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vendredi 19 avril 2024

Stellantis : La crise ? Pas pour tout le monde !

Les actionnaires se goinfrent, les travailleurs usent leur santé

 

 

L’assemblée générale des actionnaires de Stellantis a approuvé le salaire du patron du groupe, Tavares. Il touchera quelques 36,5 millions d’euros pour l’année 2023 après avoir empoché 23,5 millions en 2022 et 19 millions en 2021. Sa rémunération, presque doublée en deux ans, n’est qu’une petite partie des 18,6 milliards d’euros de bénéfices encaissés par Stellantis en 2023.

         Ces profits astronomiques ont été créés par l’exploitation de tous les travailleurs de PSA, Fiat et Chrysler, au bénéfice d’actionnaires qui, eux, ne s’usent pas au travail pour des salaires insuffisants.

 

mercredi 10 avril 2024

Stellantis, Tavarès et les actionnaires requins qu’il sert

Seuls les travailleurs leur feront rendre gorge

 

 

À l’approche de l’assemblée générale de Stellantis, le cadeau de 36,5 millions d’euros promis au PDG Tavarès pour l’année 2023 est critiqué par des agences de conseil aux actionnaires qui appellent à voter contre. Pas de quoi donner des sueurs froides à Tavarès, certain d’empocher un pourboire énorme puisque les gros actionnaires vont encaisser 7,7 milliards d’euros de dividendes. 

Tavarès et les requins dont il est le domestique n’ont rien à craindre, sinon de ce qui viendra des usines quand les travailleurs exigeront leur dû.  

Stellantis – Italie : des milliers d’emplois détruits

 Des milliers d’emplois détruits

 

Tout en promettant nouveaux modèles, investissements et créations d’emplois à gogo pour un futur nébuleux, la direction de Stellantis a signé un accord pour une première fournée de 2 510 départs dans plusieurs usines italiennes du groupe.


 

À Turin, l’usine historique Fiat Mirafiori sera la plus touchée, avec 1 520 départs, dont 733 employés des bureaux et 300 ouvriers de Carrosserie. Celle de Cassino, dans le sud du pays, perdra 850 emplois, dont 300 transférés à l’usine de Pomigliano, en banlieue de Naples, à plus de 90 kilomètres. Non loin de là, l’usine de moteurs de Pratola-Serra supprimera 100 postes.

À la tête du géant Stellantis, formé des groupes PSA, Chrysler et Fiat, Tavares est très grassement payé pour faire grimper les profits des actionnaires – 18 milliards pour 2023 – et, des États-Unis à l’Italie, il restructure à tour de bras. C’est sur la peau des travailleurs que cette « rationalisation » au profit des actionnaires se fait. Les cadences ont augmenté, les pauses ont diminué, les travailleurs ont dû s’adapter aux jours chômés imposés suivis de samedis et d’heures supplémentaires obligatoires, sans parler des transferts d’une usine à l’autre, au gré des besoins de la production.

Après les avoir usés au travail, la direction cherche maintenant à se débarrasser des ouvriers les plus âgés et de ceux que l’exploitation a rendus inaptes. Les primes de départ varient suivant l’âge, de 12 mois de salaire et 20 000 euros pour les 35-39 ans, à 33 mois de salaire et 30 000 euros pour les plus de 55 ans. Pour les travailleurs à quatre ans de la retraite, Stellantis promet de compléter les allocations versées par l’État, pour atteindre 90 % du salaire brut pendant deux ans, qui seront réduits à 70 % les deux années suivantes.

À l’exception de la Fiom, fédération de la métallurgie de la CGIL, les centrales syndicales ont signé l’accord, prétextant qu’il ne fallait pas décevoir les travailleurs contents de quitter l’entreprise avec un peu d’argent. Toutes appellent à une journée de grève le 12 avril prochain, mais elles placent la mobilisation sur le terrain des « investissements et du plan industriel pour l’Italie », reprochant à Tavares de favoriser la production dans d’autres pays.

Elles se retrouvent ainsi à chanter la même chanson que le gouvernement d’extrême droite de Meloni. Son ministre des Entreprises et du made in Italy, Adolfo Urso, a entamé le 2 avril une série de discussions dans toutes les usines Stellantis d’Italie. La direction du groupe s’en moque et ne se déplace même pas, mais c’est l’occasion pour Urso de froncer des sourcils courroucés et de faire semblant de croire qu’il peut influencer la politique du trust.

Tavares prend des décisions en fonction d’un intérêt bien supérieur, celui du niveau de profits qu’il doit aux grands actionnaires. C’est dans leurs milliards qu’il faut aller puiser pour arrêter la saignée des emplois, la dégradation des conditions de travail et les salaires au rabais, non seulement dans les usines d’Italie, mais à l’échelle du groupe entier. Dans cette bataille contre le patronat, tous les travailleurs du groupe, quels que soient le pays où ils sont exploités ou leur statut, ont intérêt à unir leurs forces.

                                                     Nadia Cantale (Lutte ouvrière n°2905)

samedi 17 février 2024

Groupe Stellantis : Explosion des profits et arnaque en prime !

 

Les primes ne remplaceront jamais le Salaire

 

 

Le 15 février 2024, le groupe Stellantis a bien voulu déclarer 18,6 milliards d’euros de profits pour l’année 2023, un nouveau record, et ce, pour la troisième année consécutive.

         Les familles capitalistes Peugeot et Agnelli verseront aux actionnaires plus de 30% des profits de 2023 soit 53% de plus que l’an dernier. Pour les travailleurs du pays, c’est un effet d’annonce dans la presse, avec seulement 0,84% des 18,6 milliards d’euros de profits de 2023, sous forme d’une prime de participation aux embauchés dont les milliers de travailleurs intérimaires des usines sont exclus, et pour tous, rien de plus sur les salaires !

         Les profits explosent mais pour que les salaires augmentent et suivent la hausse réelle du coût de la vie c’est la colère des travailleurs qui doit exploser.