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samedi 29 mars 2025

Gaza : manifestations après un an et demi de guerre

Pour une solution, la seule politique

 

 

Alors que les bombardements israéliens ont repris sur la bande de Gaza et ont fait en quelques jours des centaines de morts, des manifestations ont eu lieu à Beit Lahya dans le nord. Des centaines de Palestiniens y ont dénoncé les bombardements mais aussi pour certains le Hamas et sa domination féroce sur la population. 

         Pour vivre en paix, il faudra renverser le Hamas, le pouvoir israélien et l’impérialisme, responsable des guerres et des oppressions.

 

jeudi 13 mars 2025

Contre la guerre : préparer la révolution. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière à paraître

 

Contre la guerre : préparer la révolution

Par son discours, Macron a voulu renforcer la campagne d’embrigadement pour la « défense de la patrie » et la « souveraineté nationale ».

Publié le 12/03/2025

 

Dans cette optique, il tient à créer l’unité nationale et fait appel à toutes les « forces politiques et syndicales ».

Tous les partis de gouvernement, du RN à LFI, se sont mis au garde-à-vous et se sont accordés sur la nécessité de renforcer l’armée. Que la droite et l’extrême droite s’alignent sur ces positions guerrières n’a rien de nouveau. Et c’est aussi sans surprise que les partis de gauche reprennent les discours militaristes et nationalistes.

François Ruffin tient même un discours nationaliste qui se veut plus dur que celui de Macron : « Il faut retrouver notre souveraineté. Il faut retrouver notre autonomie de défense et notre autonomie tout court. » Mais de la souveraineté de qui, quand les classes populaires ont la tête sous l’eau et n’ont absolument pas leur mot à dire ?

Pour justifier son ralliement à la défense nationale « bien française » des capitalistes, Fabien Roussel, le dirigeant du PCF, a déclaré dernièrement : « Des entreprises stratégiques françaises [de l’armement donc] sont actuellement menacées. Sauvons-les ! Oui à l’autonomie stratégique au service de la paix et des peuples .» Que ce soit le PCF, les va-t-en guerre socialistes, écologistes, Ruffin, nouveau converti au militarisme, ou encore LFI, ils font tous front commun avec Macron, Marine Le Pen et le RN pour vanter l’armement français… au nom de la défense de la paix, en plus !

Quand tous ceux-là parlent de la « sécurité européenne », c’est pour demander aux travailleurs de faire confiance à leur État national pour les protéger. Mais qui peut croire que Macron et l’État français, qui laissent les patrons licencier des centaines de milliers de travailleurs, qui ferment des hôpitaux, et qui laissent dehors des milliers de sans-abri, peuvent protéger la population ? En temps de paix, et encore plus en temps de guerre, il y a deux camps irréconciliables : le camp des travailleurs et le camp de la bourgeoisie.

Comment avoir la paix, comment éviter la guerre ? Les réponses ne peuvent pas venir de tous ces serviteurs de la bourgeoisie. À cette question que se posent bien des travailleurs aujourd’hui, en entendant les bruits de bottes, il n’y a pas d’autre réponse que de mener la lutte pour abattre cette société de misère et de crimes qu’est la domination capitaliste.

« Le capitalisme porte en lui la guerre, comme la nuée porte l’orage », disait Jaurès. De cette vérité découle la nécessité de préparer la révolution.

                                                              Paul Sorel (Lutte ouvrière n°2953)

 

Cercle Léon Trotsky

 

Après la révolte en Nouvelle-Calédonie et les ravages du cyclone Chido qui ont révélé au grand jour le mépris colonial de l’État français, le prochain Cercle Léon Trotsky aura pour thème :

De Mayotte à la Nouvelle-Calédonie, l’impérialisme français contre les peuples

 

Samedi 15 mars à 15 heures,

Théâtre de la Mutualité,

24, rue Saint-Victor, Paris 5e

Métro Maubert-Mutualité

(Participation aux frais : 3 euros)

RDV collectif : 13 h.30 gare d’Argenteuil, devant le café des 2 gares, sortie Orgemont

 

 

Les prochaines permanences et rendez-vous prévus à Argenteuil et la région :

Vendredi 14 mars, de 15 h.30 à 16 h.15, marché du Val ;

-et de 17 h.15 à 18 h.15 au « carrefour Babou » ;

Samedi 15 mars : de 10 heures 30 à midi, centre commercial de la cité Joliot-Curie ;

-de 11 heures à midi au marché de la Colonie ;

-et de 11 h.15 à midi devant Auchan au Val-Sud ;

Dimanche 16 mars, de 10 h.15 à 10 h.55 devant Intermarché du Centre ;

-et de 11 h. à midi, au marché Héloïse ;

Lundi 17 mars, de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien.

dimanche 2 mars 2025

Groupe Manouchian, Rino Della Negra, une solidarité politique mais l’affirmation de la défense de la seule voie nécessaire, celle de la classe ouvrière internationale, celle de la perspective de la prise du pouvoir par les travailleurs

À propos de la disparition des gerbes de fleurs devant la stèle dédiée au jeune Rino Della Negra fusillé par l’armée allemande le 21 février 1944, nous avons écrit une brève ces jours derniers. Ci-dessous, un complément, celui d’un article du journal Lutte de classe de fin février 1944 édité par le groupe trotskyste dont Lutte ouvrière se réclame. Cet article y affirmait sa solidarité avec les militants fusillés, mais indiquait quelle voie politique les jeunes qui voulaient s’engager devait prendre. Celle de la transformation de la guerre impérialiste en guerre civile menée par les travailleurs contre le capital, pour les États-Unis socialistes d’Europe, pour le combat internationaliste, pour la IVème Internationale.

Défense des terroristes

Vingt-quatre « terroristes » sélectionnés viennent d’être livrés à la publicité par la Gestapo, pour dégoûter de l’armée clandestine, qui lutte contre l’impérialisme allemand, la « bonne société » et les petits bourgeois conformistes.

Regardez-les, disent les scribes de la Gestapo, ces faces « rusées et cruelles » de Juifs, de Polonais, d’Italiens, d’Espagnols communistes : ces gens prétendent juger du destin de la France ! Certes, d’après les prostitués de la presse bourgeoise, ce sont les Doriot et les Goering, aux faces bouffies, et tous les engraissés du régime de terreur bourgeois qui doivent décider du sort de la France...

Regardons-les bien, travailleurs : ces visages que le photographe et les commentaires des affiches veulent nous empêcher de voir sont des visages d’opprimés, des visages de travailleurs : ils sont notre propre visage. Comment ces têtes d’opprimés et d’exploités de plusieurs pays, qui luttent à mort contre le régime capitaliste d’exploitation et de misère, ne feraient-elles pas écumer de rage les bourgeois gavés au marché noir et vautrés dans les bras de prostituées qu’ils entretiennent avec le sang et la sueur des ouvriers ?

Regardons-les bien, camarades, ces têtes énergiques de jeunes qui bravent à leur « procès » les canailles galonnées chargées de les faire fusiller : leur courage doit servir d’exemple à tous les jeunes, à notre époque de guerres impérialistes et de guerres civiles.

« Ils ont des dizaines de crimes sur la conscience », profèrent leurs bourreaux, experts dans l’assassinat de milliers d’hommes en un seul jour, en une seule bataille… « Ils ont suivi l’école du crime », clament les professeurs qui enseignent l’« art » de la tuerie à des milliers de jeunes de 16 ans arrachés à leurs familles contre leur gré… « Ils ne sont pas la France », affirment les tortionnaires du peuple français qui n’ont pas assez de leur Milice, de leur police, de leur Garde mobile, des bandes fascistes et des troupes d’occupation spéciales pour venir à bout des dizaines de milliers de réfractaires à la déportation et au travail pour la guerre impérialiste, et qui se gardent bien de publier les listes des jeunes gens qu’ils abattent par dizaines tous les jours.

« Ce sont des bandits », écrivent les journaux à solde, en exposant certains cas particulièrement suspects. Mais si l’activité de véritables bandits, parmi lesquels il ne faut pas oublier des bandits de la Milice, de Doriot et de Déat, se poursuit impunément, n’est-ce pas là le résultat de l’anarchie croissante dans laquelle le capitalisme et la guerre ont jeté la société ?

La classe ouvrière est résolument pour ceux qui ont pris les armes contre les bourreaux français et allemands qui martyrisent les peuples ; elle accueille avec mépris les manœuvres de diversion de la bourgeoisie. Mais la classe ouvrière est inquiète ; elle ne comprend pas pourquoi des militants qui autrefois combattaient sans compromis la bourgeoisie de tous les pays, mènent actuellement leur lutte sous le drapeau tricolore et au bénéfice des armées de Washington, de Londres et d’Alger. Les ouvriers savent qu’ils n’ont rien à attendre d’une victoire d’armées capitalistes qui ne feraient que relever les armées allemandes dans leur rôle de gardes-chiourme pour maintenir le capitalisme. Ils savent que Roosevelt en Amérique et Churchill en Angleterre prennent contre la classe ouvrière les mêmes mesures que Hitler en Allemagne.

Le prolétariat cherche des militants et un parti qui luttent directement pour ses intérêts, pour son relèvement économique et culturel, pour ses conquêtes de juin 1936, conquêtes qui sont également odieuses pour tout gouvernement capitaliste, totalitaire ou parlementaire, et qui rencontreraient la même résistance de sa part.

Servir la classe ouvrière, c’est lutter pour les États-Unis socialistes d’Europe, pour la transformation de la guerre impérialiste en guerre civile, pour le socialisme. Lutter pour le triomphe de soi-disant démocraties sur le fascisme, c’est renouveler la trahison de 1914, quand les partis socialistes de l’Entente se mirent du côté de leur bourgeoisie sous prétexte de vaincre le militarisme.

De même que la grande majorité des ouvriers socialistes comprirent la trahison de leurs chefs et passèrent à la IIIe Internationale de Lénine et de Trotsky pour accomplir leur devoir de classe, de même la grande majorité des ouvriers communistes doit cesser de s’accrocher aux restes pourris de ce qui fut autrefois la IIIe Internationale pour lutter avec les militants de la IVe Internationale, parti mondial de la révolution socialiste.

Les militants combattants du PC restés fidèles à leur classe doivent se convaincre que le réveil de la classe ouvrière, par l’activité croissante de ses éléments les plus avancés et l’assaut de celle-ci contre le régime capitaliste, n’ont rien de commun avec la lutte sous le commandement des officiers réactionnaires de De Gaulle.

La IVe Internationale appelle les meilleurs militants de la classe ouvrière à serrer leurs rangs autour du drapeau rouge communiste, qui triomphera envers et contre tous de la barbarie capitaliste et de la guerre !

                                                         Lutte de classe Février 1944