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dimanche 3 août 2025

Argenteuil, Chantal, l’agente territoriale d’Argenteuil depuis des lustres ne doit pas être expulsée de l’appartement qu’elle occupe

Chantal est une agente de la Ville d’Argenteuil depuis une quarantaine d’années. Ce n’est pas rien. Elle était Atsem. Elle a subi un cancer important. Suite à celui-ci, elle s’est retrouvée dans un autre service de la Ville. Tout cela n’est  pas rien. Suite à une séparation, elle a rejoint il y a de nombreuses années le logement de sa mère dont elle s’est occupée. Cela n’est encore pas rien. Celle-ci étant décédée à 96 ans, Chantal se retrouve dans une situation très difficile. Le « glissement de bail » à son nom n’a jamais été opéré. Elle risque l’expulsion dans les jours qui viennent, au cœur de l’été.

         J’ai été au courant des difficultés de Chantal. Mais je n’avais pas de nouvelles. C’est une de ses collègues qui a à nouveau heureusement alerté. Cela est révélateur du fait que dans les temps actuels nombre d’habitants se retrouvent très seuls face à leurs problèmes.

         Maintenant, il s’agit que Chantal reste dans l’appartement qu’elle occupe. Il ne s’agit pas de lui faire obtenir un appartement, mais de laisser un locataire qui l’occupe de fait depuis des années et qui a un lien particulier avec celui-ci.

         Cet appartement appartient au bailleur AB-Habitat, le bailleur historique d’Argenteuil et de Bezons. Dans son conseil d’administration figurent entre autres l’édile de Bezons qui le préside, le maire d’Argenteuil et son prédécesseur.

         L’édile d’Argenteuil lance régulièrement des fleurs aux agents territoriaux à l’occasion des conseils municipaux. Il a l’occasion aujourd’hui de faire un geste pour cette agente de la Ville qui n’a apparemment pas eu la vie facile.

         Mais cela vaut aussi en particulier pour la mairesse de Bezons et pour Philippe Doucet.

         Nous attendons un geste fort des uns et des autres pour Chantal Montagnier. DM

mercredi 25 juin 2025

Argenteuil, Bezons, la crise du bailleur AB-Habitat continue aux dépens des locataires.

 

La seule voie : la réorganisation de l’union des locataires

 

Tract de la CGT-Indécosa, section « consommateurs » de la CGT, UL d’Argenteuil, Espace Nelson Mandela

Le bailleur dit « social » historique d’Argenteuil-Bezons, AB-Habitat, est en difficulté financière. Plusieurs millions de déficit l’an passé. Pourtant le montant des loyers a augmenté de plus de 3% en début d’année. Pourtant, les locataires qui ont supporté des hausses successives importantes se plaignent du peu d’entretien des cités du parc de ce bailleur, et encore moins de l’intérêt du bailleur à leur égard.

         Certes ce dernier pourra toujours trouver des raisons à la situation du côté du désengagement de l’État à l’encontre du logement social. Mais bien des éléments de la crise d’AB-Habitat relèvent de son propre fonctionnement. Depuis des années, ce bailleur de plus de 12000 logements connaît une situation de crise au niveau de sa « gouvernance » comme on dit maintenant. Une suite de membres de la direction qui arrivent et qui s’en vont vite. Des rapports très conflictuels au sein du conseil d’administration. Un rôle des maires successifs concernés très discutable pour le moins Des problèmes divers pesant sur la trésorerie tel celui de la cité du Château qui n’avance toujours pas, la lenteur des attributions, des opérations hasardeuses tel cet immeuble ancien de l’angle de la rue Paul-Vaillant Couturier et de l’abbé Fleury à Argenteuil s’enfonçant et risquant de s’effondrer, toujours vidé… après plusieurs années. Etc.

         Et pendant ce temps, les locataires des milieux populaires d’ABH paient et voient leurs cités se dégrader. Mais c’est de ce côté-là, par leur mobilisation qu’est le seul espoir de la solution. DM

jeudi 14 novembre 2024

Argenteuil, quartiers populaires, AB-Habitat, cité Champagne, rénovation, 2040 en vue ?

 

Le bailleur dit « social » prend les locataires pour des escargots

 


 

Cela fait des années que les habitants de la Cité Champagne attendent la rénovation de leurs appartements, des parties communes et des extérieurs. À pas d’escargot, elle a commencé depuis l’été. Qu’en en juge.

         Si les échafaudages ont fini par être installés et si la rénovation des appartements a commencé, celle d’un appartement prend 15 jours, et un seul a lieu en même temps.

         Il suffit de faire un petit calcul, pour les 373 que compte la célèbre « Banane », tout cela risque de finir en… 2040 !

         Qui va piano va sano paraît-il, mais ce piano là commence à exaspérer les locataires. DM