur peau cherchent une issue par leurs propres moyens.

Cela s’est déjà produit, justement en Russie et en Ukraine, il y a un peu plus de cent ans. Parce que c’est la révolution des ouvriers, des soldats et des paysans de l’empire tsariste qui a mis un terme aux combats de la Première Guerre mondiale sur le front Est. Un an plus tard, cette révolution contagieuse a contribué à la mutinerie des soldats et des marins allemands qui firent tomber l’empereur, sonnant la fin de la boucherie qu’avait été la guerre de 14-18.

La Révolution russe a montré que les exploités pouvaient aussi décider du sort de la guerre. Car ceux qui manient les armes, la plupart du temps des hommes du peuple, des ouvriers, des exploités, peuvent aussi décider de les faire taire.

Alors non seulement les travailleurs sont capables d’arrêter les guerres, mais au cours de leur combat, ils sont capables d’établir leur propre pouvoir. Et à partir de ce pouvoir, ils peuvent mener une politique internationale, non pas pour discuter et négocier avec les brigands qui dirigent, mais pour s’adresser aux travailleurs révoltés des autres pays et pour construire, avec eux, un autre monde !

                                                                    (Lutte ouvrière n°2801)

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2801 demain, et Lutte de classe (2,5 euros) n°223 (au « Presse papier » seulement), lors des permanences et chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

Nathalie Arthaud dans les médias :

Regardez les nombreuses vidéos sur le site lutte-ouvriere.org et

 https://www.nathalie-arthaud.info/

 

Les prochaines permanences

-aujourd’hui jeudi 7 avril, de 11 h. à midi, au centre commercial Joliot-Curie ;

-de 14 heures 30 à 15 heures 45 au Val-Sud devant la poste de l’avenue Utrillo ; 

-de 17 h.45 à 18 h.30, au Val-Nord devant le centre commercial de l’esplanade de la Commune de Paris ;

- vendredi 8 avril, de 15 h.40 à 16 h.40, au marché du Val-Nord ;

Et de 17 h.15 à 18 h.15 carrefour Babou ;

-samedi 2 avril, de 10 h. à 10 h.30 marché des Coteaux ;

-de 11 h. à midi au marché de la Colonie ;

-Dimanche 10 avril, de 10 h.15 à 10 h.55 devant l’Intermarché du centre,

 Et de 11 h. à midi, au marché Héloïse.

-lundi 11 avril, de 18 à 19 h, centre commercial, Les Raguenets, Saint-Gratien ;

-mercredi 13 mars, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.

 

 

La Fête de Lutte ouvrière à Presles, les 27, 28 et 29 mai 2022

Les habitués de la fête de Lutte ouvrière à Presles savent que celle-ci se tient d’ordinaire lors du week-end de la Pentecôte. Or la ligne H de la SNCF, qui dessert la gare de Presles-Courcelles, sera interrompue pour travaux à la Pentecôte 2022. C’est pourquoi nous avons décidé d’avancer notre fête annuelle, et de l’organiser pendant le week-end de l’Ascension, soit les vendredi 27, samedi 28 et dimanche 29 mai 2022. Des dates à retenir !

         Et maintenant surtout, on achète sa vignette d’entrée à 15 euros pour les 3 jours (25 euros sur place). C’est gratuit pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans.

Pour l’achat des vignettes, Dominique 0699499864    MDommarie@aol.com       (Chèque à l’ordre de D. Mariette, ou en espèces).

         Nous prévoyons un car gratuit le dimanche 29 mai, départ unique 9 heures, retour 20 heures.